mercredi 26 septembre 2012

Méchants riches, bons pauvres


Aujourd’hui, on m’a catégorisée d’extrémiste de droite à la blague, plus ou moins sérieusement. Suis-je une extrémiste de droite? Bien sûr que non! Quelle sottise! Je ne suis absolument pas contre l’immigration, il nous faut bien des scientifiques compétents au pays et nous sommes bien trop paresseux ici, et je ne suis absolument pas contre l’avortement. Disons que je suis de la droite fiscale.

Il serait par contre tout à fait approprié de dire que je suis absolument anti-gauchiste (synonyme de la droite québécoise). Les pensées de gauches sont tellement plaintives et pleines de rancœur envers la société. TELLEMENT. Il y a une sorte de courant de pensée jaloux et paranoïaque pour tout ce qui produit de l’argent. À mort les capitalistes! Construisons une société pure et pauvre où les gens seront tous pauvres et où ils s’aimeront tous parce qu’ils ne s’envieront pas.

Bien sûr, vous me voyez tous aller. C’est écrit dans le ciel que je vais péter un câble contre le beau projet du PQ de taxer les méchants riches. On entend dire que si les riches sont trop taxés, ils voudront s’en aller ailleurs au Canada. Certains s’en offusquent. Pour ma part, si j’avais une quelconque chance de gagner ce montant d’argent annuellement quelque part dans ma vie, je considérerais définitivement foutre le camp ailleurs au Canada. Pourquoi travailler pour les autres, à ce point? Je perds déjà près de la moitié de mon salaire pour ces autres, je ne vois pas en quoi je leur en devrais encore plus.

Quand j’entends des idioties du genre, je finis toujours par me dire qu’il y a forcément quelque chose que je ne comprends pas, parce que c’est tellement con! Les gens de la gaugauche optimiste qui sont contre les vilains fortunés, est-ce qu’ils comprennent que l’économie de la province dépend de ceux qui font de l’argent? De moi aussi parce que de l’impôt, j’en paie en saint-siffleux. Non, ce n’est pas la culture qui fait vivre un peuple. On a tous besoin de manger et de se loger. Certains ont la chance de se payer ça tout seuls, d’autres ont la chance d’avoir les contribuables pour les aider, d’autres ont le culot de se faire vivre par l’état. Dans tous les cas, quelqu’un doit débourser de l’argent, et si ce n’est pas le nécessiteux, ce sont tous ceux qui ne le sont pas (nécessiteux).

Les gens qui font beaucoup d’argent ne sont pas tous des voleurs. Les paradis fiscaux existent, c’est vrai, mais ce n’est pas si commun. Les gens gagnent des sous généralement parce qu’ils offrent des produits et services, et qu’ils font travailler d’autres gens. On appelle ça faire rouler l’économie. La réalité de l’île de Montréal ne représente pas tout le Québec. You know? Ça prend quelques illuminés, mais pas trop. L’industrie du cinéma et de l’art abstrait, ça ne rapporte pas assez pour tous nous faire vivre. Les faire vivre. Disons.

Étrangement, les gens qui démonisent les vilains méchants pas gentils riches, ils sont trop souvent hors système. Quelqu’un qui fait des études éternelles, qui bénéficie de l’aide sociale ou qui quête les gens d’une quelconque façon ne paie pas d’impôt. Je n’ai jamais compris pourquoi les impôts n’étaient pas prélevés selon un pourcentage unique, à partir de 10 000 de revenu annuel.

En fait, ça devrait même diminuer avec la richesse. Il ne faudrait pas oublier que quelqu’un qui gagne la modique somme de 500 000 dollars par année, s’il payait ne serait-ce que 20 % d’impôt, donnerait tout de même 100 000 beaux dollars à l’état. Pas mauvais. La personne qui se contente de 20 000 $ par an ne donnerait que 4 000 $, ce qui est vraiment peu. Et quelqu’un qui gagnerait un maigre, mais confortable 50 000 $ paierait tout de même 10 000 $ d’impôt. Mais on manquerait immanquablement d’argent au Québec, parce qu’on ressent toujours le besoin d’augmenter l’impôt des gens qui travaillent et les services augmentent vaguement.

Non seulement le fait de vouloir augmenter davantage l’argent prélevé aux gens qui gagnent plus de 130 000 $ est con, mais il faut en plus qu’ils remontent au premier janvier 2012. Parlez-moi donc d’une dépense que personne n’a prévue. C’est du vol. Voyons Pauline! Réveille! Les riches font vivre le Québec. Youhou!!!! Et en plus 130 000 $, ce n’est pas tant que ça. Nos « riches » sont tellement moins riches qu’ailleurs! En tout cas, il faut croire que je ne suis pas une fille jalouse parce que je ne serai jamais « riche », et pourtant je ne leur en veux pas d’avoir de l’argent.

Bon, c’est ça. Dire que je m’enlignais pour faire un billet sur Occupation Double. Mais après mon choc nerveux d’avoir découvert que non seulement ça existe encore, mais les gens l’écoutent, j’ai comme manqué d’idées. Quand je pense à « OD », je deviens complètement vide d’esprit. Étrange non? Peut-être que ça me reviendra.

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