Afin de vous présenter le sujet plus profondément, tous les commentaires concernaient le numéro précédent et sa couverture, Isabelle Blais portant pour unique tenue un bas de maillot noir, les bras camouflant vaguement ses seins. Si j’ai trouvé l’idée audacieuse, je n’ai certainement pas été choquée. Entre vous et moi, la photo n’avait rien de choquant. Or donc, un commentaire a attiré mon attention, titré comme suit : « Non à la nudité! » La pauvre dame se disait donc choquée et déçue, prétextant que ça encourage la femme à se faire encore traiter comme un objet.
Moi qui avais eu si hâte de dévorer mon magazine, j’ai eu une bulle au cerveau et une folle envie de détruire l’opinion de la pauvre madame, en vous écrivant. Elle a le droit de penser comme ça, je n’ai rien contre, mais je trouve que pour une Justine (c’est son nom), qui doit forcément être jeune (avec un nom pareil), elle est un peu bornée.
Pour ma part, moi qui ne suis pas vraiment mieux qu’elle finalement, je la trouve démodée, en plus de me faire une image assez précise de ce qu’elle peut avoir l’air physiquement. Grosse et moche. Psychologiquement : complexée et jalouse. Quand je regarde la photo en question, ce que je vois, c’est une femme qui s’assume suffisamment pour montrer son corps à grande échelle. Je vais même jusqu’à voir une femme qui désire profondément que les femmes comme elles, qui se détestent peut-être et qui en veulent à la vie d’être ce qu’elles sont, voient qu’elles peuvent être considérées comme belle au-delà de 100 livres.
Isabelle Blais n’est pas grosse, loin de là, parce que je ne veux surtout pas cautionner le surplus de poids, mais elle est au moins double portion de celles qui l’ont précédée. Toujours est-il, je m’écarte du sujet d’origine, que ça m’a une peu saisie de voir quelqu’un se scandaliser de si peu. On peut se scandaliser que des femmes avec un semblant de potentiel dans la vie puissent réellement aspirer à poser dans un calendrier de « pitounes » en 2011. Par contre, il y a un marché, pourquoi ne pas l’exploiter? Peut-être que si j’avais le corps pour, je le ferais. Ou peut-être pas. Je ne saurai jamais.
Finalement, je vais vous laisser, j’ai une revue à feuilleter.
Ce qui me choque ce sont ses bras, ils sont au mauvais endroit!
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