mardi 30 novembre 2010

Celui qui donne aux pauvres prête à Dieu…

Sans être particulièrement connaisseuse, j’aime bien utiliser des proverbes, lorsque la situation l’exige. Souvent, ils sont « cul-cul » mais souvent aussi, ils sont justes à propos. Même si je n’ai jamais vraiment compris le sens de « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » ou bien « Qui a les mains froides a le cœur chaud » (ne perdez pas votre temps à m’expliquer, je comprends plus que je ne veux le faire croire), il y en a que j’aime bien. Contrairement à mon chum, je ne les charcute pas (un jour, je vous écrirai un billet là-dessus, ça vaut de l’or).

Pour vous mettre dans le contexte, c’était dimanche. Un dimanche en apparences ordinaire. Pourquoi en apparences? Parce qu’en fait, au fond de moi, il y avait quelque chose de différent… En fait, hier, ou samedi, je ne me souviens plus, les fils se sont touchés dans mon cerveau et j’en ai eu marre des tiroirs embourbés. Quoi? Oui, j’ai regardé dans mes tiroirs de vêtements et j’ai paniqué. Je suis comme ça, moi. Traineuse, traineuse, traineuse et soudainement, le chaos me monte à la tête et le couperet passe.

J’ai commencé doucement, par le tiroir de la cuisine, qui contient des guenilles, des serviettes à vaisselle, des bavettes et autres morceaux de tissus ayant comme mission première l’absorption. Ne vous inquiétez pas, les couches sont rangées ailleurs. Ce tiroir, quoi que facile à gérer, étant donné l’aspect géométrique presque parfait de son contenu, a un « handicap ». En effet, souvent, le soir, nous entendons le tiroir s’ouvrir de lui-même et le lendemain, il est sens dessus dessous. Vous l’aurez deviné, j’ai un chat qui aime le confort douillet d’un tiroir dans lequel elle aura elle-même creusé un nid à son image. C’est bien mignon la première fois mais les poils sur la vaisselle et le pliage en double, très peu pour moi.

Ensuite, je me suis attaquée à ma chambre, à mon bureau trois tiroirs. J’ai commencé par le tiroir du haut : les sous-vêtements. Trois piles : poubelle, beau « stock », stock de nuit.

Puis, ce fut le deuxième tiroir, celui des hauts à manches courtes. Au départ, deux piles : À donner, à garder. Ajout d’une troisième pile : Poubelle. Comme les items de type « Je ne l’aime plus mais c’est encore mettable » s’accumulaient à un rythme inquiétant, que c’était la plus grosse pile, j’ai donc ajouté une autre catégorie : À garder pour une autre grossesse. Honnêtement, je ne sais pas comment je verrai la chose rendue là, mais pour l’instant, cette pile comble un besoin. Donc, tout mes hauts à manches courtes mettables mais dont la simple vue me donne des haut-le-cœur iront avec mes vêtements de maternité. La culpabilité de jeter mes choux gras? Quelle culpabilité?

Une fois le tri complété, que restait-il dans ce tiroir? Oh my god… Trois Tee-shirt de fin de semaine (à motifs, dont deux identiques), un chandail pour travailler d’une couleur impossible à agencer et six camisoles dont trois noires… Et trois tellement trouées qu’elles ne sont bonnes qu’à porter en-dessous de quelque chose d’autre… mais quoi? En tout cas, point de remords à ma prochaine séance de magasinage. Ah, parlant de cela, j’ai ajouté à ce tiroir aussi le haut en tissus indéfinissable rouge (à texture plastique) que j’ai acheté vendredi dernier pour le party de Noël (c’est beau, malgré ma description).

Troisième et dernier tiroir, les manches longues. Là encore, trois piles : À donner, à conserver, à jeter. Heureusement, j’avais deux chandails presque neufs. Et bien des débardeurs (et plus rien pour mettre en-dessous). Ce fut donc une soirée bien utile. Sans compter que j’ai aussi fait une partie de la garde-robe. Comme, à la fin, la pile des choses à donner était plus qu’impressionnante, j’ai eu encore une bourrasque de culpabilité. Encore cette histoire de choux gras… Mais, heureusement que la raison m’a ramenée sur terre, ainsi que la pensée sociale. Quoi de mieux que donner une seconde vie à tous ces vêtements encore corrects? Les pauvres seront bien contents de les avoir, j’en suis certaine.

La conclusion? La plupart des items qui sont allés aux pauvres sont neufs. Pourquoi? Et les morceaux qui ont eu droit à la poubelle, c’était mes préférés. Comme quoi on ne porte que les vêtements qu’on aime. Il y a fort à parier que les items qui ont eu un « sursis » y passeront au prochain tour, sans pour autant avoir été portés… Et la surconsommation dans tout ça? J’y reviendrai peut-être dans un autre billet. Sans doute en fait.

Pour l’instant, j’ai autre chose à faire, mais je reviendrai. Oui, oui, je reviendrai.

Merci de votre fidélité. J’en profite pour vous inviter à devenir membre, ou à me joindre sur Facebook, et à inviter vos amis à le faire. Sur ce, bonne semaine!

lundi 29 novembre 2010

Écrire

J’écris, présentement, je sais. Mais ce que je voudrais, au plus profond de moi, c’est écrire plus, mieux. Pourtant, ce que je fais de bien, ce que je fais de mieux, n’est certainement pas ce que j’ai envie de faire. Toutes ces anecdotes, ces tranches de vie, c’est bien beau, mais je voudrais faire mieux. Mais de quoi ai-je donc envie, sacrebleu? J’aurais envie de fiction, de chassé-croisé, de mystère, je suspense. J’en suis incapable. J’essaie, j’essaie. Quand ce ne sont pas les temps de verbes qui m’étranglent, ce sont les idées qui manquent. Des pages, des pages et encore des pages et soudainement, plus rien. Pas d’intrigue, pas de but, pas de fin. Je suis une histoire sans fin, un conte inachevé.

On dit souvent que l’on est ce que l’on fait… Suis-je donc aussi vide que mes écrits? Je ne le crois pas, pourtant. J’ai un style bien à moi, ma propre façon de formuler mes phrases, d’aligner mes mots, de les choisir… Mais l’écriture n’est pas faite que de mots… Oui, mais non. Il doit y avoir quelque chose derrière ces mots. Une idée, un tracé, un message, une solution.

Je lis des textes fabuleux, exceptionnels parfois. Je me nourris de toutes ces idées folles si bien mises… Mais je suis un peu jalouse aussi. Alors que certains ne font que pester contre le message, moi, je m’extasie devant l’enveloppe. J’ai envie de vous donner un exemple concret. Voici donc QcFan. Le type en question est un vrai génie. Il est capable, par une plume imaginative et bien mise, de créer des scandales dans un milieu où les gens sont frileux, soupe-au-lait. Pour lui, le sport n’est qu’un prétexte pour écrire et être lu.

Revenons à moi. Non. Mon cerveau s’est arrêté. Je n’ai plus rien à dire. C’est peut-être parce que je suis en train d’écrire trois billets en même temps…

Je vous laisse là-dessus.

samedi 27 novembre 2010

Ouf

Un ami a eu la gentillesse de me faire un beau logo rien que pour moi, un logo ToutaPropos. Il y a déjà un moment que j’ai envie de changer mon image, de travailler ma page en entier, pour intégrer ma bulle, qui est déjà sur mon Facebook d’ailleurs. Ce soir, je me suis mise à la recherche d’un nouveau modèle, me disant que ce serait facile…

J’ai donc trouvé un modèle intéressant, moins drabe, moins nuancé que mon modèle actuel, qui m’ennuie profondément. Le tout était fuchsia sur fond blanc, et les coins carrés (on m’a dit que les coins ronds sont passés de mode) et c’était très bien. J’ai donc, avec l’aide de mon amoureux, fait le « transfert », le grand saut… Ouf. Dieu merci, nous avions fait une copie de sauvegarde! C’était beau, mais il y avait plein de liens en anglais qui ne menaient nulle part et d’autres qui n’étaient plus là. Sans compter que la mise en page était devenue moche!

Je devrai donc me contenter de cette apparence pendant encore un temps. À moins que je n’aie un éclair de génie d’ici là. Ne vous en faites pas, je vous tiendrai au courant!!

Petite tranche de vie comme ça, le mouvement Movember, qui soutient la recherche sur le cancer de la prostate, ou quelque chose du genre, tire à sa fin. En gros, les hommes qui voulaient démontrer leur implication n’avaient qu’à se laisser pousser la moustache. Si vous ne le savez pas, je suis type « poil ». J’aime les hommes barbus et raisonnablement poilus. Je dois avouer que certains supporteurs du Movember devraient garder leur moustache, parce qu’elle leur va à merveille. Renaud Lavoie et Hal Gill pour ne citer que ceux-là.

Sur ce, bonne soirée.

mercredi 24 novembre 2010

Elle

Elle n’était pas telle que je la connaissais. Elle n’était certainement pas mieux, mais était-elle pire? Je ne le savais pas encore. Jusqu’à ce que je le sache. À une autre époque, nous étions presqu’égales. J’étais inférieure, bien-sûr, comme tout le monde, mais nous étions au moins du même côté. Maintenant, je suis devenue une simple sous-couche de la société.

Le temps a passé, les choses ont changé, le vent a tourné, je suis devenue sage, mieux, meilleure et elle, a pourri. Encore plus.

Méchante, vilaine, hautaine, prétentieuse, snob, injuste, braillarde, elle l’était déjà mais maintenant, elle l’est encore plus. Devenue maîtresse dans l’art de traiter les autres comme des moins-que-rien. Si moi je suis snob, elle, est le sommet universel du snobisme.

Le syndrome de l’ego démesuré? Encore trop faible pour la décrire.

L’humour? Interprété comme une attaque personnelle à coup sûr et instantanément reviré contre l’émetteur de la blague. Sauf si la blague est lancée par une personne qui a la chance, ou pire, le malheur d’être dans ses bonnes grâces. Je les plains, ces pauvres.

Il y a de ces gens qui nous dérangent, mais qui ne sont qu’une simple mousse qu’on enlève d’un pantalon sans même se donner la peine d’avoir une opinion, un sentiment à ce propos. Il y a ces autres par contre qui sont comme un pincement intense de la peau entre des doigts moites et raides, la sensation est insupportable, rien n’y fait. La patience ne tient plus, on ne pense qu’à ça, on veut que ça arrête, et vite. Une fois que c’est passé, la douleur s’estompe, tranquillement, selon la durée et l’intensité du pincement, pour ne devenir qu’un souvenir désagréable, qui remonte à la surface au moindre petit pincement, si inoffensif puisse-t-il être.

Elle, elle est comme ça.

lundi 22 novembre 2010

L’esprit humain est complètement fou

Ce soir, alors que la folle heure du souper était entamée, que je courais de tous les côtés depuis mon entrée dans la maison, que le petit était assis dans sa chaise haute, tout triste parce qu’il s’est fait mal au bras, et qu’il semblait à mettre bien plus que le client en demandait, j’étais debout et je lui préparais une fourchette garnie de poulet aux champignons (tellement de détails, c’était bon, en passant) quand soudainement, un gros « BOUM ».

C’est tout. Un boum sourd et la maison a tremblé. Outre mon cœur qui voulait sortir de ma poitrine, mes jambes qui flageolaient, ma respiration accélérée et le regard de mon chum qui était aussi ébahi et interrogateur que le mien, c’était rien que ça. Ma première pensée : quelque chose est tombé sur la maison. Moi, normalement si articulée, si « parlante », tout ce que j’ai trouvé à dire (à mon chum) c’est : « Va voir. Et fais attention. » Étrangement, tous les voisins étaient aussi figés dans leur vitrine, semblant chercher la même chose que nous. Ce n’était donc pas sur notre demeure. Ouf. Si c’est chez le voisin, c’est bien triste, mais ce n’est pas chez nous.

Après que mon adorable amoureux ait fait le tour, rien. Il est donc revenu s’asseoir à table, pendant que mon cœur n’était toujours pas remis de sa peur. Oui, j’ai vraiment eu peur. Comme ce n’était rien qui était tombé sur la maison, ou de la maison, mon esprit a vagabondé entre d’autres théories.

Un avion qui s’est écrasé? J’espère que c’était dans un champ!

Un météorite? À quoi servent les astronomes si ce n’est à surveiller ça?

Un attentat? Si on n’est pas en sécurité dans notre région, où le serons-nous?

Un accident de machinerie lourde sur le boulevard? Est-ce que ça aurait vraiment tremblé jusqu’ici?

L’explosion des nouvelles pompes à essence sur le même boulevard? Il y aurait des flammes jusqu’ici et il n’y en avait pas.

Mais qu’était-ce donc, bordel?

Comme nous écoutons la station de radio la plus « underground » de la région, et que les animateurs ont un « scanner » de police, nous avons haussé le volume d’un cran et mis de l’emphase sur les « Minou, arrête de chigner! » (Parce que notre fils avait mal au bras, en plus de sa mèche encore courte de rhume qui achève) parce qu’il enterrait la radio.

Apparemment, le bruit ne s’était pas limité à notre quartier parce que les appels fusaient de toutes parts, de toutes les municipalités et les arrondissements près de chez nous. Untel appelait de la ville voisine pour dire qu’il pensait qu’un tracteur avait heurté sa maison, pour qu’un autre renchérisse de l’autre extrémité pour dire qu’il avait vu une boule de feu. Je n’étais donc pas la seule à avoir l’imagination fertile!

Étrangement, les policiers n’étaient pas mieux informés, ils erraient dans la ville, ne sachant pas quoi chercher, ni où. Quelle situation étrange!

L’émission de radio, qui s’intitule « le nom de la station » -SPORT a loupé son mandat, pendant toute l’heure, ce ne fut que des appels de partout pour dire qu’eux aussi l’avaient senti, et ce qu’ils avaient pensé que c’était, point de sport, ou si peu. Au début, c’était drôle, à la fin, ça commençait à faire « ti-peuple ». À force d’entendre des gens dirent d’où ça venait, j’ai fini par conclure que c’était près de ma garderie… très près… et j’ai appelé. Normalement, je ne suis pas trop curieuse, ou je fais semblant de ne pas l’être, parfois, et ça me satisfait, mais là, c’était intenable.

Alors que ça sonnait… sonnait… j’ai même osé imaginer le pire… me demander où j’enverrais mon garçon si jamais… Mais ça a répondu! Ouf. C’est moins sensationnel mais tellement rassurant! J’ai alors eu droit à un inventaire précis de toutes les usines proches, de la station de biogaz au « ramasseux » de poubelle, en passant par l’exterminateur de bibittes. Comme elle spéculait autant que moi, et que je trouvais son imagination plutôt conservatrice, j’ai coupé court à la conversation et ai repris mes activités, me disant que j’en entendrais parler demain, au pire.

J’ai donc oublié temporairement la chose, ai poursuivi la routine, et me suis rendue jusqu’à mon match de hockey. Qui a mal tourné d’ailleurs. Quelle horreur! Et là, soudainement, j’y ai repensé. Comment avais-je pu oublier ça? Je me suis donc ruée sur internet et y ai tapé, dans le moteur de recherche « Explosion NOMdeMAville ». Surprise! Pas tant en fait. Quelle déception. Moi qui m’étais faite toutes sortes de scénarios rocambolesques… J’aurais dû me douter que ce ne serait rien! Ou si peu!

Finalement, des employés d’une compagnie de dynamitage brûlaient des boîtes de carton dans un brûleur. Ils ont fini leur tâche et lorsqu’ils étaient bien loin, le brûleur a explosé. Comme ça. J’ai tout de même des questions.

Comment se fait-il que les employés n’aient contacté personne après l’explosion? Ce sont les autorités qui ont dû chercher la source.

Pourquoi brûler des boîtes de carton? Recyclage, non? Bonne question.

Un brûleur proche d’un entreposage de dynamite? Bonne idée.

Finalement, j’ai vraiment hâte de voir les photos du cratère demain. Vous voyez à quel point l’esprit humain aime se raconter des peurs? C’est fou. En tout cas, j’aurai eu une bonne frousse.

dimanche 21 novembre 2010

Toy Story

Après avoir passé une charmante fin de semaine de trois jours (obligée), la deuxième de file, nous avons (mon chum) décidé de se procurer de façon « économique » les trois volets de la populaire trilogie (pléonasme?) de films d’animation « Toy Story ». Notre petit amour est encore jeune, il aura un an et demi dans deux semaines, mais il est très allumé. Comme il était déjà l’heureux propriétaire d’un livre jouet du troisième volet, le concept ne lui était pas inconnu.

C’est donc après avoir écoulé toutes les options disponibles pour divertir ce charmant petit bonhomme, véritable usine de morve depuis trois jours, expert dans l’art de la mèche courte, récemment séparé de la patience, que nous lui avons mis le premier des trois. Sans être particulièrement facile à comprendre pour un inconnu, nous arrivons tout de même à décoder ce qu’il nous dit, quand nous connaissons bien le contexte. C’est vague? Pour lui, « papo », « pabo », « tato », « babo », sont des mots très distincts. Pour moi, c’est très clair… quand il me pointe l’image dans un livre. Ben oui! Léo a un très beau « babo ». Il pêche dessus. Dans son livre de contes, il y a plein de « tato », avec des hautes tours et des princesses d’enfermées dedans. Et que dire du « papo » de cowboy de Woody dans Toy Story?

Quand le film a commencé, qu’il a vu bouger tous ses « amis », ceux qu’il voit, immobiles dans son livre, il a figé. Normalement, il n’a qu’une seule vitesse (même malade), c’est au « fond », mais là, il est resté assis dans sa chaise au moins cinq minutes. Si son derrière était bien étampé, ce n’était pas le cas de son index, qu’il pointait, bien droit, vers ses « amis » à l’écran, à mesure qu’il les reconnaissait. Comme je vous l’ai dit, il faut connaître le contexte…

Dans le film, le cowboy s’appelle Woody. Pour lui, pas de doute possible, c’est Bobby. Et son ami le dinosaure, c’est Zaure (proche quand même). Et quelle joie de s’écrier « Tatate! » à la vue de Monsieur Patate et d’émettre un ronflement nasal très malvenu avec ce rhume (des bulles!) à la vue du cochon. Quant aux petits extraterrestres verts à trois yeux, il les désigne d’un nom à plusieurs syllabes, trois ou quatre (c’est variable), sauf que nul ne sait ce qu’il raconte, sauf lui. L’important, c’est qu’il les reconnait, et qu’il est content de les voir. Comme les personnages vont, viennent, parlent, bougent… nul besoin de m’épivarder sur la joie qui régnait pendant le visionnement.

La joie s’est éteinte avec ce petit garçon fatigué à 7 h précises, alors que je lui ai proposé, comme ça, d’aller faire dodo, et qu’il m’a prise au mot, s’en allant gaiement vers sa chambre, à pleine vitesse, en répétant « dedo?! » sur un air mi-interrogatif, mi-exclamatif (comme le démontre mon choix de ponctuation).

Si vous saviez combien de livres nous avons feuilletés, à répéter et à se faire répéter des mots, parfois étonnamment bien prononcés malgré le degré de difficulté, comme « kangourou » ou complètement indéchiffrables, comme « rhinocéros », qui semble être le frère des extraterrestres à trois yeux…

Fait cocasse? Le cri du caniche blanc est le même que celui du mouton, et le poméranien est en fait un cochon d’inde (« dinde »), toujours selon lui. Son animal préféré? Le mammouth, sans hésitation, même s’il est en train de se faire égorger par des smilodons (tiges aux dents de sabre). Quoi? Égorger? Les français n’ont pas de pudeur, même dans les livres pour enfant. C’est sans doute pour cela que dans le même livre, ils expliquent que les chiens aiment se rouler dans leur crotte avant d’aller chasser, avec image à l’appui…

À bientôt!

jeudi 18 novembre 2010

Le temps ne fait rien à l'affaire : quand on est con, on est con

Avertissement : Le début du texte pourra vous donner l’impression que j’ai envie qu’on pleure sur mon sort (ou encore que c’est ce que je fais) mais ce n’est qu’une mise en situation.

Quand j’étais très jeune, enfant, tout près de cinq ans (je sais, je suis encore jeune, mais ça dépend des points de vue), je n’étais pas très « populaire », si on peut utiliser ce mot pour cet âge. Je me faisais taquiner, ridiculiser, mais rien de trop sérieux. J’étais un peu « toutoune », je parlais fort et j’étais grande, ce qui me faisait un peu passer pour une attardée… Je ne m’en formalisais pas encore parce qu’à cet âge, la distinction entre le bien et le mal est encore vague, et pleurer n’est pas encore mal vu.

Plus tard, pas trop quand même, vers 6 ou 7 ans, alors que j’entamais le primaire, dans un village (ça vous paraît peut-être superflu comme information mais non), je ne me faisais plus « taquiner » mais plutôt « écoeurer ». La différence? Un taquin c’est moins con qu’un écoeurant, n’est-ce pas? (Ici, le masculin est utilisé uniquement dans le but d’alléger le texte…). J’étais encore plus bouboule et j’avais une opinion, et très peu d’amis parce que déjà, j’étais excellente à l’école (village, souvenez-vous). Plus le primaire avançait, plus j’étais optimiste (je n’avais toujours pas beaucoup d’amis et n’étais toujours pas populaire, et un peu révoltée vers la fin…) parce que je voyais le secondaire arriver à grands pas, et que je quitterais mon village pour aller au PEI (École Internationale, là où les gens ne coulent pas et où le décrochage n’est qu’un mythe) « en ville ». Le secondaire, c’était la cour des grands et les grands, ils « n’écoeurent » pas, hein?

Étrangement, ou sans surprise, selon votre degré de naïveté, ce fut pire. Bien pire. J’étais encore bouboule, boutonneuse et laide. Il y avait l’autobus avec bien des déchets de la société (village, remember?) qui vont à l’école « en ville » parce qu’ils sont des cas « problèmes » (ou qui sont en secondaire 3, 4 et 5). Résultat? On m’a tiré les cheveux, mis de la gomme dedans, lancé des mouchoirs morveux, fait des « jambettes », traitée de tous les noms et on m’a même suivie à la sortie pour Dieu seul sait quoi me faire. Merci mon Dieu (encore lui?), j’étais la première maison sur le coin alors même si tout le monde descendait là, il me suffisait d’aller juste assez vite…

Ensuite, l’été entre le secondaire 2 et le secondaire 3, nous sommes déménagés dans le village voisin, celui juste avant la « ville ». J’étais optimiste, je me disais que là, les gens seraient moins cons. Non. C’était aussi un village et les gens se connaissaient, se côtoyaient. Ce fut d’ailleurs la pire période de ma vie « sociale ». On m’a menacée, battue et humiliée. Je suis alors passée de bouboule à squelette. Comme ça, par miracle. J’étais toujours boutonneuse et laide, et bonne à l’école mais au moins, les surnoms précédés de « grosse » ne fusaient plus de toute part. Parfois, les gens en groupe riaient de moi, ils se rassemblaient pour le faire, et pour rire d’autres personnes aussi (je me suis mise à angoisser dans les endroits publics). J’ai survécu, tout en forgeant mon caractère, ma personnalité. Le Cégep se pointait déjà, au loin, et les gens du Cégep, c’était presque des adultes, n’est-ce pas?

Là, ce fut bien moins pire. Presque tranquille. On me lançait encore des insultes parfois, mais presque uniquement quand j’avais des contacts avec les gens des villages (ceux qui m’avaient écoeurée). Sinon, je faisais mon petit bonhomme de chemin. C’était réglé. Les séquelles étaient là, et profondes, mais j’avais la paix (et toujours peur dans les foules). D’autres ne l’avaient pas par contre, cette paix. Pas grave, suivrait l’Université, et là, c’est du sérieux.

Rendue là, j’étais une belle jeune femme, qui se fond aisément dans la masse. Mais les gens cons étaient toujours là. La naïveté s’était estompée depuis un moment déjà et j’avais compris, avec désespoir, que vieillir ne rendait pas les cons moins cons. Ce fut encore plus vrai le jour où, à 18 ou 19 ans, j’ai rencontré chez McDo à la sortie du billard, un gars qui m’avait écœurée « solide » pendant bien des années. Je ne l’avais pas trop remarqué, ou ignoré, je ne me souviens plus et là, il a lancé, avec la même voix et le même ton complètement insignifiant qu’avant : « Heille, c’est muffin au son! » Quoi? Il me traitait comme ça quand j’avais 13 ans?

Étrangement, cette fois, il n’a pas eu l’air « cool ». Celui qui avait été si respecté avait soudainement l’air d’un parfait imbécile et, pourquoi? Parce qu’il était resté pareil. On ne m’a plus jamais « écœurée ». Je pensais ne plus jamais voir ça, surtout pas en milieu de travail. Des adultes supposément responsables. Moi, personnellement, je ne l’ai plus vécu.

Cette semaine, quelqu’un, quelque part, une connaissance, a appris que des gens, ses collègues de travail, se regroupaient sur les heures de lunch pour rire de lui, le « harceler », le détester, fouiller dans sa vie privée, « jouer » dedans. Tous des gens que la trentaine a déjà décorée, qui travaillent (évidemment) et même, qui ont des enfants, pour certains. Pourtant, ils ont tenté (ou l’ont fait, je ne suis pas dans la peau de la victime) de lui détruire sa vie. Pourquoi? Parce que le gars est enthousiaste, éclaté, bruyant, de « party » et eux, ça les dérange. Comme mon intelligence a déjà dérangé.

Honnêtement, c’est la chose la plus ridicule que j’ai entendue. Pendant toute ma vie (jusqu’à maintenant), j’ai cru que ça passerait. Maintenant, je sais que c’est faux. Les gens qui sont cons, le sont, tout simplement.

Avec mes « antécédents », mon passé de perpétuel souffre-douleur, ma fausse « couenne » dure, mes démons, mes craintes, je suis devenue (en fait, je pense que je l’ai toujours été, mais là, c’est pire) intolérante à ce genre de connerie. La connerie, dans son autre définition, celle de choses drôle, insensée et inoffensive, fait partie intégrante de ma vie, et j’en ai besoin. L’autre, la mauvaise, me désole.

Le pire, c’est que ces gens, les cons ne se trouvent pas cons et n’ont pas particulièrement intérêt à l’être. Personne n’a intérêt, vous avez raison, mais c’est comme si un gros roux qui fait de la calvitie, ou encore un maigrelet qui est incapable de trouver une fille parce qu’il est trop con (justement) ou qu’un autre gars qui est incapable de sortir en public sans se souler comme un animal (et donc se ridiculiser) se mettait à « blaster », à être mesquin, méchant, injuste avec quelqu’un qui est intelligent, talentueux, plus beau qu’eux et socialement intégré juste « comme ça ». Bon, ici le « comme ça » rime avec jalousie mais ce serait ironique, non?

C’est comme si toutes celles qui m’ont tant traitée de grosse avaient aujourd’hui le derrière large comme une voiture et vivaient au crochet de la société, ou travaillaient encore dans un dépanneur à 30 ans. Ce serait vraiment… ironique.

Ce qui devait être un billet bref et une introduction à mon histoire fut plutôt un grrrrrrrrrrosse tranche de vie. Je vais bien, rassurez-vous!

Une petit toune, pour finir? Prenez le temps de lire les paroles...

mercredi 17 novembre 2010

Un mercredi qui dégoutte

J’étais supposée écrire un beau billet sur quelque chose en particulier. Je vous en avais même parlé. Pourtant, je ne l’ai pas fait. En fait, oui, il est écrit, mais je ne le publierai pas. Pourquoi? Le sujet était dur et il aurait pu faire mal ou peur à certaines personnes de mon entourage. Il s’agissait d’une interruption de grossesse. Tard. Mais je n’en dirai pas plus, sinon que c’est aujourd’hui que mon ami et sa conjointe vivent leur drame. J’aurais tant voulu que toute la douleur que j’ai eue en le sachant leur en enlève juste un tout petit peu. Mais ce n’est jamais le cas. La douleur est un peu comme l’amour, elle ne se divise pas, elle ne fait que se multiplier.

En ce qui me concerne moi, personnellement, je suis au travail, sur mon heure de dîner, et je bois un chocolat chaud fade, mais chaud, au doux son de la pluie qui cliquette dans ma fenêtre. J’ai une pensée pour mes bas doux roses et mes pantalons de pyjama. J’espère qu’eux de même. Mon bureau est un chantier, un bordel pour être précise, tellement qu’on dirait que j’ai du travail jusqu’aux oreilles. On dirait.

Je suis présentement dans une période où le calme est facultatif. J’ai toutes sortes de « rendez-vous » par-ci, par-là, qui, même s’ils sont de courte durée, me pompent toute mon énergie et ne cessent de me trotter dans la tête. Je dors relativement longtemps la nuit, autour de sept heures, mais le matin, le lever du corps est particulièrement pénible. Ce matin, par exemple, j’avais mon chum moulé dans mon dos et ma femelle (chat) moulée dans mon cou. Vous devinerez que j’étais sur le côté. La chambre était noire et froide alors quand le radio s’est allumé au son du « il est 6 h 4 » de Myriam Ségal, j’avais le cerveau engourdi. Le chat ne voulait pas bouger et mon chum, fidèle à lui-même, ne s’est pas réveillé tout de suite. Résultat? J’ai dû m’extirper en me glissant vers le haut, jusqu’à ce que je sois complètement assise sur mon oreiller. Ce moment a étrangement concordé avec le réveil du chum et le lever du chat. Coudonc.

Mon fils lui, était bien de bonne humeur. Il me nommait tous ses amis avec sa suce dans la bouche, comme pour me les faire deviner. Tellement mignon! C’est fou ce qu’il m’oblige à être de bonne humeur le matin, même quand je n’en ai pas envie.

Sur une autre note, je cherche désespérément des sujets de Minute éducative mais je suis un peu à plat. J’ai toujours mon idée du système métrique mais j’ai un blocage. Ça viendra peut-être plus tard. Si vous avez quelque chose, ne vous gênez pas!

Finalement, je pensais en avoir bien long à vous dire mais non. Outre que les Canadiens sont en feu, que Price est surprenant, que Markov est sans doute sorti pour la saison, encore, je ne sais plus. Et de toute façon, si ça vous intéresse tant, vous êtes sans doute adepte de mon autre blogue…

À bientôt. Je dois travailler.

lundi 15 novembre 2010

Oui ou non?

Fait étrange, je veux écrire un billet, quelque chose en particulier, qui est presque tout réfléchi dans ma tête mais, on dirait que je ne suis pas prête. Pour faire une histoire courte, j’ai appris quelque chose de très triste aujourd’hui et ça m’a fait beaucoup de peine. Ça ne me touche pas personnellement mais ça m’a quand même trotté dans la tête toute la journée. J’ai envie d’écrire à ce sujet mais c’est lourd, très lourd. Je vais tenter d’y parvenir demain, sur mon heure de dîner, et j’espère sincèrement rendre justice à la situation.

Je ne pourrai pas m’empêcher d’écrire là-dessus, mais du même coup, je ne veux pas que les personnes concernées lisent mon billet. Alors comme disent les français, « j’ai le cul entre deux chaises ». Satisfaire égoïstement mon besoin d’écrire, ou les respecter et ne pas le faire. Mais dans tous les cas, je doute sincèrement que la personne que je connais me lise. Est-ce que ça me donne automatiquement le droit? Bonne question. Je dormirai là-dessus.

À moins que je sorte mes plus beaux mots, mes plus belles phrases pour que tout se fasse en douceur? Ce pourrait être une option intéressante. Sur ce, c’est tout pour ce soir.

Merci d’être là, d’être patient et de revenir!

dimanche 14 novembre 2010

Résolutions et autres trucs

Je viens de finir de plier trois quart de tonne (métrique) de linge et ça m’a fait penser que, à un certain moment, dans un passé plus ou moins défini, j’avais pris la « résolution » de toujours plier le linge à mesure qu’il sortait de la sécheuse. Je m’étais même convaincue en énumérant tous les avantages qu’il y avait à une telle pratique, soit :

- - Pas de froissage

- - De la chaleur douillette (pour les saisons froides, les 3)

- - Pas d’accumulation

- - Un sentiment de fierté.

Je vous jure qu’après la conversation que j’avais eue avec moi-même, j’étais réellement convaincue. Pourtant, je viens de plier un panier en strates. La couche du fond était du linge de petit garçon (incluant les maudites débarbouillettes), la couche du milieu était des serviettes, beaucoup de serviettes, et la couche du dessus, du délicat, c’est-à-dire des bobettes (à moi) et des boxeurs. Ça m’a pris plus de 45 minutes et je vous jure, je torche. Outre mon trouble obsessionnel compulsif qui veut que les piles de serviettes soient parfaitement rectangulaires et que les boxeurs soient triés par modèle et/ou motifs et/ou séance de magasinage, je vais vite. J’ai le temps de penser à ma méthode de tri en triant les autres morceaux, les « miscellaneous ». J’y pense, je suis un peu tordue de m’en faire pour la perfection du pliage quand je suis plutôt bordélique comme personne.

Je pensais donc à toutes les autres « résolutions » que j’ai envie de prendre. Pour moi, ce n’est pas limité au premier janvier, en fait, je n’en prends jamais en début d’année. Je me contente de décider des choses à tout moment. Je flanche presque tout de suite de toute façon. Pour être franche, j’ai réussi une chose. J’ai développé l’habitude de passer la soie dentaire. Ça fera bientôt un an que je passe le fameux fil dentaire à tous les jours. Je n’en ai pas sauté une. Si seulement je pouvais faire de même avec le dessert et l’entraînement… Et le ménage… Et si je réussissais à parler moins, tout le temps, pour ne rien dire… Ah. Je suis encore jeune, j’ai le temps de me reprendre.

Parlant de parler, j’ai envie de me laisser aller, tant qu’à avoir sauté l’entraînement aujourd’hui et à avoir mangé du dessert… Je suis tannée des gens qui demandent « Comment ça va? » juste pour qu’on leur demande combien ils vont. Voilà, je vous fais une résolution « live » : Je ne lis plus entre les lignes! Vous voulez me confier quelque chose, me dire que ça ne va pas, me demander quelque chose, me faire un reproche, ou « WHATEVER »! Ben dites-le donc directement. Ne me faites pas une façon de cochon, ou pire encore, un air bizarre indéchiffrable. Je vais la grève : JE NE DÉCHIFFRE PLUS! Bon, comme la plupart de mes lecteurs sont des gens qui n’existent pas vraiment (façon de parler, je vous adore), ça ne vous touche pas vraiment, mais ça me fait tellement de bien!

Sur ce, j’ai une (maudite) liste de cadeaux de Noël à finir (encore) et des recettes de dessert à sortir pour m’y mettre sous peu. Bye là!

vendredi 12 novembre 2010

Grand ménage

Jour du souvenir, reporté. En fait, c’était hier, le 11 novembre, mais pour les rares entreprises chez qui c’est férié, c’est aujourd’hui. Je travaille pour l’une d’elle. Chanceuse? Je ne sais pas, j’y pense encore. Aujourd’hui, faute de me souvenir ce pour quoi je suis en congé, je me suis rappelé ce que c’était qu’être à la maison, seule avec mon fils, toute une journée.

Il y a maintenant cinq petits mois (ou longs mois, c’est selon) que je suis de retour à la réalité économique de notre siècle, donc que je travaille. Je ne vous mentirai pas, c’est complètement fou de travailler à temps complet avec un enfant (et j’en veux d’autres), mais c’est comme ça. De 16 h à 19 h, c’est la course. Je cuisine, on soupe, on donne le bain, on joue, on rit, puis c’est l’heure du dodo pour le petit. Ensuite, c’est café et « éfouérage » sur le divan pour s’abrutir devant la télé, et écrire.

Maintenant, mon fils n’est plus ce qu’il était il y a cinq mois. Il ne marche pas (il a marché pendant quelques temps, mais ça ne va plus assez vite), il court sans arrêt et il dit des mots. Tous plus mignons les uns que les autres. Je vous ai déjà parlé des papignes, mais il y a aussi « Tatat » (Monsieur Patate) et « Tatam » (pour hippopotame). En quoi ces mots lui sont-ils utiles? Je n’en sais fichtrement rien, tout ce que je sais c’est que je lui nomme tout ce qui est dans les livres et dans la maison, mais que c’est lui qui choisit lesquels sont « disables ». Je vous épargne le reste.

C’était magique ce matin. Alors qu’il mangeait sa collation, j’ai décidé de lui dire que je l’aimais, mais sur un ton accusateur. Lui, il l’a trouvée très drôle, celle-là. Je répétais encore et encore : « Je t’aime! » et lui, répondait en hurlant « Tèteigne!!! » (je t’aime) et en riant. J’en avais les larmes aux yeux. J’ai même eu droit à un bisou baveux plein de morceaux de Shreddies (céréales) mous. C’est fou à quel point le « manger mou » et mélangé ne nous dérange plus avec un jeune enfant.

Toujours est-il que, il dort présentement, et je me suis rendue compte qu’il y avait de la graine au pied carré sur le plancher! Ouf. Et du poil aussi. Des graines, du poil, mais qu’ai-je donc fait de ma soirée d’hier? Rien, justement, sauf peut-être regarder le match de hockey. Je n’ai certainement pas torché la maison. Et ça parait!

Mais pourquoi donc dire « torcher » plutôt que « faire mon ménage »? Excellente question. La réponse le sera tout autant, promis. « Faire mon ménage » a une sonorité un peu trop gentille, enthousiaste à mon oreille. « Mon », en plus, laisse entendre que je le fais presque par plaisir. Ce qui n’est pas le cas. « Torcher », par contre, rend justice à l’ampleur que la tâche a dans ma tête.

Tout à l’heure, alors que je torchais un peu, regroupant les surprenants tas de poils, graines et croquettes de chats, j’ai pensé au concept de « grand ménage ». Ma mère commençait à en parler deux mois avant de le faire. Deux par année, un avant l’hiver, un avant l’été. Malgré tout, ce concept ne m’a jamais collé à la peau. J’entretiens à mesure. En grande partie grâce à ma femme de ménage. Jamais je n’irais jusqu’à sacrifier des précieuses fins de semaines pour torcher dans tous les racoins de la maison!

L’image mentale que vous vous faites de ma maison doit être absolument dégoûtante. Pourtant, je vous jure, ce n’est vraiment pas si pire! En fait, je fonctionne par court-circuit. Quand je pète un plomb parce que j’en ai marre de voir telle ou telle pièce (ou garde-robe, ou armoire) sens dessus dessous, je règle le cas. Ainsi, la maison n’est jamais toute propre en même temps mais c’est moins long.

Mine de rien, pendant que j’écrivais, ou plutôt que je réfléchissais à ce que j’écris, j’ai « ramassé » le coin de bureau. En fait, j’ai trouvé un panier vide dans lequel j’ai « sacré » tous les papiers qui trainaient. En réalité, ce n’est pas plus propre mais au moins, ça en a l’air!

mercredi 10 novembre 2010

Environnementalement parlant

Je planifiais vous écrire (encore) un billet pour me plaindre de mon manque d’inspiration quand soudainement, ma fabuleuse laveuse s’est manifestée, me laissant savoir que son contenu était fin prêt à passer à l’autre cuve, celle qui sèche. Je me suis donc élancée, constatant du même coup l’alarme de haut niveau de ma vessie, pour aller m’exécuter, tout en me questionnant sur ce que je pourrais bien vous raconter. La porte de la laveuse n’était pas ouverte que j’étais déjà fixée (la porte est vitrée, alors j’ai vu le contenu : les couches de mon fils). Parlons environnement.

Ado, j’étais plutôt portée sur l’écologie. Mais qu’est-ce que l’écologie au juste? Est-ce le bon terme? Je n’ai pas vraiment envie de faire la recherche et en fait, ce mot ne me rappelle que mon enseignant d’écologie de secondaire 1, Denis Je-ne-me-souviens-plus-quoi, qui avait une coupe Longueuil (1995, c’était légal) et qui avait posé comme mannequin dans un catalogue, ou une revue, ou je ne me souviens plus non plus. Déjà, de raccourcir pour « écolo », ça sonne déjà plus grano. Disons donc qu’à l’époque, je me souciais de l’état de mon environnement. Encore là, le terme est large, mais vous comprenez, n’est-ce pas?

Le recyclage commençait tout juste à être à la mode, le compostage aussi, et j’étais dans la vague. Je pestais contre tous ceux qui jetaient leurs déchets par terre et je triais religieusement le recyclage à chaque semaine, parce que mes parents n’étaient pas très coopératifs (le bac bleu aurait tellement été plus utile pour y mettre de la terre ou des feuilles mortes…) et que j’étais en crise d’adolescence, donc je clamais mon existence (entre autre) par le recyclage. Chacun sa méthode. À cette époque, j’étais ado, influençable et, même si je me sentais vieille et autonome, j’étais jeune et ignorante. Je croyais donc systématiquement tout ce qu’on nous disait (école, télé, journaux, pas d’internet…) à propos de la couche d’ozone, de l’environnement.

Maintenant, à 28 ans, j’ai évolué, Dieu merci. Dans toutes les sphères de ma vie, en plus. Je suis maintenant capable de penser toute seule, comme une grande fille, et d’élaborer moi-même ma façon de penser. Malheureusement, il y a des gens qui n’en seront jamais capables. Je les plains. Ou je les envie. Je ne sais pas trop parce que j’ai élaboré une théorie selon laquelle les gens « stupides » sont plus heureux que la moyenne des gens. Mais on en reparlera plus tard, si j’y repense.

Donc, pour revenir à mon sujet principal, mon implication environnementale a évolué avec les années, mes opinions sur le sujet aussi. (Il faut le faire, commencer à parler du sujet dans le cinquième paragraphe…)

Avant, je pensais que nous étions les responsables, à tous points de vue, de l’état de la couche d’ozone, du réchauffement de la planète et je croyais dur comme fer à toutes les actions concrètes qu’on proposait, aussi connes et extrémistes soient-elles. Maintenant, je vois la chose autrement. J’en suis même à me demander si ce n’est tout simplement pas le cycle de la vie qui est comme ça. Et si c’était déjà tout prévu, ce réchauffement, les catastrophes naturelles? La planète n’était pas polluée quand les dinosaures sont disparus! Ne m’insultez pas, on ne fait que jaser. Je peux bien penser ce que je veux, de toute façon.

Je recycle. Tout le temps. Ou presque. En fait, je suis de la génération recyclage donc, quand je vide une boîte de céréales ou de mouchoirs, je ne me pose même pas la question à savoir si je recycle ou non, ça va directement dans le bac, dehors. Après avoir passé quelques jours à traîner sur le comptoir…

En général, je rince les contenants de « mouillé » (ben oui, je gaspille de l’eau) et je les mets aussi dans le bac. Pourquoi «en général »? Vous allez peut-être rire mais, quand je me sens persécutée par le monde entier, c’est souvent les contenants de yogourt dont le fond commence à avoir de la barbe ou les bocaux de mayo pas rincés qui paient pour cela, ils vont sans hésitation… dans la poubelle. Ben oui, quand je veux me venger de l’univers, je « pitche » mon recyclage dans la poubelle. Hiiiiiii, toute une délinquante.

Je composte aussi. L’été. Je sais que je pourrais continuer mais, fouillez-moi pourquoi, quelque part à la mi-octobre, le bac de compost (celui qu’on laisse dans la maison) se retrouve sur la galerie, plein, et on ne va le vider qu’au printemps. Le contenu fait peur. J’imagine qu’on sature après 6 mois. C’est mieux que rien.

Comme vous le savez, j’utilise des couches lavables. Wow, ça c’est vraiment écolo! L’idée du siècle! Je vous dis que mon petit loup est mignon à croquer avec sa couche noire avec un signe de pirate sur les fesses! Ce qu’il y a de vraiment « vert » avec les couches lavables, c’est qu’on les lave à l’eau chaude de deux à trois fois semaine, et on leur fait faire deux tours dans la sécheuse (du bambou, ça ne sèche pas très vite) pour être bien certain qu’elles absorbent. Par contre, on n’envoie pas des milliers de couches dans les dépotoirs. On choisit son combat : gaspiller de l’eau, qui passerait son chemin de toute façon, et de l’électricité, ou engorger les dépotoirs. Je ne regrette pas mon choix. Et mon garçon ne sent pas constamment le pipi. Super.

Finalement, là où mon petit côté environnementaliste a mangé la volée de sa vie? Dans mon choix de carrière. Maintenant que je suis une adulte, que j’ai l’intelligence et le « pouvoir » de tout changer, de faire de notre monde un monde meilleur, je travaille de pair avec la plus grosse multinationale du coin à polluer toute la région. Et je suis payée pour. Il faut choisir son combat, n’est-ce pas?

lundi 8 novembre 2010

Courriel indésirable

Aujourd’hui, lundi, fut une drôle de journée. Pas drôle dans le sens d’amusant, oh non, mais plutôt dans le sens de bizarre. Pas bizarre dans le sens de paranormal, mais bizarre dans le sens de « pas cernable ». Au réveil, il faisait clair. Changement d’heure, il faut bien que ça ait des avantages parce que sinon, c’est la galère. Le petit voudrait se coucher à 18 h 15 et les chats nous regardent, incrédules, dès 18 h, se demandant pourquoi ils ne peuvent pas se mouler sur nos genoux tout de suite.

À 16 h 30, déjà, c’était la nuit. Entre les deux, toute une journée de travail. Des tuyaux, des tuyaux, des tuyaux. Sur papier. Parfois, je vais rendre visite aux tuyaux dans l’atelier, la « shop », mais pas aujourd’hui. Quand je ne suis pas d’excellente (ou simplement bonne, ou même neutre) humeur, j’essaie d’éviter les gens au maximum, question de ne pas trop montrer mon mauvais jour. Ce mauvais jour est plutôt collant, ces derniers temps.

Pourquoi (encore) cette morosité? Un événement, puis un autre, puis un autre, puis un dîner en solo, puis une étrange douleur sous le poumon droit, le foie, comme l’a supposé B, mon collègue, la vision de son sourire édenté (perdre un bout de dent « artificiel » en croquant dans une clémentine, faut le faire quand même), on m’a fait passer pour menteuse (si j’ai bien une qualité, c’est l’honnêteté), le stress d’une rencontre à venir et puis un vilain pâté chinois qui ne voulait pas décongeler. Sinon, mon fils, de la même humeur que moi, apparemment, a su me faire passer à autre chose. Il avait un de ces coqs sur la tête à son arrivée!

Ah, j’oubliais, le pire, on m’a « spammé » mon hotmail. Quoi? J’ai reçu un courriel de Pool Expert, avec un drôle de titre et j’ai cliqué sur la petite fenêtre qui est apparue et soudainement, 8 courriels au titre… compromettant puis, des amis qui me demandaient de quoi je parlais dans ce drôle de courriel. Hmmm. Toujours est-il que, depuis, pas moyen d’aller voir sur hotmail si j’ai des courriels. Si j’ai « spammé » d’autres amis. C’est gênant.

J’ai changé mon mot de passe, celui que je trainais depuis bien des années (je sais, c’est mal, mais c’est juste un hotmail…). Je ne m’y habituerai jamais. Comme mon NIP de carte de débit. Je l’ai changé quand on a cloné ma carte, il y a trois ans, et j’ai dû le rechanger cette année (j’ai repris l’ancien) parce que je ne m’y habituais pas. Qui sait, je ferai peut-être la même chose avec le mot de passe. Je l’aimais.

Demain est un autre jour. Un jour un peu plus court que les autres, côté travail. Je ne sais pas dans quoi je me lance, mais je me lance dans quelque chose. Parlant de se lancer, je compte m’inscrire, sous peu, à des cours (peut-on appeler cela des cours?) de yoga. Ne me reste plus qu’à trouver LE cours. Paraît-il que l’instructeur fait toute la différence. Je le crois. Peut-être cette activité me permettra-t-elle d’être moins… sèche?

On dit qu’il est mal de dire ce que l’on pense même lorsqu’il est pertinent de le faire. Ça blesse les gens. Il ne faut pas froisser les gens, même s’ils vous traitent comme des moins-que-rien. Les gens peuvent vous froisser, mais de grâce, ne les froissez pas. Surtout pas s’ils ont l’âge d’être vos parents. À coup sûr, ils vous traiteront comme des bébés. Oh, suffit, on dirait que je déborde. Et mon chat qui hurle. Quelle excellente idée. Bonne nuit.

dimanche 7 novembre 2010

Après quatre jours, me revoilà

Il y avait longtemps que je n’avais pas écrit. Quatre jours. Pourquoi si longtemps? Une rencontre de marraines d’allaitement jeudi dernier, un souper entre amis vendredi, une soirée en amoureux hier et nous y voilà. J’aurais pu m’y mettre plus tôt, dès 19 h, mais il restait de la vaisselle à faire et j’ai aussi dû alimenter ma dépendance à la télévision. À tous ceux qui ne le savent pas, je suis une accro.

Mes vices (mes vis?), les téléséries américaines et le hockey. Pardonnez-moi, amants de la culture québécoise, mais je ne suis pas une adepte de ce qu’on fait au Québec. J’ai bien essayé mais je trouve que les États-Unis ont une douzaine de longueurs d’avance sur nous. C’est mon avis.

Ce que j’écoute qui est fait au Québec… Ne riez pas… Outre les merveilleux Marc Labrèche et Jean-René Dufort… (Je suis gênée) : L’Auberge du chien noir. Bon. Outre cela, présentement, c’est la saison 3 de Fringe et la saison 5 de Dexter qui me tiennent en vie.

Ouf, j’ai le Gala de L’ADISQ qui vit en même temps que moi et Marie-Mai vient de faire une performance. La chanson ne m’a pas plu et SA ROBE ÉTAIT HORRIBLE.

Étrangement, j’avais une tonne de choses à écrire mais plus rien ne me vient. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas suivi ma routine habituelle avant de m’y mettre, soit consulter Tempête de cerveau (faire mon rattrapage), fouiner un peu sur Facebook et perdre mon temps sur le site de RDS. C’est fait.

Juste une chose avant que je capitule, je vous ai déjà parlé de mon autre blogue, je pense, sinon : j’ai un autre blogue. En gros, c’est plus une communauté virtuelle, où les gens écrivent et les autres commentent. J’ai déjà eu plus de 800 vues et près de 100 commentaires sur un simple billet, même pas intelligent. C’est généralement bon pour l’ego.

Sur ce blogue, je ne me contente pas d’écrire, mais je lis les billets de mes « coéquipiers » et je les commente, lorsque j’en ressens le besoin. Vendredi dernier, c’est ce que j’ai fait. J’ai commenté un billet que je trouvais drôle et intelligent. J’ai aussi commenté le commentaire con d’un autre sur le même billet. Sur ce, je me suis un peu fait « varloper » par le type dont j’ai commenté le commentaire. Sur le coup, j’étais vraiment insultée et je me trouvais un peu fragile jusqu’à ce que je comprenne pourquoi ça m’avait autant ébranlée.

Moi, j’ai commenté son commentaire. Lui, m’a dit que j’étais ridicule. Moi. J’ai donc réalisé que je n’aime pas qu’on conteste mon intelligence. Je sais que je ne suis pas d’une intelligence supérieure, mais au moins moyenne. De toute façon, il faut être assez cave pour attaquer la personne plutôt que l’idée. Ce n’était pas la première fois mais cette fois m’a complètement assommée. J’ai donc décidé de faire la grève. Je pense même à tout sacrer là (l’autre blogue) C’est le festival des gens méchants qui ne comprennent pas l’humour. Bon.

Ce sera tout pour ce soir. Je vous promets un beau billet intelligent et/ou drôle sous peu.

En passant, bon retour au Québec, Tempête de cerveau (Lui).

mercredi 3 novembre 2010

Qu’ils aillent au diable!

Il me semble que, depuis trop longtemps déjà, je ressasse des histoires vagues d’attentes interminables par-ci, par-là, sans trop dire où je m’en vais. C’est vrai, j’attends quelque chose. Quelques choses même. Mais vous savez quoi? Rien n’arrive jamais alors j’ai pris une décision très importante qui, je le crois, va changer ma vie.

À partir de maintenant, je ne croirai plus les gens (certains, pas tous) lorsqu’ils me diront « Nous vous rappelons Madame » parce qu’entre vous et moi, à part les vendeux de systèmes d’alarme et les « agents » de Bell, la cote de retour d’appel ne fracasse rien (pour moi du moins).

Alors à moins d’un renversement de situation, quelque chose de gros et qui vaut la peine, vous ne m’entendrez (me verrez) plus radoter que j’attends tel ou tel coup de fil, ou courriel, ou même miracle.

Rien que de l’écrire, on dirait que ça me soulage. C’est ça où encore le fait que je sois allée passer ma haine à faire autre chose. Certains penseront sexe de par ma phrase précédente mais vous êtes à côté de la plaque. Alors que bien des femmes passent leur haine dans le sucre (moi la première, en général), ce soir, je l’ai passé dans les produits de beauté. En moins de dix minutes, que dis-je, trois, j’avais dépensé bien trop d’argent sur deux minuscules boîtes et une bouteille. Au moins j’ai acheté quelque chose pour mon chum là-dessus, un gel douche à l’odeur enivrante.

Le pire, c’est que je n’ai que deux crèmes, donc rien qui paraît. Demain, je ne pourrai pas être plus belle mais seulement mieux hydratée. Ma première crème contour des yeux à vie, ça se fête, non? Non. En effet. Si je suis si enthousiaste, c’est uniquement à cause des deux primes avec achat que j’ai eues. La belle vie, non?

Bon, avant qu’on s’étouffe tous dans un trop-plein d’intérêt pour mes produits de beauté, je vais aller me coucher. C’est fou comme je finis toujours mes billets à la même heure. Étrange.

mardi 2 novembre 2010

La notion du temps

La semaine dernière, mardi, j’ai eu une conversation téléphonique avec une personne (qui d’autre?). À la toute fin, avant de raccrocher, la personne m’a dit qu’on me recontacterait en début de semaine prochaine (cette semaine) par téléphone pour une bonne nouvelle ou par courriel pour une mauvaise. Toute la fin de semaine, j’ai élaboré toutes sortes de théories quant à la notion du temps. Je m’explique.

Si on dit « en début de semaine », on insinue forcément que la semaine se divise, en plus des sept jours que nous connaissons, en plusieurs phases. Ma vision des choses est la suivante : un début, jusque là ça va, un milieu, et deux fins. Quoi? Deux fins? Oui, deux fins. Laissez-moi finir!

Si j’étais LA personne en charge de définir de façon universelle les phases de la semaine, tout irait comme suit :

Début de semaine : de lundi 7 h à mardi 12 h (midi)

Milieu de semaine : de mardi 13 h à jeudi 12 h

Fin de la semaine : de jeudi 13 h à vendredi quand on s’en va du travail

Fin de semaine : de vendredi quand on a fini à dimanche soir quand on se couche

Bon, apparemment, ce n’est que ma vision à moi parce que nous sommes mardi soir, donc officiellement en milieu de semaine, et je n’ai toujours pas reçu l’appel ni le courriel. En fait, j’en attendais deux, de deux personnes différentes, en début de semaine, et tout indique qu’ils partagent la même vision des phases de la semaine.

Ce soir, en arrivant, j’espérais, sans en mettre trop, pour éviter LA déception, une tonalité intermittente du téléphone (qui indique un message sur la boîte vocale). Au son de ladite tonalité, j’ai eu les deux sentiments en même temps : soulagement ET déception. Normalement, c’est un OU l’autre mais avec moi, c’est souvent les deux. Je ne prends pas de chance. La chute est moins brutale.

Malheureusement, je ne pouvais pas prendre le message tout de suite, parce que j’avais un long souper à préparer pour mes hommes, en plus du lave-vaisselle à vider et je suis du genre à laisser le suspense durer, surtout quand ce n’est pas « urgent ». Finalement, ce n’était qu’Ameublement Tanguay qui voulait me dire que la garantie de notre lave-vaisselle était sur la fin et qu’il serait bien (pour eux, disons) qu’on envisage la garantie prolongée. Ben oui. Comme si c’était ça que je voulais, ce soir, parler de mon lave-vaisselle.

Finalement, je pense que c’est moi qui ai raison, et les gens qui ne m’ont pas encore appelée qui ont tort. C’est tout.

Bonne soirée!