Aujourd’hui, lundi, fut une drôle de journée. Pas drôle dans le sens d’amusant, oh non, mais plutôt dans le sens de bizarre. Pas bizarre dans le sens de paranormal, mais bizarre dans le sens de « pas cernable ». Au réveil, il faisait clair. Changement d’heure, il faut bien que ça ait des avantages parce que sinon, c’est la galère. Le petit voudrait se coucher à 18 h 15 et les chats nous regardent, incrédules, dès 18 h, se demandant pourquoi ils ne peuvent pas se mouler sur nos genoux tout de suite.
À 16 h 30, déjà, c’était la nuit. Entre les deux, toute une journée de travail. Des tuyaux, des tuyaux, des tuyaux. Sur papier. Parfois, je vais rendre visite aux tuyaux dans l’atelier, la « shop », mais pas aujourd’hui. Quand je ne suis pas d’excellente (ou simplement bonne, ou même neutre) humeur, j’essaie d’éviter les gens au maximum, question de ne pas trop montrer mon mauvais jour. Ce mauvais jour est plutôt collant, ces derniers temps.
Pourquoi (encore) cette morosité? Un événement, puis un autre, puis un autre, puis un dîner en solo, puis une étrange douleur sous le poumon droit, le foie, comme l’a supposé B, mon collègue, la vision de son sourire édenté (perdre un bout de dent « artificiel » en croquant dans une clémentine, faut le faire quand même), on m’a fait passer pour menteuse (si j’ai bien une qualité, c’est l’honnêteté), le stress d’une rencontre à venir et puis un vilain pâté chinois qui ne voulait pas décongeler. Sinon, mon fils, de la même humeur que moi, apparemment, a su me faire passer à autre chose. Il avait un de ces coqs sur la tête à son arrivée!
Ah, j’oubliais, le pire, on m’a « spammé » mon hotmail. Quoi? J’ai reçu un courriel de Pool Expert, avec un drôle de titre et j’ai cliqué sur la petite fenêtre qui est apparue et soudainement, 8 courriels au titre… compromettant puis, des amis qui me demandaient de quoi je parlais dans ce drôle de courriel. Hmmm. Toujours est-il que, depuis, pas moyen d’aller voir sur hotmail si j’ai des courriels. Si j’ai « spammé » d’autres amis. C’est gênant.
J’ai changé mon mot de passe, celui que je trainais depuis bien des années (je sais, c’est mal, mais c’est juste un hotmail…). Je ne m’y habituerai jamais. Comme mon NIP de carte de débit. Je l’ai changé quand on a cloné ma carte, il y a trois ans, et j’ai dû le rechanger cette année (j’ai repris l’ancien) parce que je ne m’y habituais pas. Qui sait, je ferai peut-être la même chose avec le mot de passe. Je l’aimais.
Demain est un autre jour. Un jour un peu plus court que les autres, côté travail. Je ne sais pas dans quoi je me lance, mais je me lance dans quelque chose. Parlant de se lancer, je compte m’inscrire, sous peu, à des cours (peut-on appeler cela des cours?) de yoga. Ne me reste plus qu’à trouver LE cours. Paraît-il que l’instructeur fait toute la différence. Je le crois. Peut-être cette activité me permettra-t-elle d’être moins… sèche?
On dit qu’il est mal de dire ce que l’on pense même lorsqu’il est pertinent de le faire. Ça blesse les gens. Il ne faut pas froisser les gens, même s’ils vous traitent comme des moins-que-rien. Les gens peuvent vous froisser, mais de grâce, ne les froissez pas. Surtout pas s’ils ont l’âge d’être vos parents. À coup sûr, ils vous traiteront comme des bébés. Oh, suffit, on dirait que je déborde. Et mon chat qui hurle. Quelle excellente idée. Bonne nuit.
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