La perverse nature humaine, dans
son pire comme dans son meilleur, est en constante recherche d’émotions fortes.
Soit. Parachute, Jackass, sports extrêmes ou même héroïne, les moyens pour y
arriver sont nombreux. Pour les plus réservés, il reste toujours les films d’horreur,
question de se faire peur comme il se doit. L’industrie du cinéma est en
constante effervescence et malgré le peu de qualité, il reste de nombreux films
qui peuvent satisfaire ce « besoin ».
Sinon, il reste toujours Youtube
et tout ce qui s’y cache, dans le mieux comme le pire. Pour ma part, le pire
que j’ai regardé, ce sont des photos de gens qui ont consommé du Crystal Meth. Pas
chic. Et déjà voyez-vous, je n’étais pas fière de moi parce que je m’étais
adonnée au voyeurisme, chose que je dénonce ouvertement. Mais la télépoubelle
(téléréalité) en fait foi, l’humain aime ça. Il veut voir ce qui ne le regarde
pas du tout. Plus c’est insignifiant, mieux c’est.
Tant que ça reste des pitounes
trop bronzées avec des ongles handicapants et des dents plus blanches que la
lune dans un spa avec des gars bronzés orange épilés de partout avec des
muscles démesurés et déséquilibrés, c’est débilisant, mais pas dangereux. Ça ne
vole pas très haut et ça rend plutôt inconfortable (à regarder), mais c’est
tout doux. Encore une fois, le public jubile. Ça leur fait des affinités avec
les gens du bureau.
Là où ma compréhension faille et
déboule, c’est quand j’entends à la radio parler d’un être humain qui s’est
filmé en train de tuer, manger, démembrer et violer un autre humain (plus ou
moins dans cet ordre). C’est du disjoncté de compétition. Il est dérangé, pas
de doute. Mais tous les autres qui ont VOULU voir ce vidéo, qui l’ont cherché,
qui l’ont regardé, pour autre chose que le travail, pour un but autre que pour
trouver des indices, ils sont à peine moins dérangés.
Moi (et devinez pourquoi ce n’est
pas moi qui décide ce genre de chose) si j’avais à décider du traitement des criminels de cette trempe, de
ceux qui en plus de tuer, s’en glorifient, je ne me casserais certainement pas
la tête. Premièrement, je me demande s’il est fou ou malade. Comme il n’y a pas
de moyen de le savoir scientifiquement, je l’abattrais en l’attrapant, question
de ne pas rater l’opération.
Pour être certain de ne pas lui
abimer la tête, il faudrait viser ailleurs sur le corps. Ensuite, je
sélectionnerais les plus éminents neuroscientifiques afin qu’ils puissent lui
dépecer le crâne et trouver le pourquoi du comportement du dégénéré, et ainsi rassurer
la population en prouvant que l’égocentrisme et le manque d’attention ne peuvent
transformer un être sain en débile cannibale. Mais ça, c’est moi. Et tant qu’à
faire, j’essaierais de trouver tous ceux qui se sont excités en regardant le
vidéo, et je les traiterais à peine mieux. Si le fait de tuer vous dérange, il
y a toujours l’option de le garder en vie, et de lui jouer dans le cerveau
quand même.
Comme la gaugauche québécoise
prend du galon et qu’elle risque de se retrouver au pouvoir, il faudrait
vraiment éviter de ne pas le tuer. Puisque la réinsertion sociale est un point
chaud de leur « mission », et que ce type de débile ne deviendra
jamais moins fou, il faudrait éviter de l’enfermer, pour pouvoir lui trouver un
travail et un appartement dans vingt-cinq ans, ou moins, tout en taisant son
nom au public, pour éviter (ça fait beaucoup d’évitement) que les gens ne le
jugent. C’est ça, la justice?
C'est quoi la justice? Je l'ignore.
RépondreSupprimerCe qui est intéressant dans votre billet, c'est mentionner que ceux qui font tout pour voir le film du meurtre répondent aux attentes du tueur. ils sont membres de son fan club.
J'en connais quelques-uns, malheureusement.
Grand-Langue