mercredi 27 avril 2011

Histoires de fesses

J’ai été traumatisée très jeune par mon père, toujours partant pour donner beaucoup trop d’informations sur sa vie intime, parce qu’il me disait, après que j’aie passé des nuits infernales à ne pas dormir, trop de bruit, qu’il avait « joué aux fesses » avec ma mère. Quel enfant veut savoir ça? J’ai cru pendant longtemps (pas si longtemps quand même) que le sexe était une simple histoire de « pognassage » de fesses. J’étais perplexe sur mon futur parce que mes fesses ne semblaient pas nécessairement enclines à me procurer de telles sensations. J’ai évolué depuis.

Aujourd’hui, pour rester dans les histoires de fesses, suite à une situation m’impliquant, ainsi que quelqu’un d’autre, j’en suis venue à me poser des questions sur la courtoisie, la galanterie, dans le monde moderne. Il y a eu un genre de « confusion » à l’entrée d’un couloir, et je me suis légèrement retirée, dans le but de laisser passer l’autre personnage de mon histoire. Lui, galant homme, a fait de même, dans le but de me laisser passer la première, ce que j’ai fait, nous n’allions quand même pas y passer toute la journée.

Moi, je voulais passer derrière parce que je n’avais pas envie de me faire regarder les fesses. Pas qu’il semplait particulièrement enclin à, je n’en ai aucune idée en fait, mais j’y ai pensé et malgré mon habillement qui pouvait laisser croire le contraire, je n’avais pas envie qu’on me regarde. Ensuite, puisque je suis bizarre, on me l’a répété quelques fois aujourd’hui, j’ai dérapé dans mes pensées. Je me suis remémoré toutes ces fois où, pendant que je montais à la cafétéria, suivie de près par quelqu’un, je me disais que les escaliers sont vraiment propices à se faire mater le derrière.

Non, je ne fais pas une fixation sur mon arrière-train. Nous cohabitons très bien lui et moi. Il est un peu trop petit à mon goût, mais, selon mes choix vestimentaires, je me donnerais même jusqu’à 7/10. Au secondaire, 70 %, c’est poche, mais à l’université, c’est très bien. Disons que je n’aime pas me faire regarder les fesses par n’importe qui, du moins, en avoir conscience. Je préfère regarder les fesses des autres. Mais pas de n’importe qui. C’est le genre d’information que je devrais arrêter de fournir sur ce blogue, depuis que j’ai brisé le secret de mon blogue avec mes collègues, mais c’est comme arrêter de manger du dessert, pas facile. Tant pis. Ben oui les gars, je vous probablement déjà regardé le derrière, c’est la vie, il est à la hauteur de ma tête quand vous passez devant mon bureau.

J’aime bien me faire une base de données mentale sur qui met des pantalons trop grands (qui camouflent), ou ceux qui montent leur pantalon bien trop haut, avec des belles grosses marques d’élastique sur les fesses… pas chic, ou qui n’ont tout simplement pas de fesses. J’ai l’air de perdre mon temps comme ça, mais c’est l’affaire de quelques secondes à la fois, et je fais ça très discrètement.

Le septième match de la série Montréal-Boston va en prolongation. Il est 10 h, il y a un orage qui gronde et demain, je pars à Québec à 5 h 30, pour la deuxième partie de ma formation. Je voudrais rester debout, mais aussi aller me coucher. C’est moi le boss.

Bonne soirée!

1 commentaire:

  1. T'as bien raison sur ce point : pourquoi t'en priver ? Comme tu dis, en autant que le regard demeure discret... :)

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