Aujourd’hui, j’aime la vie. Je
repense à hier et je me revois, en quasi-détresse. C’est irréaliste comme
sensation. Même si le défi à proprement parler demandait de couper quelques
sources de sucre, je les ai presque toute coupées, par choix. J’ai gardé les
bananes. J’aime les bananes.
Donc aujourd’hui, je n’ai pas « souffert ».
À 16 h, mon cerveau s’est mis à « off », cependant. Et je suis partie
à la maison. Ma patience était partiellement revenue. Par contre, il faudra que
je trouve des alternatives de recettes pour éviter de tomber en dépression
alimentaire.
J’en suis à la troisième journée
complète. Je suis à la fois contente de ne pas me sentir aussi moche qu’hier, c’est
sans doute signe que le bas fond était au jour 2, et déçue de ne pas déjà être « hop
la vie ». Cependant, j’ai dû aller me « sucrer » après le dîner,
à grands coups de brossage de dents, parce que je faisais une fixation sur du « dessert ».
Ça n’aurait pas eu besoin d’être très sucré, mais « farineux ». J’avais
envie de farine. J’ai pris mon café « sec », pas d’accompagnement. C’est
là que la notion d’habitude embarque. J’aimais manger un « dessert »
à 13 h 30, avec mon café d’après-midi.
Côté goût, je ne trouve pas
particulièrement que les aliments manquent de saveur. Je mets des bananes dans
mes muffins et mes smoothies, mais tout de même, il fut une époque où je
mettais du sirop d’érable ou du miel. Et du chocolat. Je ne prévois pas couper
les bananes. Il y a des limites quand même. Je peux vivre sans date, mais
jamais sans bananes. Que serait la vie sans mouches à fruit?
Bon, je n’ai pas récupéré mon
cerveau alors ça suffit. Au jour 4 tout le monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire