Il y a des journées, comme ça, sans savoir pourquoi, où j’ai envie de provoquer. Provoquer quoi? Je ne sais pas exactement, mais provoquer quelque chose, ou mieux, quelqu’un. J’aborde les conversations d’une manière arrogante, hostile même, et j’espère que ce sera assez pour atteindre la température d’ignition.
Malheureusement pour moi, je suis un peu trop civilisée. Peut-on l’être? Oui, certainement. En plus du problème précédent, je sors peu, voir pas du tout, en dehors de mon travail et de l’épicerie, donc j’ai vite fait le tour des personnes à provoquer. Et tout le monde n’est pas provocable non plus. Il y en a pour qui ça ne me viendrait même pas à l’esprit.
Toujours est-il qu’aujourd’hui, c’était une de ces journées. On pourrait aisément vulgariser en disant que je « feelais pour m’obstiner ». Hier, c’était autre chose. Mon chat a testé ma patience en hurlant pendant près d’une heure complète, à différents niveaux de volumes, pendant la sieste de mon fils. Pendant cette période, j’ai eu envie de tuer. Le terme est fort, selon vous? Non.
La deuxième personnalité de mon adorable félin, celui qui est un vrai pot de colle, qui roucoule pour qu’on s’installe sur le divan afin qu’il vienne se lover contre nos jambes, celui qui est doux comme un agneau (c’est vraiment doux un agneau?) me rend dingue. Soudainement, son regard devient encore plus vide et, sans raison apparente, il se met à hurler, en errant dans la maison, et rien ne peut l’arrêter. Après une dizaine de minutes, quand j’ai tout tenté pour le faire fermer, normalement l’envie de tuer embarque. Les fils se touchent dans ma tête et j’entre en mode « contrôle ». Il est encore vivant, et il m’aime encore. C’est donc mission accomplie.
Revenons à aujourd’hui, à mon envie de provoquer. Je pense que c’est arrivé vers 14 h, juste après une contrariété. Je devais avoir un 5@7 de départ et ça a foiré. Je me suis sentie abandonnée et mon cerveau a cru bon transformer cette tristesse en provocation. Tout ce que j’ai trouvé pour me « soulager », ce fut de faire un commentaire « pas fin » (mais tellement léger) sur la page Facebook de la station de radio que j’écoute. Houuuuuuuuuuuu!!! Je suis déchaînée. J’ai eu droit à un « blast ». Et j’ai pu en rajouter un peu.
Sérieusement, je me trouve un peu pathétique. Au fond, se défouler sur Facebook, c’est minable. Et la fille qui m’a répondu, tout en majuscule, était encore plus minable. Et ceux qui ont fait « Like » à une ou à l’autre, ils sont encore pire, mais ils s’assument encore moins.
Finalement, il ne me reste qu’à espérer que mon envie de provoquer passera cette nuit, parce que tout bien réfléchi, ça ne sert à rien.
Ah, un autre finalement, à l’origine, je voulais pleurer que je trouvais ça moche que mes textes intelligents soient les moins lus. C’est peut-être de là que vient cette envie d’envoyer ch*** l’univers. Ça va passer, ça aussi.
''je voulais pleurer que je trouvais ça moche que mes textes intelligents soient les moins lus.''
RépondreSupprimerJe confirme que c'est le cas pour bien des blogues... faudrait être journaliste pour un grand journal pour pouvoir se permettre de recevoir des commentaires sur un billet intelligent ;)
mouahhh je te trouve tellement drôle ......tu me fais rire tellement ....ton sens de l'écriture est adorable....
RépondreSupprimerLOL ! Asti que tu me fais rire miss !!! Je me reconnais TELLEMENT en toi si tu savais :P Moi aussi je les enverrais tous CH......
RépondreSupprimerMoi j'aurais fais un Like j'pense.... juste parce que je t'aime ;)
RépondreSupprimer@Marie-Ève: Je t'interdis de mêler le CH à ça!
RépondreSupprimerMerci, t'es fine, et je t'aime aussi!!