dimanche 3 juin 2012

La mort à Magnotta



La perverse nature humaine, dans son pire comme dans son meilleur, est en constante recherche d’émotions fortes. Soit. Parachute, Jackass, sports extrêmes ou même héroïne, les moyens pour y arriver sont nombreux. Pour les plus réservés, il reste toujours les films d’horreur, question de se faire peur comme il se doit. L’industrie du cinéma est en constante effervescence et malgré le peu de qualité, il reste de nombreux films qui peuvent satisfaire ce « besoin ».

Sinon, il reste toujours Youtube et tout ce qui s’y cache, dans le mieux comme le pire. Pour ma part, le pire que j’ai regardé, ce sont des photos de gens qui ont consommé du Crystal Meth. Pas chic. Et déjà voyez-vous, je n’étais pas fière de moi parce que je m’étais adonnée au voyeurisme, chose que je dénonce ouvertement. Mais la télépoubelle (téléréalité) en fait foi, l’humain aime ça. Il veut voir ce qui ne le regarde pas du tout. Plus c’est insignifiant, mieux c’est.

Tant que ça reste des pitounes trop bronzées avec des ongles handicapants et des dents plus blanches que la lune dans un spa avec des gars bronzés orange épilés de partout avec des muscles démesurés et déséquilibrés, c’est débilisant, mais pas dangereux. Ça ne vole pas très haut et ça rend plutôt inconfortable (à regarder), mais c’est tout doux. Encore une fois, le public jubile. Ça leur fait des affinités avec les gens du bureau.

Là où ma compréhension faille et déboule, c’est quand j’entends à la radio parler d’un être humain qui s’est filmé en train de tuer, manger, démembrer et violer un autre humain (plus ou moins dans cet ordre). C’est du disjoncté de compétition. Il est dérangé, pas de doute. Mais tous les autres qui ont VOULU voir ce vidéo, qui l’ont cherché, qui l’ont regardé, pour autre chose que le travail, pour un but autre que pour trouver des indices, ils sont à peine moins dérangés.

Moi (et devinez pourquoi ce n’est pas moi qui décide ce genre de chose) si j’avais à décider du  traitement des criminels de cette trempe, de ceux qui en plus de tuer, s’en glorifient, je ne me casserais certainement pas la tête. Premièrement, je me demande s’il est fou ou malade. Comme il n’y a pas de moyen de le savoir scientifiquement, je l’abattrais en l’attrapant, question de ne pas rater l’opération.

Pour être certain de ne pas lui abimer la tête, il faudrait viser ailleurs sur le corps. Ensuite, je sélectionnerais les plus éminents neuroscientifiques afin qu’ils puissent lui dépecer le crâne et trouver le pourquoi du comportement du dégénéré, et ainsi rassurer la population en prouvant que l’égocentrisme et le manque d’attention ne peuvent transformer un être sain en débile cannibale. Mais ça, c’est moi. Et tant qu’à faire, j’essaierais de trouver tous ceux qui se sont excités en regardant le vidéo, et je les traiterais à peine mieux. Si le fait de tuer vous dérange, il y a toujours l’option de le garder en vie, et de lui jouer dans le cerveau quand même.

Comme la gaugauche québécoise prend du galon et qu’elle risque de se retrouver au pouvoir, il faudrait vraiment éviter de ne pas le tuer. Puisque la réinsertion sociale est un point chaud de leur « mission », et que ce type de débile ne deviendra jamais moins fou, il faudrait éviter de l’enfermer, pour pouvoir lui trouver un travail et un appartement dans vingt-cinq ans, ou moins, tout en taisant son nom au public, pour éviter (ça fait beaucoup d’évitement) que les gens ne le jugent. C’est ça, la justice?

1 commentaire:

  1. C'est quoi la justice? Je l'ignore.

    Ce qui est intéressant dans votre billet, c'est mentionner que ceux qui font tout pour voir le film du meurtre répondent aux attentes du tueur. ils sont membres de son fan club.

    J'en connais quelques-uns, malheureusement.

    Grand-Langue

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