J’écris, présentement, je sais. Mais ce que je voudrais, au plus profond de moi, c’est écrire plus, mieux. Pourtant, ce que je fais de bien, ce que je fais de mieux, n’est certainement pas ce que j’ai envie de faire. Toutes ces anecdotes, ces tranches de vie, c’est bien beau, mais je voudrais faire mieux. Mais de quoi ai-je donc envie, sacrebleu? J’aurais envie de fiction, de chassé-croisé, de mystère, je suspense. J’en suis incapable. J’essaie, j’essaie. Quand ce ne sont pas les temps de verbes qui m’étranglent, ce sont les idées qui manquent. Des pages, des pages et encore des pages et soudainement, plus rien. Pas d’intrigue, pas de but, pas de fin. Je suis une histoire sans fin, un conte inachevé.
On dit souvent que l’on est ce que l’on fait… Suis-je donc aussi vide que mes écrits? Je ne le crois pas, pourtant. J’ai un style bien à moi, ma propre façon de formuler mes phrases, d’aligner mes mots, de les choisir… Mais l’écriture n’est pas faite que de mots… Oui, mais non. Il doit y avoir quelque chose derrière ces mots. Une idée, un tracé, un message, une solution.
Je lis des textes fabuleux, exceptionnels parfois. Je me nourris de toutes ces idées folles si bien mises… Mais je suis un peu jalouse aussi. Alors que certains ne font que pester contre le message, moi, je m’extasie devant l’enveloppe. J’ai envie de vous donner un exemple concret. Voici donc QcFan. Le type en question est un vrai génie. Il est capable, par une plume imaginative et bien mise, de créer des scandales dans un milieu où les gens sont frileux, soupe-au-lait. Pour lui, le sport n’est qu’un prétexte pour écrire et être lu.
Revenons à moi. Non. Mon cerveau s’est arrêté. Je n’ai plus rien à dire. C’est peut-être parce que je suis en train d’écrire trois billets en même temps…
Je vous laisse là-dessus.
Faut pas trop t'en faire. Tu n'es pas la seule à avoir vécu le syndrôme de la page blanche. Moi-même il m'arrive de rester planté devant le clavier, le curseur clignotant sans arrêt, attendant peut-être qu'une lettre apparaisse enfin...
RépondreSupprimerMême les plus grands écrivains doivent pour un temps, mettre de côté leur plume parce que l'inspiration ne parvient plus à leur esprit. Enfin je crois...
Ne te laisse pas abattre. Attends le bon moment et tu verras, ça va finir par revenir... ;))
J'espère que ta panne sèche ne durera pas trop longtemps, j'aime te lire :P
RépondreSupprimerJe ne suis pas en panne sèche. Du tout. Au contraire. Mon blogue est en pleine santé. C'est pour écrire des choses plus soutenues que je manque d'inspiration. J'ai environ 5 billets en cours. Je vais.
RépondreSupprimerDésolée si je t'ai blessée, sache que tu n'étais pas visée par mon commentaire...
RépondreSupprimerOn sens que tu voudrais écrire des billets des plus des plus ...enfin moi aussi j'avais cette douce folie a mes débuts et parfois j'ai réussit maintenant je n'ai plus la même ambition .....maintenant j'écris pour ne rien dire ou presque ;).....l'important est que cela fait du bien
RépondreSupprimerau plaisir
;)
RépondreSupprimerOn sait ben, hein Marie-Ève!!! Vendue!!
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