lundi 2 janvier 2012

La théorie de la négativité : x = -x

Les enfants sont fascinants. Même dans le « terrible two ». Prenez mon fils par exemple. Il est incroyable. Beau, intelligent, débrouillard, drôle comme pas un, il a tout, même ces grands cils courbés dont j’ai toujours rêvé.

S’il tend à être relativement coopératif au quotidien, il peut s’avérer tout autrement dans des situations plutôt banales et récurrentes de la vie, telles que faire un pipi. En fait, le pipi sur demande est souvent problématique. Facile vous dites-vous, il suffit d’attendre qu’il ait envie par lui-même et l’affaire est ketchup?

En effet, l’idée n’est pas mauvaise, et c’est même ce que nous faisons en général. Jusqu’à ce qu’on aille quelque part où il est préférable de se vider la vessie avant de s’y rendre. Quand la cible est intéressante pour lui, ça va, il suffit de lui dire : « Bon, on va aller chez grand-papa Gaétan, mais avant d’y aller, il faut aller faire un beau pipi ». En général, ça passe au vote.

C’est au moment d’aller prendre le bain ou d’aller faire l’épicerie que c’est moins évident. Pourquoi l’obliger à faire pipi avant le bain? Parce qu’il a toujours envie quand il est tout mouillé et mon chum essuie mal la toilette, je suis toujours la prochaine à m’y asseoir et je déteste avoir les fesses mouillées.

Hier, alors qu’on insistait pour ledit pipi, et qu’en plus on tentait le premier dodo avec des bobettes (en remplacement de la pull-up), donc on y tenait tout particulièrement à ce dernier pipi, il a décidé de contester. Il refusait catégoriquement. « NON! Eux pas faire pipi! ». Dans un petit excès de frustration de ma part, qu’on pourrait qualifier de perte de patience, je lui ai hurlé, après avoir furieusement fermé le couvercle de la toilette : « Marcus, je ne veux pas que tu fasses pipi, et surtout pas que tu touches à la toilette! »

Fidèle à lui-même, il a appliqué parfaitement la théoriquement de la négativité. Il m’a répondu, en hurlant lui aussi, et en se reculant sur la toilette, après avoir relevé le couvercle : « Oui maman, JE VAIS FAIRE PIPI! ». Maman : 1 – Marcus : 0.

Quand ça vient d’un mini de deux ans, c’est presque drôle. Des fois.

Bonne année.

En passant, je trouve ça inutile de souhaiter bonne année. Et les becs qui viennent avec, je n’en parle même pas.

Et c’est encore pire quand c’est souhaité sur Facebook on dirait. Tout ce qui est annoncé ou souhaité sur Facebook est fait de la mauvaise façon, vous ne trouvez pas? C’est un peu comme si la vraie vie c’était devenu ça. Comme si les gens n’étaient plus que des lecteurs optiques…

Bonne soirée. Ça, je le pense.

2 commentaires:

  1. Vous savez tirer avantage de cette manie qu'on les petits à faire le contaire de ce qui leur ai demandé.

    Évidemment, faut modifier la stratégie régulièrement, ça serait trop facile!

    Ainsi donc, je ne vous souhaite pas la Bonne Année mais plutôt ce qui sera bon pour vous!

    Accent Grave

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  2. Tiens donc, je croyais pas que ça fonctionnait pour vrai!

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