vendredi 26 août 2011

La vie sait

S’il fut une saga, elle est terminée. S’il est une chose que j’ai apprise dans les dernières années, par sagesse, c’est que la vie sait où elle va. Si nous, parfois, on est un peu perdu et désemparé, ou plutôt confus, face à certaines situations, quand la vie se sent généreuse, elle se charge elle-même de tracer la voie, sans que nous ayons à nous compromettre ou nous forcer. Malheureusement, ce n’est pas toujours comme ça.

Suite à ma bulle au cerveau qui m’envoyait suivre un cours de français à l’université, j’ai décidé d’aller m’inscrire. C’est donc une Moi chambranlante et incertaine qui s’est présentée au département de lettres de l’établissement d’enseignement en question. J’étais « all-in » pour m’inscrire, jusqu’à ce qu’on me dise que j’aurais des frais pour une inscription tardive, et un délai d’inscription qui me priverait sans doute du premier cours de la session.

Je dis toujours que j’ai des opinions tranchées, mais qu’avec de bons arguments, on peut toujours me faire changer d’idée. J’ai pris ça comme un report à une date ultérieure. Voilà. Point de cours pour moi à la session d’automne. On se reprendra à la session d’hiver!

Sur une autre note, je suis passée chez la tatoueuse pour lui annoncer que je reportais la date de mon rendez-vous pour LE tatouage. La date approchait à grands pas et, de mon côté, je n’étais toujours pas convaincue d’aimer les dessins qu’elle me présentait. Alors que je lui annonçais la chose, elle m’a sorti LE dessin, l’original, celui qui m’avait fait tomber en amour avec les hiboux il y a de cela plusieurs années… Nous l’avions cherché dans ses livres, mais il était disparu. Aujourd’hui, il était réapparu, juste pour moi. Et ainsi ce sera, deux mois plus tard que prévu, le 3 novembre. Au fond, je n’aurai pas à me cacher des quelques rayons chauds du soleil qu’il reste et j’aurai le temps de me faire à l’idée, et peut-être de parler à mon patron. Ou peut-être pas. C’est mon bras.

Finalement, ce fut une journée productive. Je me sens plus légère, maintenant. Et vous savez quoi, je vais pouvoir faire du yoga. Ne reste plus qu’à chercher où. Ça, c’est de la tranche de vie. On fera de la littérature une autre fois.

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