Bon. Si ce n’est d’un énorme mal
de tête, d’un état de confusion profond, d’impossibilité de me concentrer et d’irritabilité
extrême, ça va bien. Je n’ai pas particulièrement envie de sucre. Je me sens
simplement comme après mes voyages en Chine… Extra décalage.
J’ai cédé après le souper avec un
yogourt nature avec bananes, pacanes et graines de chanvre. Constat, je n’aurais
pas dû parce que je ne feel pas. Je me sens bourrée comme jamais.
Ce qui est certain, c’est que je
me sens sincèrement en sevrage. Je suis « accro » au café (et très
assumée) et chaque sevrage « obligatoire » n’a pas fait aussi mal que
celui-là. Je n’ai pas envie de manger des affaires en particulier et la
nourriture des autres ne m’intéresse pas. Je feel juste comme d’la marde.
Aujourd’hui, j’ai ouvertement
parlé de ma démarche à des gens de façon aléatoire et les opinions sont
intéressantes. Le fait que je veuille délaisser le sucre mais sans vouloir
maigrir crée de la confusion. Rend les gens perplexes. Pourquoi se faire mal si
ce n’est pas pour maigrir? Parce que le but est le même. On se torture comme ça
afin de se sentir mieux. Certains changent leur alimentation pour maigrir et
ultimement pour se sentir mieux. Moi je veux être mieux.
J’ai habituellement un
vocabulaire varié mais ce soir, ce n’est clairement pas le cas. Mon cerveau se
concentre sur les fonctions que lui juge vitales, c’est-à-dire de me rappeler
en temps réel que mon corps est en réaction contre moi.
Avec un peu de chance, mon
cerveau sera capable de recommencer à fonctionner dans les prochains jours. Une
amie médecin m’a dit « le sevrage du sucre est presqu’aussi intense que le
sevrage d’héroïne. C’est intense le sucre ». Nah?
À suivre.
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