mardi 19 septembre 2017

Défi sans sucre jour 2 : Tuez-moi s’il-vous-plaît

Bon. Si ce n’est d’un énorme mal de tête, d’un état de confusion profond, d’impossibilité de me concentrer et d’irritabilité extrême, ça va bien. Je n’ai pas particulièrement envie de sucre. Je me sens simplement comme après mes voyages en Chine… Extra décalage.

J’ai cédé après le souper avec un yogourt nature avec bananes, pacanes et graines de chanvre. Constat, je n’aurais pas dû parce que je ne feel pas. Je me sens bourrée comme jamais.

Ce qui est certain, c’est que je me sens sincèrement en sevrage. Je suis « accro » au café (et très assumée) et chaque sevrage « obligatoire » n’a pas fait aussi mal que celui-là. Je n’ai pas envie de manger des affaires en particulier et la nourriture des autres ne m’intéresse pas. Je feel juste comme d’la marde.

Aujourd’hui, j’ai ouvertement parlé de ma démarche à des gens de façon aléatoire et les opinions sont intéressantes. Le fait que je veuille délaisser le sucre mais sans vouloir maigrir crée de la confusion. Rend les gens perplexes. Pourquoi se faire mal si ce n’est pas pour maigrir? Parce que le but est le même. On se torture comme ça afin de se sentir mieux. Certains changent leur alimentation pour maigrir et ultimement pour se sentir mieux. Moi je veux être mieux.

J’ai habituellement un vocabulaire varié mais ce soir, ce n’est clairement pas le cas. Mon cerveau se concentre sur les fonctions que lui juge vitales, c’est-à-dire de me rappeler en temps réel que mon corps est en réaction contre moi.

Avec un peu de chance, mon cerveau sera capable de recommencer à fonctionner dans les prochains jours. Une amie médecin m’a dit « le sevrage du sucre est presqu’aussi intense que le sevrage d’héroïne. C’est intense le sucre ». Nah?


À suivre.

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