mercredi 6 octobre 2010

La minute éducative 2 : Le chat

Le chat est un animal… surprenant. Certaines mauvaises langues diront qu’il est indépendant, imbécile, stupide, lâche, hypocrite ou même inutile. Moi, en tant qu’amie des chats (j’ai déjà entendu « Folle aux chats » aussi), et en tant que symbole d’éducation (pour les chats et mon fils… et pour vous), je vous dirai, tout simplement, que c’est faux.

En fait, le chat est tout sauf indépendant. Le chat est… sélectif. Vous le voyez souvent faire la fine bouche devant ses croquettes sèches ? Pourquoi en serait-il autrement avec la visite ? Ou avec vous-mêmes ? Il viendra à vous, un jour, ne vous en faites pas. Il se peut que le moment vous semble inopportun. Ça, c’est votre problème, pas le sien. Il était prêt. Pas vous.

Le chat est très loin d’être imbécile et stupide (en fait, quelle est la différence de définition entre ces deux termes ?). Le chat est un génie. Pourtant, il grimpe sur la table dès que vous avez le dos tourné et il s’empresse de lécher les assiettes sur le comptoir dès que vous le quittez des yeux ? Il n’est pas stupide, il est FUTÉ ! Il attend que vous soyez tourné. Qu’est-ce sinon de l’intelligence ? On pourrait également le qualifier de tenace, parce qu’il peut arriver qu’il remonte une ou deux (ou quatre ou douze) fois avant de comprendre. Il sait ce qu’il veut ! C’est une qualité !

Le chat, lâche ? Sûrement pas ! Il vous semble peut-être mou et flasque, étendu dans la flaque de soleil sur le plancher, mais il n’en est rien ! Vous pourriez être surpris de constater la vigueur qu’il peut dégainer, si vous toucher la porte de l’armoire où se cache sa nourriture (dans le cas où c’est un glouton, ou une gloutonne, comme la mienne) ou encore la vitesse à laquelle il peut déguerpir dans une situation d’urgence comme par exemple un petit garçon qui arrive à vive allure du couloir (où il a pris toute sa vitesse) en poussant son énorme camion tombereau (un tonka) et en hurlant de joie. Ça va vite vite vite. Et en plus, un chat, ça va dans la litière. Bon, j’avoue que parfois, ça gratte un peu trop vigoureusement, ce qui résulte en une montagne de sable par terre (et même une ou deux petites boules sèches de temps à autre…), mais c’est toujours mieux que de se mettre la face (et le reste du corps) au vent la nuit l’hiver ?! Surtout quand ce n’est pas nous qui nettoyons la litière en question (merci Chéri !). Je vous jure, il n’y a aucune lâcheté là-dedans.

Hypocrite maintenant. Mais au fait, qu’est-ce que l’hypocrisie ? Selon le-dictionnaire.com, il s’agit d’un « défaut consistant à cacher ses véritables sentiments et à feindre des opinions et des vertus que l’on n’a pas ». Il ne faut pas chercher bien loin pour se rendre compte qu’aucun chat n’est hypocrite, finalement. Je suis quand même satisfaite d’avoir contribué à la destruction de ce mythe. Vous doutez toujours ? J’attends des preuves tangibles que les chats ont, tel que mentionné dans la définition précédente, des sentiments (à ne pas confondre avec faim et besoin de chaleur et de confort), des opinions (à ne pas confondre avec les oreilles par en-arrière en cas de contrariété) et des vertus (je ne sais pas vraiment ce que c’est… Euh… je viens de vérifier et le chat n’en a pas).

Finalement, inutile le chat ? Vous êtes fou ou quoi ? Sans mes chats (et mon petit garçon) je n’aurais aucune raison valable de passer l’aspirateur. Les minous (tas de poils de chat) sont la seule indication visuelle du besoin de passer l’aspirateur (le petit garçon, de son côté, nous donne des repères sensoriels de particules molles qui roulent sous les pieds). Grâce à mes chats, notamment ma femelle, je comprends l’anglais de mieux en mieux. Elle a de si grandes oreilles qu’elle me cache les sous-titres (sa place est sous la télé). Grâce à mon mâle, je suis maintenant tolérantes aux hurlements d’enfants dans les endroits publics (c’est un ultime hurleur qui hurle souvent, longtemps et pour rien et ce, depuis près de 4 ans). Depuis que j’ai des chats (depuis toujours finalement), je suis une inconditionnelle de la vaisselle. Si nous ne la faisions pas immédiatement après le repas, ils passeraient leur vie à la lécher dans l’évier et sur le comptoir, ce qui me tape sur les nerfs (pas si tolérante finalement…). C’est aussi partiellement grâce à eux que je suis si matinale (un bébé, rien à voir). Je vous ai mentionné la gloutonne ? Eh bien elle tient à son déjeuner !

Vous voyez, les chats ne sont certainement pas inutiles ! Ils peuvent vous rendre bien meilleur, plus patient, plus ordonné et aussi, ils peuvent vous faire rire parce que je vous jure, ça en fait des niaiseries, ces petites bêtes-là !

2 commentaires:

  1. Alleluia ! Vive les chats.

    Sauf qu'avant que mon chat me rendre patiente.... on repassera disons !!!! Mais pour le reste, j'l'adore. :) Je les adore.

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