mardi 30 novembre 2010

Celui qui donne aux pauvres prête à Dieu…

Sans être particulièrement connaisseuse, j’aime bien utiliser des proverbes, lorsque la situation l’exige. Souvent, ils sont « cul-cul » mais souvent aussi, ils sont justes à propos. Même si je n’ai jamais vraiment compris le sens de « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » ou bien « Qui a les mains froides a le cœur chaud » (ne perdez pas votre temps à m’expliquer, je comprends plus que je ne veux le faire croire), il y en a que j’aime bien. Contrairement à mon chum, je ne les charcute pas (un jour, je vous écrirai un billet là-dessus, ça vaut de l’or).

Pour vous mettre dans le contexte, c’était dimanche. Un dimanche en apparences ordinaire. Pourquoi en apparences? Parce qu’en fait, au fond de moi, il y avait quelque chose de différent… En fait, hier, ou samedi, je ne me souviens plus, les fils se sont touchés dans mon cerveau et j’en ai eu marre des tiroirs embourbés. Quoi? Oui, j’ai regardé dans mes tiroirs de vêtements et j’ai paniqué. Je suis comme ça, moi. Traineuse, traineuse, traineuse et soudainement, le chaos me monte à la tête et le couperet passe.

J’ai commencé doucement, par le tiroir de la cuisine, qui contient des guenilles, des serviettes à vaisselle, des bavettes et autres morceaux de tissus ayant comme mission première l’absorption. Ne vous inquiétez pas, les couches sont rangées ailleurs. Ce tiroir, quoi que facile à gérer, étant donné l’aspect géométrique presque parfait de son contenu, a un « handicap ». En effet, souvent, le soir, nous entendons le tiroir s’ouvrir de lui-même et le lendemain, il est sens dessus dessous. Vous l’aurez deviné, j’ai un chat qui aime le confort douillet d’un tiroir dans lequel elle aura elle-même creusé un nid à son image. C’est bien mignon la première fois mais les poils sur la vaisselle et le pliage en double, très peu pour moi.

Ensuite, je me suis attaquée à ma chambre, à mon bureau trois tiroirs. J’ai commencé par le tiroir du haut : les sous-vêtements. Trois piles : poubelle, beau « stock », stock de nuit.

Puis, ce fut le deuxième tiroir, celui des hauts à manches courtes. Au départ, deux piles : À donner, à garder. Ajout d’une troisième pile : Poubelle. Comme les items de type « Je ne l’aime plus mais c’est encore mettable » s’accumulaient à un rythme inquiétant, que c’était la plus grosse pile, j’ai donc ajouté une autre catégorie : À garder pour une autre grossesse. Honnêtement, je ne sais pas comment je verrai la chose rendue là, mais pour l’instant, cette pile comble un besoin. Donc, tout mes hauts à manches courtes mettables mais dont la simple vue me donne des haut-le-cœur iront avec mes vêtements de maternité. La culpabilité de jeter mes choux gras? Quelle culpabilité?

Une fois le tri complété, que restait-il dans ce tiroir? Oh my god… Trois Tee-shirt de fin de semaine (à motifs, dont deux identiques), un chandail pour travailler d’une couleur impossible à agencer et six camisoles dont trois noires… Et trois tellement trouées qu’elles ne sont bonnes qu’à porter en-dessous de quelque chose d’autre… mais quoi? En tout cas, point de remords à ma prochaine séance de magasinage. Ah, parlant de cela, j’ai ajouté à ce tiroir aussi le haut en tissus indéfinissable rouge (à texture plastique) que j’ai acheté vendredi dernier pour le party de Noël (c’est beau, malgré ma description).

Troisième et dernier tiroir, les manches longues. Là encore, trois piles : À donner, à conserver, à jeter. Heureusement, j’avais deux chandails presque neufs. Et bien des débardeurs (et plus rien pour mettre en-dessous). Ce fut donc une soirée bien utile. Sans compter que j’ai aussi fait une partie de la garde-robe. Comme, à la fin, la pile des choses à donner était plus qu’impressionnante, j’ai eu encore une bourrasque de culpabilité. Encore cette histoire de choux gras… Mais, heureusement que la raison m’a ramenée sur terre, ainsi que la pensée sociale. Quoi de mieux que donner une seconde vie à tous ces vêtements encore corrects? Les pauvres seront bien contents de les avoir, j’en suis certaine.

La conclusion? La plupart des items qui sont allés aux pauvres sont neufs. Pourquoi? Et les morceaux qui ont eu droit à la poubelle, c’était mes préférés. Comme quoi on ne porte que les vêtements qu’on aime. Il y a fort à parier que les items qui ont eu un « sursis » y passeront au prochain tour, sans pour autant avoir été portés… Et la surconsommation dans tout ça? J’y reviendrai peut-être dans un autre billet. Sans doute en fait.

Pour l’instant, j’ai autre chose à faire, mais je reviendrai. Oui, oui, je reviendrai.

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2 commentaires:

  1. Je suis chanceux, je n'ai rien à donner ni à jeter pour l'instant mais je serrais dû pour acheter de nouveaux vêtememnts parcontre.

    J'ai accepter ta page fecebook à l'instant. Tu reeconnaîtras ma photo. Bonne semaine ! ;)

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  2. SPM?!!! À chaque fois que j'achète de nouveaux vêtements, mon chum capote: Oussé que tu vas mettre ça?! J'ai de la difficulté à me défaire de mes vêtements c'est incroyable, mais je n'ai absoluement plus de place de rangement... même le garde-robe de l'entrée est taxé...

    Pour minou qui se couche dans les linges à vaisselle... mes sympathies!!!

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