C’est comme ça, tout ce qui commence doit finir, idéalement. En effet, nous sommes dimanche soir et, demain, c’est retour au travail, après deux courtes longues semaines de vacances.
Courtes parce que des vacances, c’est toujours trop court. On s’habitue à se lever à 8 h le matin, à prendre tout son temps pour manger, attendre que le café coule, à faire des crêpes et du pain doré, à errer en bobettes dans la maison. J’aime ça, moi, errer en bobettes dans la maison. Avec une camisole, on s’entend. C’est un peu comme la fin de semaine, sauf qu’on n’a pas systématiquement une épicerie et des milliards de commissions plates à faire.
Longues parce que, figurez-vous donc, chers amis, que la discipline d’un jeune homme en plein « terrible two », c’est intense. Qui dit « vacances » dit également « siestes courtes, ou sautées », et qui dit cela, dit enfant qui subit son existence, tout en la faisant subir à ses parents.
Je suis donc prête à retourner au travail demain. Mes vacances se terminent de façon zen et harmonieuse, en excellente compagnie, à vous écrire. N’est-ce pas super? Martus semble aussi prêt à retourner à la vie « normale ». Il quémande ses amis depuis une semaine, deux même, et a recommencé à se réveiller tôt hier matin. Tout se place comme il se doit.
Pour ma part, malgré ma rigueur à l’entraînement, nous avons couru environ six fois, ce qui est très bien, j’ai un peu exagéré sur les calories liquides. Le café glacé de McDo a été ma plus grande faille, et la bière. Et les brownies. Pourtant, je n’ai pas poussé la note tant que ça, du côté des quantités, mais le simple fait de manger à la maison semble avoir joué contre moi. Le travail saura remettre les choses en place. Mon chum s’est lui-même qualifié de « baquet », ce qui est un peu exagéré, quand même, mais qui m’assure un certain soutien pour les semaines à venir.
Ah, j’oubliais deux activités notables pendant nos vacances, nous sommes allés voir des grues GUAY, grâce au conjoint de ma tante, qui est grutier, et nous avons pu, mon fils et moi, contempler un homme au travail dans sa « pépine », pour creuset un trottoir. Si Martus avait à établir un top trois, il y aurait ces deux activités, et la plage. Pour ma part, j’enlèverais la « pépine », mais j’avoue que j’ai bien aimé les grues.
Finalement, demain, je sais que ce sera le zoo dans la maison, j’ai bien beau vouloir tout préparer, je sais qu’il sera difficile de pousser notre fils à se dépêcher, à déjeuner, quoique c’est mieux depuis que j’ai concédé les Mini-wheat (ça pourrait être pire), que je ne me rappellerai plus ma routine matinale, quoi mettre dans les lunchs, comment me maquiller, si je me maquille. Puis, mardi, ce sera mieux et, mercredi, on aura déjà oublié qu’on était en vacances. Heureusement que c’est comme ça parce que, au fond, la nostalgie, ça ruine le moral.
Vivement demain, qu’on s’y remette.
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