Je me souviens, quand j’étais plus jeune, je devais avoir environ quinze ans, alors que les vacances d’été s’achevaient, que le retour en classe était imminent, je m’étais mise à réfléchir sur ma vie. Je ne me souviens pas les mots exacts, mais ma réflexion, au final, était que je ne pouvais pas concevoir que c’était ça la vie, me lever tous les jours, du lundi au vendredi, pour aller à l’école, et en plus, avoir des devoirs à faire.
À partir de ce jour, c’est revenu séquentiellement, toutes les fois où j’étais moins enthousiaste, fatiguée, découragée. À chaque début d’année scolaire, puis à chaque retour des vacances des fêtes. Ensuite, le Cégep. Même chose. Université, même chose. Au moins, les vacances d’été étaient longues et je ne travaillais pas vraiment, ou si peu. Le choc? Mon arrivée sur le marché du travail.
Bien sûr, je me suis assuré que j’aurais un travail avec un horaire « normal », de jour, la semaine. Malgré cela, je me dis encore la même chose, que je ne peux pas concevoir que je vais faire ça de ma vie pour les quarante prochaines années. Avec seulement quelques maigres semaines pour me reposer pendant l’été. Est-ce parce que je n’aime pas mon travail? Peut-être. Toujours est-il que, demain, c’est retour au travail après deux semaines de vacances, seize jours pour être exacte, et je me dis que je ne m’habituerai pas, que j’étais tellement bien… En plus, mon petit Bisou qui ne s’est pas réveillé une seule fois avant 7 h 30 de tout ce temps…
Pourtant, demain matin, tout reprendra son cours, comme pour une fin de semaine normale. Est-ce que c’est ça, la nostalgie?
Parlant de nostalgie, il faut qu’on parle, vous et moi. Je sais que je suis déprimante ces derniers temps, et je m’en excuse. J’ai travaillé très fort sur moi-même pendant les vacances et j’essaie de me « retracker ». Je suis capable d’être drôle et intéressante alors je vais tout mettre en œuvre pour l’être, OK? Mes statistiques sont éloquentes : je vous emmerde. C’est ça ou encore la période des fêtes qui a fait décrocher tout le monde (dont moi).
Sur ce, je vais aller me coucher tôt parce que demain, à 6 h, mon réveil me rappellera que c’est grâce à mon travail que je peux avoir des vacances et en profiter. Qu’en pensez-vous? En plus, je pourrai aller exhiber mon beau CR-V, n’est-ce pas fantastique?
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