Il se peut parfois, pour lâcher
prise pendant quelques minutes après un avant-midi d’enfer, et avant un
après-midi du même acabit, que je trouve refuge dans les bras du « Web »,
comme il faisait si bon l’appeler « back in the days ».
Aujourd’hui, prise d’un élan de
narcissisme, j’ai eu envie de lire mes textes là, tout de suite. Parce que je
me trouve bonne (des fois) et que j’ai vraiment plusieurs chefs-d’œuvre à mon
actif. Parfois même, je me trouve tellement incroyable que je me relis et que
j’ai l’impression que ce n’est même pas de moi.
Je cliquette sur mon clavier pour
aller sur mon blogue, et là, PAF! Refus d’accès. Sur MON blogue, sous prétexte
que la catégorie « Web Pornography » n’est pas autorisée… Euh… C’est
que, voyez-vous, je raconte ma vie çà et là, et parfois, je crée un tout petit
scandale, mais c’est à peu près tout. Rien de pire, v’voyez? Et là, je suis traitée
comme une perverse qui écrit de la « porn ». Niiiiiiice! Mes
collègues seront fous comme des balais!
J’ai bien écrit un texte une fois
qui parlait de lesbiennes, et un autre qui parlait de sexe insolite… mais si
mes souvenirs sont bons, il n’y avait point de photos compromettantes ou de
termes inappropriés. Donc, dans ma « checklist » de vie, je pourrai
au moins dire que j’ai été « propriétaire » d’un site relié à
de la porn. MA-LA-DE.
Pour vrai, j’ai des contacts et
j’entends bien les soudoyer pour régler cette injustice parce que si c’est plus
cocasse qu’autre chose, ça reste quand même chiant tannant. Je devrais
peut-être faire davantage attention à mon langage… des fois que je me ferais
bloquer parce que la catégorie « Web scatology » n’est pas autorisée…
Et ceux qui me connaissent savent que moi, des propos scatos, c’est dans ma
palette d’humour. Toutes mes excuses à ceux qui me pensaient plus mature que ça.