mardi 1 décembre 2015

Café!

Outre ma négligence envers mon blogue, le point marquant des dernières années est mon amour passionnel en constante évolution pour le café. Nous avons récemment fait un voyage de craqués mentaux à Toronto, qui consistait notamment à aller boire du café chez notre torréfacteur préféré et à se ramener deux chatons pure race que personne n’ose trouver mignons.

Notre amour du café, donc, semblait dater de plusieurs années, sans doute de l’achat de notre machine à espresso, quelque part autour de 2007. À l’époque, nous allions nous acheter du café que nous pensions bon et régional et nous le dégustions. Au fil des ans, je me suis plutôt habituée au goût amer et indéfinissable de ce café, qui était en quelque sorte réconfortant. L’humain semble s’habituer à tout, n’est-ce pas?

Un jour, il y a de cela moins de trois ans, j’ai bu un délicieux café dans une tasse très ordinaire, noir, offert par un ami. Il n’avait pas ce goût bizarre que j’avais appris à accepter, dans une certaine mesure, qui me forçait à cesser de respirer par le nez en fin de gorgée… Et c’est là que tout a commencé. C’est là que j’ai été frappée de folie. Je me suis mise à désirer du bon café. Ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal, mais dès qu’on sait que le mauvais café n’est que du mauvais café, et qu’on peut avoir mieux… on s’y met.

Depuis, nous achetons du café frais torréfié à Toronto, nous l’extrayons, peu importe la méthode, dans le respect, en pesant et en minutant l’opération, et nous dégustons… tant que le café est bon. Nous avons donc osé faire un voyage à Toronto, où ma mission principale était de boire du café Pilot, chez Pilot.

Du café PARTOUT!!!
  
Si seulement vous m’aviez vu, pauvre de moi, les yeux brillants comme si j’avais été une petite fille de trois ans dans un château de princesse gigantesque… je suppose. J’avais du mal à m’exprimer. En gros, j’étais folle comme de la marde un balai. Nous étions au Tasting Bar de Pilot Coffee Roasters, et nous dégustions le Tasting Menu. Rien que du café. Zéro food. Entrée d’espresso de notre choix (Elevens), plat de résistance de « pourover » de Mercedes Gesha et dessin de « carbonated cold brew » de Kilenso. Une folle dans une poche.

La caféine, c’est comme n’importe quoi, il faut se limiter. C’est bien certain qu’après un trois services de café, après avoir marché plus d’une heure pour s’y rendre aux grands vents, ça faisait beaucoup dans mon petit corps. Nous étions comme des chats surstimulés avec les pupilles excessivement dilatées. Pour se calmer, au retour, nous sommes passés dans un autre Pilot (il y en a quatre, il ne nous en a manqué qu’un…) et nous sommes pris à manger et un délicieux cappucino pour emporter.

Bon, l’excès de caféine dans mon système a légèrement gâché le reste de cette journée, et j’ai dû me coucher pour m’en remettre, mais secrètement, mon objectif pour Toronto était complètement atteint. Tout ce que je voulais, c’était vivre l’expérience Pilot. C’était fait. Ne restait qu’à se rendre dans le nord pour les chats le lendemain. Au pire, j’aurais un peu mal au ventre… mais non. Je m’en suis remise.

Je viens de recommander du café, Pilot bien sûr, parce que mes sacs achetés à Toronto sont presque vides. J’avais envie de vous partager mes photos du Tasting bar… si vous saviez comme c’était génial. Je suppose que c’est un peu comme un festival de bières ou de vin pour ceux qui trouvent vraiment que ça goûte bon et non pas pour l’effet. Enjoy!


 
Espresso!

 Pourover!

 
Cold brew Guiness style!