Depuis que mon coloc de bureau m’a
dit que sa copine « panique » quand quelqu’un dit « Les Internet »,
j’ai juste envie de le dire sans cesse. Le piège avec cela c’est qu’on le dit à
la blague pendant un temps, en utilisant le terme avec une parcimonie relative,
et puis la fréquence augmente peu à peu jusqu’à ce que le vrai terme soit
remplacé et qu’on finisse par avoir l’air attardé (surtout aux yeux des jeunes
qui croient qu’on pense réellement que c’est ça le mot) parce qu’on ne s’entend
même plus le dire.
C’est le temps des fêtes, le
festival du méchant capitaliste et à go, tout le monde dépense! Mon conjoint et
moi on se fait une « poche » de Noël, dix thèmes, un cadeau pour
chaque thème. La méthode facile? Les magasins virtuels, diantre! Ça n’a l’air
de rien, mais c’est tout un sport, le magasinage sur Internet! Voyons un peu
comment ça se passe.
Premièrement, pour acheter
quelque chose, il faut au moins avoir une idée, un point de départ. Non, pas un
point, un mot. C’est la clé avec le web. Les mots. Et idéalement, il faut les
connaître dans les deux langues parce que se limiter au français, c’est comme…
limitatif. Or donc, un mot. Plus il est précis, plus on risque de trouver ce qu’on
cherche, ou de ne surtout pas le trouver.
Disons par exemple que dans nos
dix thèmes on ait « Écolo ». On se fait mentalement une liste de mots
clés tels que « vert, green, eco-friendly ». Ensuite, on les cherche,
avec « gift » dans la phrase parce que sinon, ça n’a pas de fin. Ni
de début d’ailleurs. Tout à coup, on trouve des choses. Quand tous les « dons »
qui sont soi-disant des cadeaux pour la planète sont éliminés du tri et qu’on
finit vraiment par trouver un site qui a des « gogosses » écolos, on
soupire, et on est tenté de commencer tout de suite à regarder tous les items à
vendre. C’est un piège!!!
La première chose à faire est de
trouver la section qui parle des frais de transport, et qui mentionne s’ils
envoient au Canada. N’allez pas croire que je me suis déjà monté un « panier »
tout plein de choses les plus géniales les unes que les autres, pour me rendre
compte juste au moment de cracher le blé que ça coûtait un demi-million de
dollars en transport ou pire, qu’ils livreront « bientôt » au Canada.
Mais je ne voudrais pas que ça vous arrive.
Si jamais vous ne trouvez pas l’information,
ou plus choquant encore, qu’on vous demande de créer un compte pour l’obtenir,
sachez que c’est une trappe! Fuyez pauvres fous, fuyez! Vous allez trouver
mieux ailleurs, et ailleurs, on vous permettra de vous enregistrer au moment de
payer seulement, et on vous aura dit le secret (le prix de « shipping »).
Ils vous permettront peut-être même de ne pas vous enregistrer et d’acheter
quand même. Ne vous fiez jamais à ceux qui veulent trop en savoir avant que
vous soyez certain de ce que vous êtes en train de faire.
Un autre truc, quand vous trouvez
quelque chose de vraiment trop intense que vous voulez vraiment trop acheter,
allez fureter un peu ailleurs, question de voir si l’herbe n’est pas un peu
plus verte sous d’autres cieux. J’ai économisé de précieux dollars comme ça. Attention
par contre au vilain transport. Parfois, c’est la moitié du prix d’ailleurs,
mais au total, avec les taxes, le transport et peut-être les douanes (surprise!),
ça peut aisément égaler ou même dépasser le prix du même item acheté chez
Canadian Tire…
Finalement, pour avoir une
expérience heureuse d’achats sur Internet, il faut avoir du temps et de la
patience. On peut trouver des merveilles, mais on peut aussi se faire entuber
juste comme il faut.
Pour ceux qui auraient l’envie
folle de me réprimander sur mon item « écolo », sachez aussi que je
ne compte pas l’acheter sur Internet parce que même moi je sais que l’avion, ce
n’est pas très écolo comme type de transport pour une « bébelle ». On
a une règle pour ce thème, acheter régional.
Bon temps des fêtes à tous!
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