J’ai dit, et je cite, le 30
décembre 2012, soit il y a trois jours : « on n’a plus les veilles de
jour de l’An à -1000 qu’on avait quand on était petits », me remémorant la
salle du clairon à St-Ambroise et toutes les voitures qui rotaient en fin de
soirée, à l’époque où laisser tourner la voiture pendant une heure n’était pas
un problème, que ce soit pour le prix de l’essence ou pour l’environnement. Je
n’avais pas regardé la météo à venir en disant ça, fait rare.
Lors de votre retour au travail, disons
un 2 janvier, après des fêtes déroutinantes, si vous êtes la première et seule
personne à devoir sortir de la maison, il est une idée discutable de vous lever
à la même heure que dans des conditions normales, parce que le risque est d’être
prêt à partir trop tôt, qu’il soit inadéquat de vous installer pour relaxer (par
peur de faire hurler le chat ou de faire du bruit, ce qui réveillerait les
autres), et d’arriver au travail à 6 h 45, ce qui est inutilement tôt.
Faire tourner la voiture jusqu’à
ce qu’elle soit chaude est peut-être tentant, mais ça risque de réveiller ceux
qui dorment (quand vous entrerez pour attendre) et, tant qu’à attendre dans
ladite voiture qui vous garroche de l’air froid en pleine gueule, aussi bien
partir tout de suite, surtout que vous avez seulement deux kilomètres à faire.
Si jamais votre voiture principale fuit le « prestone », vous devrez
peut-être prendre le « truck ». Attention, à ces températures, la
pédale d’embrayage revient T-R-A-N-Q-U-I-L-L-E-M-E-N-T (c’est plus long à
écrire qu’il n’y paraît) et il se peut également qu’une vitesse, je vous
souhaite la quatrième, refuse d’obtempérer.
À votre arrivée au bureau, beaucoup
trop tôt, la porte d’entrée non déneigée, en étant évidemment le premier, à
sept heures moins quart le 2 janvier, assurez-vous de vous rappeler votre code
de système d’alarme. Toujours pratique. Je m’en souvenais.
Une fois à l’intérieur, vous
serez content d’être enfin au chaud. C’est un mirage! Avec votre manteau, vos
mitaines de plumes et le contraste entre le dehors et le dedans, vous CROIREZ
qu’il fait chaud. Une fois tout enlevé, vous constaterez que le bleu sur vos
ongles colle et que votre nez ne cesse de couler comme un robinet. À ce moment,
vous comprendrez que ce n’est pas parce qu’il fait plus chaud que dehors qu’il
fait chaud. L’inhabituelle couche de givre sur le bord de la fenêtre vous
convaincra qu’il fait vraiment (trop) froid et là, vous penserez à vérifier si
votre chauffage personnel (oui, vous êtes chanceux) a, par hasard, été baissé
un tout-ti-peu. Shit oui! Alors là, vous monterez ça de six beaux degrés et
tout le monde dans le bâtiment entier vous enviera votre belle chaleur, qui
sortira chaque fois que la porte du bureau ouvrira. Au moins, vous n’aurez pas
à aller voler la chaufferette d’un collègue qui s’est dit que le 2 janvier, c’était
trop tôt pour recommencer. Mais c’est toujours mieux que travailler avec son
manteau d’hiver.
Finalement, la journée finira par
finir, et la bonne nouvelle c’est que, c’était la pire. Demain, vous penserez à
vous lever plus tard, et tout ira mieux.
Chanceuse, moi je n'ai pas de chauffage personnel et ma collègue ne partage pas le siens ! J'ai pas hâte au 7 janv. Ça me fait réaliser que mes patrons ont très probablement baissé le chauffage et comme je sus la première arrivée, c'est moi qui vait en subir les frais !
RépondreSupprimerBon retour !
Suffit de ne pas travailler le 2 janvier (quelle idée!) et de ne pas arriver le premier (ça, jamais!).
RépondreSupprimerGrand-Langue