Allez, je m'improvise poétesse, soyez vigilant... je suis encore verte!
Tard le soir, lorsqu'il est l'heure, il fait la course
Toute la nuit, à grande vitesse, il passe
Au matin, encore une fois, se presse
Puis, une fois sortis de la maison, il s'arrête
Ce temps qui file, qui manque trop souvent
Celui qu'on cherche, qu'on poursuit
Devient soudainement un rampant
Lorsqu'on a besoin de lui
Dès lors, il s'arrête, se pose
La précipitation, c'est terminé
L'urgence s'est essoufflée
Peut-être qu'un repos s'impose ?
Indécis, il admire ce qui l'entoure
Il s'arrête, respire, se ferme les yeux
Considère la sieste avec sérieux
Quoi faire d'autre lorsqu'il fait jour ?
C'est alors qu'il s'étend par terre
Tantôt si pimpant
Soudainement si amorphe
Le temps est un bipolaire
Dès qu'on veut s'en débarrasser
Il colle à nous tel un manifestant
À l'instant où nous le cherchons vraiment
Il dort à poings fermés
peut-être verte, mais convaincante :) C'est tellement vrai ce que tu écris...
RépondreSupprimerOuais, c'est pas pire, mais rien de très poétique! Merci, t'es fine!
RépondreSupprimerAahh, le temps, cet état de chose qui n'est pas pressé lorsqu'on est enfant et qui coure à toutes jambes quand on atteint la quarantaine et plus.
RépondreSupprimerSubtil et mystérieux, voilà les qualificatifs qui lui vont à ravir...