Outre ma négligence envers mon
blogue, le point marquant des dernières années est mon amour passionnel en
constante évolution pour le café. Nous avons récemment fait un voyage de
craqués mentaux à Toronto, qui consistait notamment à aller boire du café chez
notre torréfacteur préféré et à se ramener deux chatons pure race que personne
n’ose trouver mignons.
Notre amour du café, donc,
semblait dater de plusieurs années, sans doute de l’achat de notre machine à
espresso, quelque part autour de 2007. À l’époque, nous allions nous acheter du
café que nous pensions bon et régional et nous le dégustions. Au fil des
ans, je me suis plutôt habituée au goût amer et indéfinissable de ce café, qui
était en quelque sorte réconfortant. L’humain semble s’habituer à tout, n’est-ce
pas?
Un jour, il y a de cela moins de
trois ans, j’ai bu un délicieux café dans une tasse très ordinaire, noir,
offert par un ami. Il n’avait pas ce goût bizarre que j’avais appris à
accepter, dans une certaine mesure, qui me forçait à cesser de respirer par le
nez en fin de gorgée… Et c’est là que tout a commencé. C’est là que j’ai été
frappée de folie. Je me suis mise à désirer du bon café. Ce qu’on ne sait pas
ne fait pas mal, mais dès qu’on sait que le mauvais café n’est que du mauvais
café, et qu’on peut avoir mieux… on s’y met.
Depuis, nous achetons du café
frais torréfié à Toronto, nous l’extrayons, peu importe la méthode, dans le
respect, en pesant et en minutant l’opération, et nous dégustons… tant que le
café est bon. Nous avons donc osé faire un voyage à Toronto, où ma mission
principale était de boire du café Pilot, chez Pilot.
Du café PARTOUT!!!
Si seulement vous m’aviez vu,
pauvre de moi, les yeux brillants comme si j’avais été une petite fille de trois
ans dans un château de princesse gigantesque… je suppose. J’avais du mal à m’exprimer.
En gros, j’étais folle comme de la marde un balai. Nous étions au
Tasting Bar de Pilot Coffee Roasters, et nous dégustions le Tasting Menu. Rien
que du café. Zéro food. Entrée d’espresso de notre choix (Elevens), plat de
résistance de « pourover » de Mercedes Gesha et dessin de « carbonated
cold brew » de Kilenso. Une folle dans une poche.
La caféine, c’est comme n’importe
quoi, il faut se limiter. C’est bien certain qu’après un trois services de
café, après avoir marché plus d’une heure pour s’y rendre aux grands vents, ça
faisait beaucoup dans mon petit corps. Nous étions comme des chats surstimulés
avec les pupilles excessivement dilatées. Pour se calmer, au retour, nous
sommes passés dans un autre Pilot (il y en a quatre, il ne nous en a manqué qu’un…)
et nous sommes pris à manger et un délicieux cappucino pour emporter.
Bon, l’excès de caféine dans mon
système a légèrement gâché le reste de cette journée, et j’ai dû me coucher
pour m’en remettre, mais secrètement, mon objectif pour Toronto était
complètement atteint. Tout ce que je voulais, c’était vivre l’expérience Pilot.
C’était fait. Ne restait qu’à se rendre dans le nord pour les chats le
lendemain. Au pire, j’aurais un peu mal au ventre… mais non. Je m’en suis
remise.
Je viens de recommander du café,
Pilot bien sûr, parce que mes sacs achetés à Toronto sont presque vides. J’avais
envie de vous partager mes photos du Tasting bar… si vous saviez comme c’était
génial. Je suppose que c’est un peu comme un festival de bières ou de vin pour
ceux qui trouvent vraiment que ça goûte bon et non pas pour l’effet. Enjoy!
Espresso!
Pourover!
Cold brew Guiness style!