Il était une fois moi, qui avais fait un genre de démission de mon blogue, pour les raisons semi-obscures. Puis, il était encore une fois cette même moi-même, qui avait soudainement des choses à écrire, mais sans que ce soit nécessairement des choses intéressantes. Puis, il y avait cette autre moi qui se disait que, dans le pire des cas, c’est MON blogue, et j’en fais bien ce que je veux. Si je ressens le profond désir d’écrire un ramassis de n’importe quoi écrit n’importe comment, je peux bien, n’est-ce pas?
La première semaine de Movember est complétée. Cette belle fin de semaine, outre de nous avoir permis d’insérer le premier suppositoire à notre fils, a sans doute rendu majestueuses certaines moustaches. En fait, je suis un peu fébrile d’arriver au bureau demain et de voir toute cette virilité.
J’ai deux pools de hockey cette année et je dois me confesser, ce n’est pas super. Je suis 9e sur 15 dans mon pool d’amis et 11e sur 15 dans mon pool de bureau. Pas chic. Une chance que j’ai des enthousiastes qui me font des soirées de trois points, parce que je me balancerais sans doute en bas de la chaine alimentaire. La saison est encore jeune, vous me direz, et je devrai vous donner raison, mais ma douleur reste réelle. J’exagère encore, semble-t-il.
Le prix littéraire de la nouvelle Radio-Canada fermait la semaine dernière et, contre toute attente, j’ai réussi à pondre un petit coco, tout petit. Je l’ai à peine senti passer. L’avantage est que c’est plus facile, mais l’inconvénient est que ça nourrit peu, un petit œuf. Je pourrai donc me consoler en me disant que, au moins, j’aurai essayé. Dès que je serai absolument certaine d’avoir échoué, je vous mettrai ça ici, que vous puissiez constater par vous-même que ce n’était pas l’idée du siècle.
Aujourd’hui, Marcus était malade. Tout a commencé cette nuit, vers 3 h, quand il s’est mis à tousser, tousser, tousser… Il toussait tellement qu’il était incapable de respirer entre chaque fois. Il était un peu paniqué et moi, beaucoup. Sa voix était très rauque. Je me suis donc couchée avec lui pour le calmer. Puis, il s’est rendu jusqu’au matin. Ensuite, son état s’est dégradé, amélioré, dégradé, amélioré. Après son bain, alors qu’il courait à 100 km/h derrière son Thomas le train, nu, en riant, je me suis dit qu’il allait mieux. Nous n’avons pas pris de chance, il a eu une pilule à fesses. Non, ne me demandez pas pourquoi une pilule à fesse décongestionne le nez. Faites confiance, comme moi. En tout cas, elle pue, la pilule à fesse, et avant même d’avoir pris son trou.
Comme il faisait très pitié, aujourd’hui, nous lui avons acheté le film « Cars 2 ». Puis, on l’a regardé. Mon avis, puisque ce blogue en est un de critique (n’est-ce pas?), c’est qu’il est trop petit pour l’apprécier. Il a accroché sur une séquence de deux minutes à peine, où Flachémi (Flash McQueen) et Mater vont réveiller et faire renverser un ÉNOOOOOOOOOOOOORME tracteur, qui « pète » tellement fort que le gazon arrache. On lui a remis une bonne dizaine de fois. Sinon, ce n’est pas pour les minus comme lui.
La fin de semaine prochaine, je me lâche lousse. Moi, oui moi, je vais à Montréal. À Saint-Eustache, en fait, mais je passe par Montréal avant. Toute seule. Presque comme une grande, à l’autobus près. Je me sens tellement « wild ». J’y crois encore à peine. Deux dodos pas dans mon lit, sans mes hommes, sans mes chats, sans mon cocon.
C’est assez long tout ça. Je finis en vous disant : Pensez à moi pour le Movember!!
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