J’ai tellement de choses à raconter, tellement de sujets à couvrir que je ne sais pas comment commencer. La chronologie me semble un moyen plutôt sûr…
Premièrement, j’ai quitté mon emploi (plus tôt que prévu) mercredi dernier. Nous partions à Montréal le lendemain, jeudi, pour aller voir un match des Canadiens. Juste avant, j’allais aller rencontrer un « ami », qui jusque-là n’existait pas « vraiment », un voisin de blogue, avec qui j’ai développé une amitié, au fil des mois. Lui, génie derrière Tempête de cerveau.
Une fois à Montréal, stationnés tout près du Centre Bell pour la modique somme de 20 $ (mais c’est si peu pour cette paix d’esprit et cette proximité), nous avons pu constater à quel point la température de la métropole est un complot. On dit qu’il fait -12 °C, mais en réalité, il fait environ -768 °C. C’est donc fouettés par cette brise infernale que nous nous sommes dirigés, mon amoureux et moi, vers le point de rencontre avec Lui, pour LA rencontre.
Mine de rien, je ne tenais plus en place. Je repensais à tous les « Qu’est-ce qu’on fait si on ne s’aime pas? » que je lui avais adressés et je m’accrochais à cette idée. Fidèle à moi-même lorsque je suis nerveuse, la bouche ne m’arrêtait pas, je disais absolument TOUT ce qui me passait par la tête et je penchais la tête de côté une fois de temps en temps, vers la porte, pour voir s’il arrivait.
La serveuse a eu l’air de trouver bien amusante l’idée que nous attendions un inconnu. On m’a expliqué plus tard que les gens du coin associent généralement la rencontre d’inconnus au sexe. Bizarre la ville.
Finalement, il est arrivé. Enfin. Le stress est tombé presque d’un coup. J’étais soulagée. Certes, il n’était pas exactement comme je l’avais imaginé, les photos ont ce défaut d’être figées dans le temps (ahahahah), mais en même temps, il était pareil. J’avais peut-être un peu exagéré l’accent montréalais dans ma tête. J’ai eu l’air d’une vraie folle, bière aidant, tellement je disais n’importe quoi, mais au fond, je suis toujours comme ça, je suppose donc que c’est ça, moi. La bouffe était bonne, la bière aussi et j’aurais facilement pu rester là à raconter ma vie pendant des jours, mais il a fallu qu’on se sépare, Lui pour Elle et nous, pour notre match.
Le match fut… étrange. Il m’a semblé plutôt monotone, sans doute à cause de la débandade de la veille, et malgré une prolongation et des tirs de barrage, je n’ai pas vraiment pu en profiter à cause d’un énergumène assis derrière nous. Quel emmerdeur!
Le lendemain, nous sommes allés constater que mon chum est l’acheteur compulsif du couple, qu’il perd complètement la tête chez Ikéa et que je ne peux rien y faire. Tous mes « Es-tu certain qu’on en a vraiment besoin? » et mes « On exagère là » se sont soldés par un « On est venus pour ça, non? » Nous en sommes donc sortis avec une facture tout à fait surprenante et Dieu merci, nous n’avions pas fait de budget, parce que le choc aurait été encore plus violent.
Au retour, hier, samedi, nous avons eu la joie de rouler à 30 km/h pendant une bonne demi-heure derrière deux déneigeuses, en tandem, qui occupaient jalousement les deux voies, pour nous empêcher de les dépasser d’une quelconque façon. Résultat : Nous avons pesté contre l’humanité pendant tout ce temps, et même après. Heureusement, nous avons fini par nous rendre. J’avais tellement hâte d’entendre « Maman!!! ». J’en ai eu pour mon argent! Mon Bisou m’a collée fort fort fort pendant une dizaine de minutes, souriant, tellement content de nous revoir, après trois jours presque entiers.
Maintenant, je suis là, à radoter des histoires plates, à me censurer, à couper, et à me demander qui ça intéresse tout ça, et à penser à ma semaine de vacances forcées. Dans sept jours, je serai sans doute assise au même endroit, à vous parler de mon stress de commencer mon nouveau travail. Mais ce sera dans une semaine. Pour l’instant, c’est l’heure d’aller au lit. Demain, si le cœur m’en dit (ahahaahah), je vous raconterai peut-être mon désintérêt pour la St-Valentin, fête inutile. Sinon, je trouverai sans doute autre chose.
Come on! C'est à ça que ça sert un blogue, dire ce qui nous passe par la tête et tout!!
RépondreSupprimerAlors j'imagine que ton chéri va avoir une couple de chose à monter de chez Ikea, mais l'important dans tout ça c'est que tu sembles avoir apprécié ''tes vacances'' :)
C'est étrange non de rencontré quelqu'un de la bloggo mais en même temps c'est vraiment bien :)
RépondreSupprimerIkea... qui peut résister à ça!?