dimanche 31 octobre 2010

Mes amis et mon bilan d’octobre 2010

Voilà, nous sommes le 31 octobre. 2010. Oui, c’est l’Halloween. Ou simplement Halloween comme disent les Français. Cette année, nous avons été des parents indignes, nous n’avons pas déguisé notre petit garçon. Pas de déguisement. Pas de photos de lui pour son deuxième Halloween. Nous avons d’ailleurs commencé épargner pour lui payer une thérapie lorsqu’il sera assez vieux pour comprendre.

En résumé, nous n’avons pas acheté une seule friandise, n’en avons point donné non plus et n’avons pas vu l’ombre d’un déguisement. La vraie vie. Mais nous avons fait une tarte au sucre. Pourquoi me donner la peine d’écrire sur le 31 octobre, alors? Parce que le mois d’octobre en a été un particulièrement difficile pour moi. Octobre a été un mois de déception. Pas amoureuse, pas maternelle. Autre.

Le mois finit bien. Aujourd’hui, ce fut, à une petite heure près, une magnifique journée. Mon garçon s’est levé de bonne humeur, ce n’est pas moi qui étais dans la piscine pour le cours de « natation » et nous avons eu une belle invitation surprise. Pour mettre dans le contexte, les cours de « natation », ce n’était pas mon idée. J’y avais pensé, dans une autre vie peut-être, mais je n’étais pas rendue assez loin dans ma réflexion pour prendre une décision. Une amie m’a « forcée ». Elle m’a dit, ce jour-là, et je cite : « T’as pas le choix de dire oui ». J’ai dit oui. Ce matin, ils nous ont invités à prendre un café après la piscine. Pourquoi pas? Je n’avais pas vu mon amie MR depuis bien trop longtemps (3 semaines peut-être).

Ce qui devait être une petite heure de socialisation des enfants s’est transformé en trois heures et demie de papotage. Mon fils, MM, aime aller chez son amie RF (ça va être compliqué tantôt avec les lettres). Dès qu’il entre dans la maison, il se rend directement dans le coin des jouets, il ne prend même pas le temps de se dévêtir. Nous avons bu un bon café Bailey’s et comme ça, tout d’un coup, il était midi. Nous avons décongelé une soupe aux lentilles pour les petits et ensuite, nous sommes allés chercher du «Take Out ». À 13 h 30, nous étions de retour chez nous, avec un souper de planifié pour vendredi et peut-être une soirée de filles d’ici là.

Pourquoi je parle d’eux? Nous en discuté en revenant, dans les cinq minutes de voiture, et ensuite dans la maison, mon chum et moi, et je les adore ces amis-là. Bien sûr, ce sont mes amis, c’est bien normal, non? Eux, c’est différent des autres. Nous sommes totalement opposés dans nos orientations de carrières, tous les quatre, il y a une bonne différence d’âge, et nous avons des personnalités très contraires. Mais nous sommes liés par nos enfants, qui ont quatre jours et douze livres (poids) de différence.

S’entendent-ils bien ensemble? Je ne sais pas, ils sont jeunes, c’est difficile à dire précisément mais ils se courent après et MM lui fait des coucous. Il lui vole son lait, elle lui donne son eau (pas très équitable…) et il essaie de lui mettre sa suce (à elle) en prenant bien soin de la tester quelques secondes avant. C’est mignon comme tout.

Qu’est-ce qui m’a tant marquée aujourd’hui? La simplicité de notre relation. C’est facile et confortable d’être amis avec eux. Nous avons toujours des choses à nous dire. Nous nous sentons chez nous chez eux, et je pense que c’est de même pour eux. Nous sommes encore là et c’est l’heure de manger? On cuisine, ou on mange des restes, ou on sort chercher quelque chose. Pas de fla fla, pas de problème, pas de gêne. Personne ne ressent le besoin d’impressionner l’autre. On s’aime tous les six. Et j’ai même le loisir de coller une petite fille, qui vient me voir pour se faire prendre, et qui est tellement légère que je la « swing » vraiment trop fort à chaque fois.

Je suis tellement sentimentale, je suis émue rien qu’en pensant à eux, et au fait qu’ils sont une sorte de famille, que nous devrons entretenir parce que mon fils n’aura jamais de cousins ou de cousines de son âge, parce que je suis enfant unique, entre autres. Ces gens-là, mes amis, ils représentent la gentillesse incarnée. Ils sont gentils, tout simplement. Trop, selon leurs dires, mais à mon avis, ils sont parfaits comme ça. J’aimerais être aussi gentille mais je suis comme je suis. Des fois, je suis… moyennement gentille. J’ai hâte à vendredi.

Bon, je voulais aussi faire un bilan de mon blogue. Voici mon vingt-quatrième billet du mois. Plus grand nombre de billets dans un mois à ce jour, après sept mois de blogue, et cinq mois de blogue intensifs. Je m’étais donné pour objectif d’écrire au moins quinze billets par mois, au minimum. Après quelques mois, ça m’a semblé beaucoup. J’ai donc diminué à dix. Ce mois-ci est un record personnel. Je ne compte pas répéter la chose nécessairement, et en écrire autant, parce que j’ai beaucoup de choses qui s’en viennent, les soirs, mais j’avoue que j’aime bien la cadence, et le résultat. Les lecteurs et lectrices que j’ai semblent devenir fidèles. Merci!

J’ai maintenant un logo pour Toutapropos. Il y aura un accent sur le « a ». J’ai donné carte blanche à l’ami qui m’a fait ça gratis. Je ne m’attendais pas à ça mais c’est bien mieux. J’ai hâte de refaire ma page. Bientôt. J’ai osé me faire un peu plus de publicité sur Facebook. J’ai « invité » des gens que je n’osais pas. Il faut oser.

Bon, mon billet n’est pas drôle, et c’est moins « moi ». Mais pour aujourd’hui, ce sera tout.

Vivement novembre et ses bonnes nouvelles. Je sens (et j’attends) un changement positif. J’ai (moyennement) confiance. Pensez à moi!

1 commentaire:

  1. Wow, je comprends tellement ce que tu expliques de ta relation avec ces amis..... garde-les précieusement car ils sont rares... très très rares.....

    RépondreSupprimer