lundi 16 mai 2011

De tout et de rien, encore

Il y a longtemps déjà, que je ne suis pas passée par ici. Longtemps que j’y pense, que j’essaie de mettre le doigt sur quoi écrire, et que je ne trouve pas. Ce faisant, puisque je n’ai toujours pas trouvé la réponse à la question « quoi? », je vais passer en mode « quantité » plutôt que qualité. C’est comme ça.

J’avais du temps à revendre, mais comme j’ai investi près de quarante minutes à me faire sécher les cheveux, pour tester mes nouveaux produits, le temps a passé. J’ai de très beaux cheveux, pour l’instant, mais je suis presque ridée tellement ce fut long. Et rien ne dit que mon oreiller ne me trahira pas.

J’ai vécu un drame cette fin de semaine. Tellement dramatique que j’ai oublié de m’en plaindre. Pourtant, j’ai eu un choc, et même envie de verser toutes les larmes de mon corps, ce que je n’ai pas fait, mais j’y ai pensé. Après cinq années de loyaux services, ma femme de ménage m’a annoncé que son dos la forçait à fermer boutique. Le film de ma vie ne s’est pas déroulé à vitesse grand V devant mes yeux, mais j’ai quand même fait une recherche rapide à savoir quel précieux temps j’allais sacrifier pour cette tâche ingrate. Je cherche encore.

Ici, c’est encore vaguement l’hiver. Aujourd’hui, les gars ont parlé de motoneige. Quelle horreur. En plus, mon ami, celui qui n’en a rien à torcher lui non-plus, était hors de portée. J’ai subi. Heureusement, ça a fini par finir. Après, quand je suis sortie dehors, il neigeait. De la pluie bien froide et qui laisse une trace étrangement géométrique dans le pare-brise. Ouache. On est le 16 mai, tout de même.

Mes parents se sont acheté un chien. Un caniche royal caramel. Angel. C’est leur chien, mais ce n’est pas vraiment leur chien. Peut-être qu’ils le garderont, mais peut-être que l’amie de mon père le gardera. Peut-être aussi que c’est trop vague et trop compliqué pour m’intéresser? Peut-être. Elle est bien belle, mais je m’y attarderai quand on saura elle est à qui.

Maintenant, j’ai « droit » à une soirée monoparentale par semaine. Mon chum travaille un soir dans la semaine, de 16 h à 22 h, tout de suite après son 7 h 30 à 16 h. Je n’ai pas souvent été seule avec mon fils pour la folie du soir, alors c’est de l’adaptation. Par contre, l’avantage est que, la prochaine fois que j’aurai un 5 à 7, je ne me sentirai pas coupable. Cette semaine, ma soirée monoparentale est mercredi. Je vais sans doute en profiter pour travailler aussi, ou pour faire du */&$?/* de ménage.

Comme le reste n’est pas vraiment intéressant, je vais poursuivre dans le même thème. Il y a deux choses pour lesquelles je tuerais, ces temps-ci. La première : Je tuerais pour aller magasiner (et trouver des choses qui font, sinon ça ne vaut rien) des souliers, des vêtements et du maquillage. Le problème, si après deux essais, les deux items essayés ne font pas (comme dans VRAIMENT pas), je m’énerve et je m’en retourne, piteuse, chez moi.

La deuxième : Je tuerais pour une crème molle trempée dans le chocolat Lulu. Mais à chaque fois que l’envie me prend, le moment est inapproprié. Aussi, pour moi, manger une crème molle, c’est une activité sociale, on ne peut pas faire ça tout seul, et il faut que la personne qui nous accompagne en mange aussi. Sinon, c’est un peu comme boire seul, c’est pathétique.

Finalement, je vous laisse, je ne peux pas continuer de vous torturer avec toutes ces tranches de vie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire