dimanche 19 janvier 2020

L’effondrement d’un idéal

Afin d’amorcer le virage vert de mon blogue, je vais tenter de faire une série de billets sur les plus et les moins de ma façon de vivre, afin de me soutenir moralement, tout en me poussant positivement. 

Je voulais faire une grande séance de lapidation à mon endroit, mais je trouvais ça tellement déprimant et difficile que j’ai choisi d’opter pour une méthode plus équilibrée. Je vais donc profiter de mes publications pour mettre en lumière une chose que je fais qui n’est pas en accord avec mes valeurs, et qui peut être améliorée, accompagnée d’une autre action positive que je fais déjà. Commençons…

Le moins.

Il y a quelques temps déjà, j’ai changé ma façon de consommer des vêtements. J’ai donc choisi d’arrêter d’acheter des vêtements neufs, pour réduire mon empreinte environnementale, en achetant en friperies. De plus, pourquoi s’encombrer et dépenser pour rien? C’était le paradis et j’étais vraiment contente de ma décision. J’avais, pour une fois, l’impression sincère de faire un geste concret pour l’environnement. Je n’avais pas trop à me soucier de la provenance des vêtements, puisqu’ils avaient été achetés une première fois, et le “mal” était déjà fait (le mauvais choix éthique), pas par moi.

Or, horreur, j’ai appris que certains tissus sont de vraies catastrophes pour l’environnement. Ils libèrent des particules de plastique dans l’eau à chaque lavage, contribuant ainsi de façon importante à la plastification des océans. Si on nous perturbe avec les tortues qui ont une paille dans le nez, ou les sacs dans les requins-baleines, les microfibres de plastiques, elles, se retrouvent plutôt dans le plancton, les crevettes, et tous les petits êtres vivants qui sont au début de la chaîne alimentaire. Je vous laisser deviner les conséquences.

Mon problème, ma douleur, c’est que je ne peux pas dé-savoir ce genre d’information. Je suis foutue. J’ai dès lors commencé à ne plus savoir quoi porter. Et devinez quoi? Je possède une quantité surprenante de ces tissus diaboliques, dont plusieurs que je croyais être du coton. Et je ne peux pas retourner les vêtements interdits aux friperies, car ils auront le même effet néfaste si c’est le huitième voisin qui les porte et qui les lave, et pire, ils risquent de ne pas SAVOIR. Je vous entends vous exclamer que les pauvres n’en ont que faire de l’environnement, qu’ils se battent déjà pour survivre. Je m’exclamerai, en réponse, que je ne suis absolument pas d’accord, et qu’être pauvre n’est pas une raison, et encore moins une excuse pour contribuer à la poubellisation massive de notre planète. Si une partie des gens dans le besoin fume, boit et se drogue parfois, il y a une place pour le respect de la planète.

Les boutiques fast-clothing comme Ardène, Urban Planet et tellement d’autres regorgent de ces tissus interdits. Quels sont-ils? Les pires sont sans contredit le polyester, qui gagne haut la main, puis l’acrylique et ensuite, il est très difficile de réellement se prononcer mais les combinaisons de rayonne, viscose, acrylique avec coton, ou modal, ne sont pas extra non plus. Je chercherai davantage à ce sujet dans les prochaines semaines et incluerai quelques liens à cet article. Et il est encore plus horrifiant de savoir que certaines certifications éthiques et écoresponsables de production de tissus produisent des tissus plastiques, néfastes. Ils ont été fabriqués consciencieusement, mais deviennent un problème une fois dans la laveuse. Fluten.

Le plus

Après deux jours de semi-panique, j’ai décidé que je commencerais par débarrasser tous les morceaux en polyester qui ont l’air particulièrement de mauvaise qualité. Certains morceaux sont quand même mieux conçus que d’autres et muent un peu moins. Ceux qui deviennent minces et transparents sont à éviter complètement.

Évolution rapide

Puis, depuis le début de la rédaction de ce billet (c’est-à-dire depuis avant-hier), j’ai lu et lu, et j’ai trouvé une “solution”. Pas parfaite, mais idéale. Il existe un filtre à laveuse, qu’on branche à la sortie, conçu et fabriqué en Nouvelle-Écosse, qui capterait au moins 65 % des fibres. Donc, les vêtements que j’ai jugé bons pour la poubelle lors de mon tri, qui sont dans un sac vert dans le haut du “walk in” (et certaines de mes pièces favorites) mériteront peut-être une deuxième chance. Oui, j’aurais éliminé mes vêtements préférés pour le respect de la planète. Folle de même. L’histoire est donc à suivre, puisque le filtre Lint LUV-R sera en route pour ici la semaine prochaine. Je pourrai vous en parler davantage.

Quelques lien :

Un article sur les tissus :




Là où j’ai commandé mon filtre : http://www.environmentalenhancements.com

Et une étude sur ledit filtre : 



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