samedi 18 septembre 2010

Facebook

J’aime bien Facebook. En fait, rares sont les journées où je ne m’y mets pas le nez du tout. J’aime le concept, je trouve sympa de pouvoir savoir comment se portent mes « amis », ce qui les turlupine (dans une certaine mesure) et de leur voir la bette ou celle de leur fierté, soit leurs animaux, leurs enfants, ou eux-mêmes. J’adore les liens vers des vidéos stupides et des articles inusités. En bref, j’ai un petit côté voyeur, et Facebook me permet aisément de satisfaire ce « besoin ».

Là où les nerfs et la patience commencent à manquer, c’est pour les personnes dont le « Status » ne m’intéresse jamais. JAMAIS. La solution est simple, vous dites-vous, se débarrasser illico de « l’ami » en question et enfin être heureux. Hélas, comme dans la vraie vie, il y a des choses qui ne se font pas. Des actions « politically incorrect ». De la famille, des collègues, parfois, on est pris avec la personne. Vive la fonction « Hide » (mon Facebook est en anglais)!!! Je l’ai par contre découverte trop tard. J’ai enduré trop longtemps des « Post », du jeudi au dimanche qui parlent d’un atroce lendemain de veille, et du lundi au mercredi qui rêvent au jeudi à venir pour se défoncer enfin. HIDE!

Il y a ceux aussi qui font croire qu’ils vivent une vie de rêve, photos, détails et preuves à l’appui, alors que tout est arrangé. Et ceux qui détaillent tout ce qu’ils ont, pour montrer qu’ils ont quelque chose. Et ceux qui inventent (ou agrémentent) des faits pour être mieux que tout le monde. Et aussi, lorsque votre « post » ne s’adresse qu’à une ou deux personnes, un message personnel, un courriel, un coup de téléphone, ça vous dit? Ou au pire, l’écrire directement sur le « Wall » de la personne concernée. Nous, on s’en torche.

Le pire, et j’hésite à en parler, au cas où la personne me lirait, ce qui est fort peu probable, c’est la personne qui « post » sans barrière aucune des détails assez explicites de sa santé (ou de son manque de santé) intestinale. En détails. Avec l’état physique (liquide, solide ou gazeux, je vous laisse deviner) de ses déchets organiques. Et des « post » récurrents jusqu’à ce que le tout soit de nouveau sous contrôle. Miam!

Une autre personne (ou la même peut-être, qui sait?) qui parle de la mort d’un proche, et qui met des photos. Les gens meurent, c’est un fait, je ne m’en cache pas, mais selon moi, Facebook est une façon d’informer les gens et de se divertir. On peut bien-sûr y inscrire qu’on s’est enfoncé un clou de trois pouces dans un doigt, mais il faut s’attendre à avoir des commentaires stupides. On peut aussi parler de notre état de santé, pour que ceux qui sont loin sachent ce qu’on vit, mais certains détails peuvent rester en suspens. Un jardin secret, ça vous allume une lumière? Mort, fausse couche, diarrhée, ça nous rend mal à l’aise, et on ne sait pas quoi répondre. Merci, maintenant que c’est dit, je vais mieux.

Bonne soirée!

2 commentaires:

  1. Pour le wall, j'ai réglé ça : je l'ai retiré de mon profil! Y'avait trop de gens qui confondaient wall et courriel.

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  2. J'aime bien ce billet. Pour moi facebook est la version éclair du blog: un endroit pour partager en vitesse xy trucs qui risquent d'être intéressants pour au moins une partie de mes amis.

    "Je mange un sandwich au jambon" et "J'ai chaud", ne font pas partie de ces xy trucs.

    En espérant que ton billet atteigne une partie des gens visés ;)

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