mercredi 17 novembre 2010

Un mercredi qui dégoutte

J’étais supposée écrire un beau billet sur quelque chose en particulier. Je vous en avais même parlé. Pourtant, je ne l’ai pas fait. En fait, oui, il est écrit, mais je ne le publierai pas. Pourquoi? Le sujet était dur et il aurait pu faire mal ou peur à certaines personnes de mon entourage. Il s’agissait d’une interruption de grossesse. Tard. Mais je n’en dirai pas plus, sinon que c’est aujourd’hui que mon ami et sa conjointe vivent leur drame. J’aurais tant voulu que toute la douleur que j’ai eue en le sachant leur en enlève juste un tout petit peu. Mais ce n’est jamais le cas. La douleur est un peu comme l’amour, elle ne se divise pas, elle ne fait que se multiplier.

En ce qui me concerne moi, personnellement, je suis au travail, sur mon heure de dîner, et je bois un chocolat chaud fade, mais chaud, au doux son de la pluie qui cliquette dans ma fenêtre. J’ai une pensée pour mes bas doux roses et mes pantalons de pyjama. J’espère qu’eux de même. Mon bureau est un chantier, un bordel pour être précise, tellement qu’on dirait que j’ai du travail jusqu’aux oreilles. On dirait.

Je suis présentement dans une période où le calme est facultatif. J’ai toutes sortes de « rendez-vous » par-ci, par-là, qui, même s’ils sont de courte durée, me pompent toute mon énergie et ne cessent de me trotter dans la tête. Je dors relativement longtemps la nuit, autour de sept heures, mais le matin, le lever du corps est particulièrement pénible. Ce matin, par exemple, j’avais mon chum moulé dans mon dos et ma femelle (chat) moulée dans mon cou. Vous devinerez que j’étais sur le côté. La chambre était noire et froide alors quand le radio s’est allumé au son du « il est 6 h 4 » de Myriam Ségal, j’avais le cerveau engourdi. Le chat ne voulait pas bouger et mon chum, fidèle à lui-même, ne s’est pas réveillé tout de suite. Résultat? J’ai dû m’extirper en me glissant vers le haut, jusqu’à ce que je sois complètement assise sur mon oreiller. Ce moment a étrangement concordé avec le réveil du chum et le lever du chat. Coudonc.

Mon fils lui, était bien de bonne humeur. Il me nommait tous ses amis avec sa suce dans la bouche, comme pour me les faire deviner. Tellement mignon! C’est fou ce qu’il m’oblige à être de bonne humeur le matin, même quand je n’en ai pas envie.

Sur une autre note, je cherche désespérément des sujets de Minute éducative mais je suis un peu à plat. J’ai toujours mon idée du système métrique mais j’ai un blocage. Ça viendra peut-être plus tard. Si vous avez quelque chose, ne vous gênez pas!

Finalement, je pensais en avoir bien long à vous dire mais non. Outre que les Canadiens sont en feu, que Price est surprenant, que Markov est sans doute sorti pour la saison, encore, je ne sais plus. Et de toute façon, si ça vous intéresse tant, vous êtes sans doute adepte de mon autre blogue…

À bientôt. Je dois travailler.

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