lundi 21 février 2011

Pour influencer les influençables...

Voilà, c’est fait. La première journée de travail est maintenant derrière moi. J’ai retenu, malgré mes efforts, le nom ET le visage (combinés) d’environ sept personnes sur la soixantaine qu’on m’a présentée. Parmi ceux-ci, le gars qui a installé mon poste, l’autre qui a installé ce que le premier avait oublié (malgré une interminable heure dans mon bureau), le gars qui a fait des blagues au sujet du premier qui collait dans mon bureau, le grand patron, la fille des ressources humaines avec qui j’ai passé deux heures, la traductrice et une autre que j’ai rencontrée dans le couloir. Pas fort.

Journée bizarre, où j’ai été la bête de cirque, sujet de chuchotements et de regards perplexes et fuyants. Ils ont peur, je le sens, d’être brimés dans l’expression de leur stupidité de groupe. Pour être très honnête, j’aime souvent la stupidité de groupe des hommes. Je la trouve plus drôle que celles des femmes. Mais ça, ils ne le savent pas encore. Ne reste qu’à trouver des occasions de le montrer, sans les provoquer (les occasions), parce que ça risque de tourner en blagues-malaises qu’il faut expliquer (toujours mauvais) et qui nous font suer d’un coup.

Avec la quantité de personnes à qui j’ai souri, dit une ou deux niaiseries, selon la personne, ou serré la main, je n’ai évidemment pas eu le temps de me faire une idée sur personne. J’ai bien vu que Untel aimait bien se donner du mérite, que Chose était insignifiant et que l’Autre se voulait collant, mais c’était encore trop bref pour me prononcer. Par contre, Chose ne s’est pas gêné pour me parler négativement de l’Autre, alors que je ne les connaissais pas, ni l’un, ni l’autre, pendant que le deuxième gars d’informatique pitonnait sur mon ordinateur (sur le clavier).

Je le répète encore (pour les habitués), je suis une personne assez prompte à juger les autres (et je m’en excuse d’ailleurs) et je suis très arrêtée dans mes opinions. Par contre, j’aime bien me forger mes opinions moi-même, et non me faire influencer par n’importe quel « taouin ». Présentement, j’hésite entre trois possibilités, soit aller dans le sens de Chose, soit prendre la défense de l’Autre, ou encore être « craintive » envers les deux. Non, je n’hésite pas, je trouve que Chose est un épais, et en plus, quelques personnes me l’ont déjà dit… (Belle leçon)

Finalement, je déteste qu’on me parle des gens avant de les connaître, parce que je suis très influençable et que je reste avec l’idée préconçue pendant longtemps, surtout si je n’apprends pas à connaître la personne. Par contre, je ne suis pas dupe, je sais qu’il faut se méfier des gens qui nous collent dessus dès la première journée… Espérons qu’il décollera!!! Sinon, je ne pourrai pas dire qu’on ne m’avait pas prévenue.

4 commentaires:

  1. Donc Untel c'est le tit boss des bécosses qui embrasse sa réflexion dans la glace, l'Autre c'est le têteux qui s'est mis les autres à dos et Chose veut élargir son territoire comme un animal qui pisse partout.

    Bon, au moins y'en a 57 autres, tsé!!!

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  2. En effet, tu as assez bien cerné la chose! Ils ne pissent pas partout, Dieu merci!

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  3. Cibole,après milles et une péripéties,me voilà!!Ta lectrice silencieuse peut maintenant commenter tes écrits géniaux...Comme tu sais déjà ce que je pense de ta plume,je ne m'étendrai pas sur le sujet,sauf que j'ai tout lu et j'ai adoré ta vision des choses...Au plaisir de pouvoir continuer à te lire et de finalement mettre mon grain de sel...

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  4. Je me rend compte que chu ben en maudit, ya personne qui me colle, qui vient répendre ses commérages pour que je sois de son bord,j'ai droit d'avoir oublié de ma maquiller, cliss que chu ben toute seule pis mon ordi........

    Courage pis effectivementfaut vraiment que tu ailles peur des trop fin des premières journées c'est les pires.............

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