dimanche 17 juillet 2011

Dsl cpr po

Alors que nous subissions cette idée de génie, d’aller marcher par cette belle journée four préchauffé pas de vent, plein soleil, absence d’énergie, le petit garçon plus qu’amorphe dans sa poussette pour cause de pas-de-sieste, nous sommes passés devant une maison où une « pitoune » en bikini, la bouche entrouverte, le regard vide, le bronzage exagéré, textait. Son chum, du moins le mâle de service, lavait la voiture pas très loin.

J’ai bien eu une pensée sur son désir apparent de se montrer en bikini, tant mieux pour elle si elle aime son corps, mais j’ai surtout amorcé une réflexion sur les maudits téléphones cellulaires et la nouvelle tendance texto.

Si j’avais un cellulaire, je texterais sans doute, et beaucoup parce que je déteste parler au téléphone. J’aime beaucoup écrire, et j’ai toujours quelque chose à dire. Par contre, je ne détruirais pas les mots. Je n’ai pas vraiment les diminutifs de mots et, pour ceux qui se rappellent ce billet, je ne suis pas une utilisatrice du LOL. Pas plus que sa version française MDR. Je ne peux pas non plus dire comment je me comporterais en public avec mon cellulaire, mais je suppose que ce serait comme je le fais avec le téléphone.

Je n’ai pas de téléphone cellulaire, par contre, j’ai un téléphone à la maison (quand même), et je sais que ça fonctionne sensiblement de la même façon. La petite boîte de plastique émet un signal, sonore ou vibratoire, signalant que quelqu’un tente de nous rappeler qu’il (ou elle) existe. La majorité des gens ont un afficheur, et savent quel ton prendre pour répondre. Pour ma part, par choix, je n’ai pas d’afficheur à la maison, donc je réponds presque toujours avec un ton ennuyé et interrogateur. Si c’était le cas, je filtrerais tellement mes appels que je ne répondrais plus.

Quand on entend ledit signal, on prend l’appareil dans notre main, à moins qu’on soit accro au point de ne pouvoir le lâcher (pathétique), on regarde l’afficheur, on prend une décision quant à notre action de répondre ou non, on s’excuse aux personnes avec qui l’on échangeait, puis on répond de notre plus belle voix : Allô? Oui, allô? Oui, bonjour?! Oui? Pour ma part, j’aime les trois premiers choix. Je suis moins adepte du « Oui » sec à la mécanicien automobile.

Moi, je m’excuse. MOI. Quand je suis avec quelqu’un et que, sans m’avertir, cette personne répond à son cellulaire, qui a vibré et que je n’ai pas entendu, pendant que je parle, comme si je n’étais pas là, les fils se touchent. Pourtant, je manifeste plus ma frustration parce que je me rends compte que je ne suis « pas évoluée ». Il m’arrive de ne même pas répondre au téléphone quand j’ai de la visite chez moi. Pour moi, c’est secondaire. La personne devant moi compte beaucoup plus.

Quand quelqu’un texte en me parlant, c’est une envie de tuer que je développe. Que voulez-vous, je suis née à la mauvaise époque. En passant, puisque je vous ai en ligne, je tiens à vous dire que je ne me reconnais pas dans la pub de Bud Light. J’ai vu la pub plusieurs fois cette fin de semaine et non, c’est définitif, je ne peux pas participer au concours. Pour en revenir aux textos, je suis tombée des nues hier sur la route quand j’ai constaté que le gars qui zigzaguait à côté de moi textait… Ben coudonc. Et vous, vous sacrez-vous des autres quand votre téléphone vous parle? Juste une question comme ça.

4 commentaires:

  1. Je n'apporte pas mon cellulaire avec moi si je prends la route. Si je suis obligé, je le désactive et le réactive une fois rendu à destination.

    Et ce qui me fout le plus en rogne, c'est de constater les nombreux camionneurs, ces inconscients au volant de leurs mastodontes avec le cellulaire d'une main et l'autre tenant le volant... ô_O

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  2. J'ai été victime d'un accident en voiture parce que le chauffeur de taxi textait...

    Ta frustration n'a rien à voir avec le fait que tu n'es "pas évoluée", c'est frustrant que tu aies ou non un cellulaire. Il m'arrive de texter quand je suis avec des gens, mais je m'excuse avant tsé parce qu'on m'a bien élevée!

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  3. Tu vois, on pourrait être amies Marie. En plus, on a la même affaire de tatouée à la même place. Destin? Je déconne.

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  4. C'est certain qu'on pourrait être amie! Pis je ne déconne même pas ;)

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