mercredi 8 décembre 2010

Le temps, cet instable

Allez, je m'improvise poétesse, soyez vigilant... je suis encore verte!


Tard le soir, lorsqu'il est l'heure, il fait la course

Toute la nuit, à grande vitesse, il passe

Au matin, encore une fois, se presse

Puis, une fois sortis de la maison, il s'arrête


Ce temps qui file, qui manque trop souvent

Celui qu'on cherche, qu'on poursuit

Devient soudainement un rampant

Lorsqu'on a besoin de lui


Dès lors, il s'arrête, se pose

La précipitation, c'est terminé

L'urgence s'est essoufflée

Peut-être qu'un repos s'impose ?


Indécis, il admire ce qui l'entoure

Il s'arrête, respire, se ferme les yeux

Considère la sieste avec sérieux

Quoi faire d'autre lorsqu'il fait jour ?


C'est alors qu'il s'étend par terre

Tantôt si pimpant

Soudainement si amorphe

Le temps est un bipolaire


Dès qu'on veut s'en débarrasser

Il colle à nous tel un manifestant

À l'instant où nous le cherchons vraiment

Il dort à poings fermés

3 commentaires:

  1. peut-être verte, mais convaincante :) C'est tellement vrai ce que tu écris...

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  2. Ouais, c'est pas pire, mais rien de très poétique! Merci, t'es fine!

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  3. Aahh, le temps, cet état de chose qui n'est pas pressé lorsqu'on est enfant et qui coure à toutes jambes quand on atteint la quarantaine et plus.

    Subtil et mystérieux, voilà les qualificatifs qui lui vont à ravir...

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