dimanche 27 novembre 2011

Décorations de Noël, ou l’art de « crisser » des lumières dans les arbustes mal taillés

Je n’aime pas sacrer, et c’est d’ailleurs très rare que je le fais, si ce n’est pour citer certaines personnes chez qui le sacre est un second souffle ou encore, les rares fois où seul un juron peut exprimer une situation.

Vous pensez que de dire « garrocher les lumières dans les arbustes » aurait fait l’affaire? Alors je vous invite chaleureusement à passer voir le résultat final. À la pénombre, c’est beaucoup de lumières pour un petit arbuste, mais je vous assure qu’à la clarté du jour, c’est « crissé là », et rien de moins.

J’ai toujours apprécié le spectacle que nous offrent les quelques semaines précédant Noël. J’aime voir tous ces points lumineux colorés (je tente de faire adopter une loi contre les lumières blanches) et me laisser émerveiller quelques secondes, le temps de passer devant la maison décorée. Comme si j’étais parfaite et surtout, qualifiée d’une quelconque façon pour juger de la qualité de pose desdites décorations, je me permets des commentaires. Rien de méchant, je vous le jure, mais tel un commentateur sportif, je décris ce que je vois avec des mots bien choisis.

Puis, je reviens chez moi, je prends pour initiative de « décorer » (sans offense au mot, juré) notre humble demeure et je ne peux faire mieux que « crisser » trois longueurs de lumières multicolores dans un arbuste qui est déjà affreux à son meilleur l’été. Dit comme ça, je pense que désormais, outre les décorations aux lumières blanches, tout sera beau à mes yeux.

En dehors de cela, les semaines à venir seront très remplies et, honnêtement, je ne sais pas vraiment comment gérer le tout. Il serait facile et sensé de prendre les choses comme elles viennent, mais n’étant pas vraiment un être simple et cohérent, ce ne sera pas vraiment possible.

Tout commence jeudi prochain avec un 5 à 7 de filles du bureau. J’ai accepté le tout, mais il se peut que je doive annuler parce que j’ai un rendez-vous « flottant » qui a priorité sur presque tout. Ensuite, le lendemain, c’est le party de bureau de mon chum, auquel je participe, à la maison du Bootlegger à Charlevoix. La même fin de semaine, je veux faire le sapin de « Oyel » parce que j’ai un petit bonhomme qui a vraiment hâte d’y participer. Puisque je ne tolère pas ledit sapin plus loin que le 26 décembre, j’aime bien le faire tôt. La semaine suivante, ce sera mon party de bureau, autre activité dont je me passerais fort volontiers.

Au travers de tout ça, il y a le [insérer sacre de votre choix] de magasinage. J’aime magasiner. J’adore même. Mais pas quand il y a foule et que les gens sont, en plus d’être hystériques, inconscients, ça casse le plaisir. Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je ne suis pas particulièrement fonctionnelle dans une foule, quand il fait chaud et que ça risque de puer (ça pue toujours). Tout ça pour dire que le magasinage des fêtes, c’est un perpétuel calvaire et je dois m’y prendre à plusieurs fois pour m’en sortir.

Pour finir sur une note positive, j’ai tout de même hâte à Noël parce que cette année, c’est un buffet maison « free for all » ou chacun apporte des choses de son choix. Pour moi, c’est ça Noël. Pour ma part, j’apporte un pain sandwich… MIAM!!!! J’espère que personne n’en voudra et que je repartirai chez moi avec, pour en manger matin, midi et soir jusqu’à la fin.

À plus gang. En passant, il vous reste quelques jours pour me donner pour le Movember! Visitez mon Mo Space!! Merci!

mardi 22 novembre 2011

Pull Ups, essence, vol-au-vent

C’était ma tournée de commissions de ce soir. Je trouvais la séquence intéressante à partager. À titre indicatif, je n’ai pas trouvé de Pull Ups de nuit dans les deux pharmacies que j’ai visitées. Dire que je les croyais spécialisés.

Le Movember bat son plein. En fait, les moustaches sont absolument florissantes, spectaculaires. Certains sont beaux quand même, mais d’autres… ouf. Il y en a quelques-uns qui n’inspirent rien de mieux qu’un éclat de rire [méchant]. Toujours est-il que, outre de nombreuses séances d’impression de chandail, de la publicité, de la sollicitation, nous n’avons presque rien fait pour en arriver, avec nos 39 Mo Bros (dont deux Mo Sistas), à dépasser 1000 $ en dons. N’est-ce pas génial? D’ailleurs, si vous avez une folle envie de donner quelques-uns de vos précieux bidous juste avant Noël, vous êtes les bienvenus sur mon Mo Space.

À la fin du mois, on fera un Mo Party, à 6 h 30 le matin dans un resto proche du bureau, puisque c’est un mercredi, et on remettra les honneurs qui se doivent à toutes ces belles et majestueuses moustaches. Je vois même certains candidats dans ma tête, dans l’allée des célébrités…

Un Mo Bros du département électrique a justement mangé avec nous ce midi et, honnêtement, il avait tellement l’air ridicule avec sa moustache que j’étais incapable de le regarder sans m’étouffer avec mon dîner. Sans doute que la persistante odeur de crotte de chien qui accompagnait ce spectacle a contribué à figer ce moment dans ma mémoire. Mais je ne pourrai plus jamais le regarder sans voir cette image, et sentir le doux parfum…

Revenons sur ladite odeur. Il est fort peu probable qu’il y ait réellement eu crotte de chien dans la salle à dîner du bureau. Il y a toujours la faible probabilité que les personnes assises proches de moi aient des résidus sous leurs chaussures, chose qui me dégoûterait parce qu’il me semble impossible de ne pas sentir la chose. L’autre option serait que le dîner de quelqu’un sente la crotte. Ouache. Dans tous les cas, l’odeur m’a coupé l’appétit.

Bon, assez de blabla. Il ne reste que huit jours au Movember. La société tend à ridiculiser les hommes et à les réduire pour compenser tout ce que la femme a vécu, mais ce mois-ci, c’est leur mois, alors soyez solidaires, soyez généreux!!

Merci!

lundi 7 novembre 2011

Alerte au pneu!

Qu’elle est thématique, cette Emia! En novembre, elle parle du Movember, et des pneus d’hiver! Mais non, je vous ai tous eus. Ceci n’a strictement rien à voir avec les pneus d’hiver. En fait, un peu, oui, parce que quelque part dans l’histoire, j’ai pris rendez-vous pour les faire changer, mais ce n’est en rien notre sujet principal parce que si ça avait été le cas, j'aurais mis le tout au pluriel.

Je risque d’être la cible de moqueries suite à ce texte, puisque le tout a déjà commencé aujourd’hui, mais je me risque tout de même à raconter, pour me libérer.

J’avais bien senti que mon véhicule, mon Civic adoré (Oui, au Saguenay, on dit « un » et non « une » quand on parle d’un véhicule de marque Honda, modèle Civic, sauf René. René reviendra tout à l’heure dans l’histoire), n’avait pas toute sa forme, qu’il n’avait le doux roulement que je lui connaissais. Je pose l’hypothèse que tout a commencé quand le dos d’âne de ma rue a soudainement pris du ventre, le même jour où ça a frotté par terre quand je l’ai enjambé (en voiture, mais je ne trouvais pas de terme équivalent).

Toujours est-il qu’on m’a gentiment avisée que j’avais un pneu mou quelque part autour de 7 h 30 ce matin. Ça arrive. Il était vraiment mou. Je suis donc passée au garage, avant d’aller à l’usine, pour faire gonfler ledit pneu, et en profiter pour prendre rendez-vous pour mes pneus d’hiver (voilà). On m’a dit que j’avais sans doute une crevaison (lente) et bla bla bla. C’était il y a douze heures et mon pneu est encore viable.

Quand je suis revenue au bureau, vers 11 h, il y avait beaucoup de gens qui s’informaient de l’état de mon pneu. Beaucoup trop. J’ai pensé que mes amis en avaient rajouté, pour rire du fait que je n’avais pas remarqué l’état de la chose et qu’ils faisaient comme si tout le monde le savait. Jusqu’à ce que je vois mes courriels, dont un adressé à TOUS les employés, avec pour titre « Civic noire – numéro de plaque » et pour contenu quelque chose comme « Très basse pression dans pneu avant droit. À bon entendeur, salut!!! », avec TROIS points d’exclamation. C’était René. Wow. À tous. Incluant le président. La réceptionniste. Les étudiants assignés aux numérisations. TOUT LE MONDE. Plus de cent trente personnes qui s’en torchaient ont su que mon pneu était dégonflé. Dieu merci, tous se sont contentés d’être heureux qu’il ne s’agisse pas de leur véhicule.

Les envois « À tous » étaient bloqués à mon précédent emploi. Pour cette raison. Le type en question a cette tendance à nous « spammer » comme ça. Je me souviens d’un autre dans lequel il cherchait un aimant. Vous pouvez vous imaginer tous les courriels de niaiseries qui ont été échangés par la suite…

Loin de moi l’envie de lui répondre, avec toute la planète en copie : « Il manquait 10 lb d’air dans mon pneu, René. Il se peut que j’aie une crevaison. Peut-être pas non plus. Pneu-t-être pas, devrais-je dire? Je compte sur toi pour évaluer la vitesse de dégonflement, selon tous les paramètres pertinents (kilométrage, température, vitesse, quantité d’essence dans le réservoir, etc.)? J’espère presque qu’il sera encore dégonflé demain. Ce serait drôle, non? Non.

dimanche 6 novembre 2011

Blogue-t-y, blogue-t-y pas?

Il était une fois moi, qui avais fait un genre de démission de mon blogue, pour les raisons semi-obscures. Puis, il était encore une fois cette même moi-même, qui avait soudainement des choses à écrire, mais sans que ce soit nécessairement des choses intéressantes. Puis, il y avait cette autre moi qui se disait que, dans le pire des cas, c’est MON blogue, et j’en fais bien ce que je veux. Si je ressens le profond désir d’écrire un ramassis de n’importe quoi écrit n’importe comment, je peux bien, n’est-ce pas?

La première semaine de Movember est complétée. Cette belle fin de semaine, outre de nous avoir permis d’insérer le premier suppositoire à notre fils, a sans doute rendu majestueuses certaines moustaches. En fait, je suis un peu fébrile d’arriver au bureau demain et de voir toute cette virilité.

J’ai deux pools de hockey cette année et je dois me confesser, ce n’est pas super. Je suis 9e sur 15 dans mon pool d’amis et 11e sur 15 dans mon pool de bureau. Pas chic. Une chance que j’ai des enthousiastes qui me font des soirées de trois points, parce que je me balancerais sans doute en bas de la chaine alimentaire. La saison est encore jeune, vous me direz, et je devrai vous donner raison, mais ma douleur reste réelle. J’exagère encore, semble-t-il.

Le prix littéraire de la nouvelle Radio-Canada fermait la semaine dernière et, contre toute attente, j’ai réussi à pondre un petit coco, tout petit. Je l’ai à peine senti passer. L’avantage est que c’est plus facile, mais l’inconvénient est que ça nourrit peu, un petit œuf. Je pourrai donc me consoler en me disant que, au moins, j’aurai essayé. Dès que je serai absolument certaine d’avoir échoué, je vous mettrai ça ici, que vous puissiez constater par vous-même que ce n’était pas l’idée du siècle.

Aujourd’hui, Marcus était malade. Tout a commencé cette nuit, vers 3 h, quand il s’est mis à tousser, tousser, tousser… Il toussait tellement qu’il était incapable de respirer entre chaque fois. Il était un peu paniqué et moi, beaucoup. Sa voix était très rauque. Je me suis donc couchée avec lui pour le calmer. Puis, il s’est rendu jusqu’au matin. Ensuite, son état s’est dégradé, amélioré, dégradé, amélioré. Après son bain, alors qu’il courait à 100 km/h derrière son Thomas le train, nu, en riant, je me suis dit qu’il allait mieux. Nous n’avons pas pris de chance, il a eu une pilule à fesses. Non, ne me demandez pas pourquoi une pilule à fesse décongestionne le nez. Faites confiance, comme moi. En tout cas, elle pue, la pilule à fesse, et avant même d’avoir pris son trou.

Comme il faisait très pitié, aujourd’hui, nous lui avons acheté le film « Cars 2 ». Puis, on l’a regardé. Mon avis, puisque ce blogue en est un de critique (n’est-ce pas?), c’est qu’il est trop petit pour l’apprécier. Il a accroché sur une séquence de deux minutes à peine, où Flachémi (Flash McQueen) et Mater vont réveiller et faire renverser un ÉNOOOOOOOOOOOOORME tracteur, qui « pète » tellement fort que le gazon arrache. On lui a remis une bonne dizaine de fois. Sinon, ce n’est pas pour les minus comme lui.

La fin de semaine prochaine, je me lâche lousse. Moi, oui moi, je vais à Montréal. À Saint-Eustache, en fait, mais je passe par Montréal avant. Toute seule. Presque comme une grande, à l’autobus près. Je me sens tellement « wild ». J’y crois encore à peine. Deux dodos pas dans mon lit, sans mes hommes, sans mes chats, sans mon cocon.

C’est assez long tout ça. Je finis en vous disant : Pensez à moi pour le Movember!!

mardi 1 novembre 2011

Movember 2011 – volume 1


Aujourd’hui, c’était un grand jour. Outre une troisième opportunité pour moi d’aller respirer des gaz toxiques pendant toute une journée dans un centre de coulée, c’était le premier novembre. Chez STAS (entreprise où je travaille), c’était… spécial.

Quelques collègues, qui avaient déjà fait un « défi moustache » en avril dernier, ont mentionné le Movember. De fil en aiguille (quelle expression insignifiante), ils se sont gonflés à bloc et, en date du 20 octobre dernier, nous étions cinq enthousiastes à nous être inscrits sur le site web. Seulement cinq… Hier, nous étions dix-neuf et, cet après-midi, lors de la photo d’équipe officielle, nous étions trente-trois inscrits!! Wow! Et une fille s’est incrustée sur la photo sans être inscrite, sans doute attirée par les projecteurs.

Tous les gars sauf ceux inscrits le jour même étaient rasés de près. Oui, le Movember est le mois de la moustache, mais l’esprit du mouvement, et je cite, est (FAQ tirée du site web) :

« DO I HAVE TO START CLEAN SHAVEN?

Yes, Movember is for one month only! Head starts are not allowed and go against the spirit of Movember.


C’est donc dire que tous se devaient de partir de zéro. Me voilà donc surprise, en ce premier jour, de voir Patrick Lalime déjà arborer la moustache. Je suis sceptique.

En furetant sur le site, j’ai aussi découvert que la Mo Sista, soit Mélanie et moi, se doit de faire tourner les têtes lorsqu’elle passe quelque part. Elle se doit d’être bien habillée… Ce n’est pas ma faute, aujourd’hui, j’allais en usine!!! Demain, ce sera mieux, promis!

Pour en revenir aux hommes, les vedettes de cette initiative, j’aurais eu envie de faire des prédictions, à savoir qui va tenir et qui va lâcher, mais je ne veux pas être prophète de malheur. Je vais être bonne et naïve et croire que le 17 novembre, lors du prochain 5 à 7, ce sera une superbe parade de moustaches, et les trente-quatre moustachus auront tenu le coup!!

L’avantage avec ce “projet”, c’est que la pousse de la moustache est progressive, donc qu’il sera plus facile de s’habituer à les voir comme ça. Ça fait penser aux photos d’employés affichées sur les murs qui datent des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Chic!!

Je me demande vraiment, se peut-il que je me surprenne à trouver certains hommes plus beaux avec une moustache? Ça reste à voir. Je prévois vous informer des progrès de mon équipe quelques fois pendant le mois et, si j’ai la permission, je mettrai peut-être des photos…

En attendant, je vous invite à visiter mon Mo Space, à le coter et à faire un don. Il n’y a pas de don minimum. Vous pouvez me donner à moi, ou à mon équipe, au choix!

Merci d’avance et à tous, BON MOVEMBER!!!