samedi 1 janvier 2011

Des bonnes saucisses oubliées sur le comptoir...

Oubliées ou laissées là? La question mériterait qu’on s’y attarde un peu mais, comme il est impossible d’en savoir la réponse, mieux vaut passer à autre chose tout de suite.

Aujourd’hui, premier jour de l’année… yé. Je n’ai jamais compris, et ne comprendrai sans doute jamais, l’intérêt que porte la terre entière à cette fête, si elle en est une. On passe de 2010 à 2011, et alors? On va se tromper en écrivant la date pendant plusieurs semaines, on va encore trouver que le temps passe trop vite (parce que quand arrivent les comptes à payer et les enfants, on trouve ça pas mal moins « cool » de voir le temps filer à cette vitesse), on va pester contre l’augmentation des taxes (et autres frais cachés) et la vie suivra son cours.

« Bonne année, bonne santé, du travail en masse, de l’argent et peut-être un autre petit bébé? » Peut-être. Les souhaits et les becs : CAUCHEMAR. Premièrement (j’aime les énumérations), embrasser la grosse matante barbue et pas propre, très peu pour moi (je me suis encore fait pogner cette année) et pourquoi on se souhaiterait des gentils vœux tout spécifiquement le premier janvier? Deuxièmement, de l’argent, j’en voudrais tout le temps. Capitaliste? À mes heures. Surtout avec le nouveau CR-V 2006 et sa superbe radio qui combine si élégamment le disque compacte ET la cassette. Oui, la cassette. Je pense que j’ai jeté mes dernières cassettes avant 2006. Cette fois-là, FAIL Honda. FAIL! Mais j’avoue qu’il va bien. Même chose pour la santé, je ne veux pas me la faire souhaiter, je veux que ce soit là naturel, « OEM ».

On essaie de s’en aller en douce d’un « party » poche et là on entend quelqu’un crier, au bout de la salle « Va-t-en pas, on n’a pas fait notre Jour de l’an!!! ». Shit! Nul doute, le jour de l’an aiguise les sens des matantes.

Pour en revenir au titre, qui est pertinent, je vous le jure, je suis allée chez ma grand-mère aujourd’hui, en milieu d’après-midi, avec mon petit Bisou et mon chum. Je regrette présentement que mon blogue soit « public » parce que je ne voudrais pas avoir de « feedback » négatif suite à ce billet… Toujours est-il que ma grand-mère, elle n’a pas nécessairement le même souci, la même rigueur que moi lorsqu’il est temps de faire la lutte aux bactéries alimentaires. Je ne suis pas obsessive, loin de là, je me trouve négligente parfois, même, mais disons que chez ma grand-mère, je ne mange pas, ou pas trop.

Comme de fait, nous avions prévu partir avant le souper. Une tourtière, rien de dangereux, ça cuit longtemps et je ne veux pas savoir ce qu’elle a fait de la viande avant… Par contre, les « bettes », les marinades, la salade qui trainent sur le comptoir depuis assez longtemps pour être à la température ambiante… Les pâtés de viande, eggrolls, qui sont dans le portique, alors qu’il fait 5 dehors et bien plus dans le portique... et surtout, surtout les saucisses à hot dog, encore scellées dans leur emballage, qui m’ont tout l’air de profiter du grand air sur le comptoir encombré depuis des lustres, sinon plus… Je commence à comprendre pourquoi j’avais toujours mal au ventre quand j’étais jeune (et que je me faisais garder là toute la semaine).

Finalement, nous avons foutu le camp juste avant le souper. Pas de chance à prendre avec un petit cul de un an et demi. Pas très en forme pour une séance de flux, juste avant le retour à la garderie. Ça a bien adonné, j’en ai profité pour chialer contre la grosse matante qui fume. Qui ose encore fumer chez les gens qui ne fument pas? Avec des enfants?

La morale de cette histoire? Il n’y en a pas vraiment, sinon que les fêtes sont enfin finies. Yé!

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