Pendant ces vacances ma foi, tout à fait palpitantes et reposantes, il s’en est passé et dit, des choses.
Entendu en voiture, toutes fenêtres ouvertes alors que nous attendions à un feu rouge juste en face du centre commercial : « On s’en va magasiner à l’Aubainerie », dit-il à une connaissance en voiture à côté de lui, coiffé de son casque à l’allure du terrifiant motard, sur son bruyant Harley-Davidson. Wouh!
Vu et entendu dans mon sous-sol : « Tiens mon Gadlé (le chat), fais de l’exercice, t’en as besoin », déclara-t-il (mon fils de trois ans) en déposant ledit Gadlé sur l’exerciseur elliptique. Mignon.
Puis il y a eu (et il a encore) les Jeux olympiques, qui savent à chaque fois me coller sur mon divan. Mes favoris : le volleyball, intérieur et de plage, Usain Bolt, la gymnastique des hommes sur la barre, le heptathlon et sans doute autre chose, mais je ne me rappelle pas.
Ce que j’ai détesté : Le vélo intérieur avec leur horrible casque pointu, la nage synchronisée (elles me font peur avec leur maquillage leur pince-nez et leurs cheveux), la poutre et le plongeon, à cause de tous les « wow » de la commentatrice destinés à des plongeurs canadiens pour des notes moins que moyennes et pour tous les « hisch » destinés aux autres, sans raison.
Comme je suis fière d’être canadienne, j’aime les Jeux olympiques et je trouve ça beau de voir tous ces athlètes fiers de représenter leur pays. Tout comme le fait que certaines races sont faites pour certains sports, et d’autres pas du tout. La preuve que tout le monde n’est pas fait pour être égal/pareil.
Pendant mes vacances, j’ai découvert le « padding board » (merci Mélissa), et tous les muscles que ça nous permet de découvrir. Je me suis baignée, incroyable. Aussi incroyable que cette température sichaude et ensoleillée pendant deux semaines complètes. On a fini par faire la danse de la pluie parce que le gazon commençait à prendre la teinte du soleil. Nous aurions peut-être dû être un peu moins intenses.
Comme toute bonne chose a une fin, ce qui rend le tout beau, d’ailleurs, il faut que ça finisse, et je pense que c’est le but de la troisième semaine. On se remet des deux premières semaines et quand on réalise à quel point on est bien en vacances, les étudiants recommencent à niaiser sur la grève et on réalise que c’est le temps de retourner travailler pour leur payer leurs études. BORING. On y reviendra (ou non) dans un futur billet, si futur billet il y a. J’ai tellement de belles choses (sarcasme) à dire à ce sujet.
Sur ce, à tous ceux que ça concerne, bon retour au travail, et à bientôt, on l’espère.
C'est drôle ça... et c'est vrai:
RépondreSupprimer"Faut retourner travailler pour payer les études aux grévistes" (... et les salaires aux profs qui n'enseignenet pas).
Grand-Langue