lundi 25 octobre 2010

Radotage

Loin de moi l’envie de passer pour une éternelle insatisfaite, une chialeuse, en bon québécois, mais puis-je vous dire à quel point il y a des petites choses qui sont aisément capables de tuer mon bonheur dans une journée? Je ne veux pas parler nécessairement des choses qui purgent complètement l’existence, mais des petits événements, des pacotilles, des niaiseries qui, seules, ne font pas particulièrement mal mais qui, en groupe, prennent une envergure parfois démesurée. Vous avez soif d’exemples? Ça vient, ça vient!

Se faire scraper sa clé USB personnelle par le comptable A.K.A le compteux, A.K.A le gars qui sait tout en informatique (ça dépend vraiment des points de vue, vive la petite entreprise), pendant qu’il pense savoir comment faire un transfert de données tout en renversant mon immense verre d’eau plein dans l’ordinateur.

Marcher dans du vomi de chat, tôt le matin, ou pire, en pleine nuit, tout endormi, quand on a une petite envie, pas terrible non plus.

Écrire un super bon billet drôle sur un blogue de sport et se faire insulter par un cave qui n’a pas compris l’essence du message et qui s’obstine uniquement pour s’obstiner, en prenant bien soin d’être vulgaire et borné.

Apprendre que la valve dont on a besoin la semaine prochaine a un délai de livraison de 4 semaines.

Sortir dehors quand la température est limite, et qu’il se mette soudainement à pleuvoir dès qu’on a franchi la frontière entre le dedans et le dehors.

Prendre ma douche. Et me sécher les cheveux après.

Avoir un téléphone d’une banque qui a une folle envie de nous vendre une assurance pour carte de crédit. Il a fallu que je me fâche contre la petite madame d’ailleurs, la semaine passée, parce qu’elle ne voulait rien comprendre. Je lui ai dit, fermement, lorsqu’elle m’a demandé pourquoi je ne voulais pas : « Parce que ça ne me tente pas MADAME, point final ».

Comme j’ai bien moins de contenu que ce que j’avais prévu, je vais en profiter pour vous dire que ma nouvelle pour le concours littéraire Radio-Canada est envoyée depuis hier soir. Je suis un tout petit peu plus pauvre (si peu), mais Ô combien satisfaite. J’ai bien hâte de vous la faire lire. C’est une histoire de folle et pour une fois, la folle, ce n’est pas moi!

Parlant de folle, aujourd’hui, je ne sais pas ce que j’avais mais j’étais incapable de faire des phrases sensées quand je parlais au téléphone. Il y en a bien quelques uns qui ont trouvé ça charmant, qui ont bien ri et qui m’ont trouvée sympathique, mais j’ai senti de l’exaspération chez quelques autres. Je ne parle pas particulièrement souvent au téléphone mais aujourd’hui, j’ai fait un blitz de commandes de matériel et de demandes de prix. Je sens vraiment que je mets mes études à profit quand je passe des journées comme cela, à copier des listes de matériel, à écrire le prix à côté et à jaser de tuyau plié.

Parlant de tuyau, ma chatte, Rikku, A.K.A ma loutte, a une irritation du tuyau qui relie la vessie à la sortie. Elle s’est légèrement offusquée quand nous l’avons gentiment mise dans sa cage pour l’emmener chez le vétérinaire vendredi matin, à 6 h 45. Pire encore, elle est restée fâchée jusqu’à vendredi soir. Samedi matin même. J’avais trouvé une ruse, je mettais ses pilules dans son nouveau « manger mou ». Ça a marché deux fois. Maintenant, oups, elle ne prend pas de chance, elle ne regarde même plus son mou, le même mou qui l’a tant charmée à la première dégustation. La pilule dans le fond de la gorge, très peu pour elle. J’angoisse rien qu’à l’idée de la lui donner ce soir, d’ailleurs.

Bon, parlant de ladite pilule, semblerait-il que c’est l’heure. Bonne soirée.

2 commentaires: