lundi 5 septembre 2011

Homosexualité génétique

L’homosexualité est un concept pour lequel je n’ai que très peu d’opinion. En fait, c’est justement parce que je considère qu’il n’y a pas à y avoir d’opinion que je n’ai jamais cru bon me prononcer. À mon avis, être gai, c’est être gai, sans plus. C’est quelque chose que je ne comprends pas particulièrement, comme les gens qui aiment la musique techno, mais c’est comme ça.

N’allez pas croire que je suis homophobe. Ce texte ne vise pas du tout à militer pour ou contre la chose, seulement de déblatérer à ce sujet, sans plus.

J’ai su, hier, qu’un de mes cousins est gai. Ah. Non, je n’en savais rien. Par contre, je ne suis pas étonnée. Il avait le « profil ». Mais c’est quoi, au juste, le profil? Gentil, doux, intéressé, pas très viril, entouré de filles. Je sais qu’il y a des gais très poilus et très « mécaniques », mais pas le cousin en question.

D’ailleurs, j’ai un autre cousin gai. Lui aussi, étrangement, a ce profil. Un doux, gentil, propre sur sa personne, passionné, toujours entouré de filles.

Quelque part dans les années précédentes, je m’informais d’un cousin que je n’avais pas vu depuis longtemps. « Il est gai », m’a-t-on dit, comme si c’était une information vitale. Intéressant. Un autre propre, poli, gentil, serviable, trop intéressé par l’état de santé de ses tantes et cousines.

Un autre jour, un de mes amis me parlait d’un gars qui habitait avec son ex, gai. Ah oui? Ah bon. Il me dit son nom, comme ça, surprise! C’est mon cousin! Mais pas le premier, ni le deuxième, ni le troisième. Profil : Beau, très beau, entouré de filles. Moins propre, mais tout de même.

Bon, si on oublie les deux autres cousins sur qui les doutes planent, disons que sur mes douze cousins du côté maternel, quatre sont officiellement homosexuels. Mais encore? C’est le tiers. 33 %. Puisqu’on peut faire dire n’importe quoi aux statistiques, oublions les filles et penchons-nous sur ce taux. C’est élevé. Très élevé. Si on ajoutait les six filles, pour un total de dix-huit, on aurait tout de même un score de 22 %, ce qui est encore ÉNORME.

Constat : Il y a un gène homosexuel dans ma famille maternelle, et ça touche principalement les hommes. Honnêtement, je suis saisie. Je ne m’étais jamais vraiment attardée sur le sujet, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes. Admettons que les deux autres « cas douteux » s’avéraient être réellement partie du lot, en comptant tout le monde, on atteint le 33 %. Si ce sont effectivement deux hommes, nous obtenons un ahurissant 50 % d’homosexuels hommes. Si jamais ces chiffres sont vrais, sérieusement, je pense que je lance des recherches.

Pensez-vous que ça saute des générations, comme les jumeaux, parce que j’ai un fils… Je déconne.

3 commentaires:

  1. Il est drôle votre billet. Dites-moi, dans votre famille, que faites-vous aux garçons pour qu'ils préfèrent les hommes aux femmes (rire)?

    Accent Grave

    RépondreSupprimer
  2. Ahah un gène d'homosexualité... pourquoi pas?? :) Intéressant tout d'même! :)

    RépondreSupprimer
  3. J'ai lu ton article en entier et je crois que tu as raison. Ayant fait quelques recherches sur la question, il appert que la communauté scientifique et des psychanalystes en sont arrivé à la même conclusion.

    Apparemment, une partie des facteurs seraient dus à la génétique. Elle ne peut donc pas relever d'un choix ou d'une déviance psychologique. Il semble qu'elle est la moins connue. Par contre, il y a plus de « données » sur la partie hormonale de ces facteurs.

    Enfin, il y a aussi une partie immunologique. Une réaction immunitaire développée par la mère contre l'embryon de sexe mâle qui affecterait les préférences sexuelles.

    C'est un chercheur du nom de Jacques Balthazart qui a écrit son livre Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être et qui y relate ses découvertes sur la question.

    Sur un site web intéressant qui vise l'approche de l'homosexualité également par la psychanalyse, et qui prétend qu'elle est considérée comme un symptôme.

    « Elle est une construction inconsciente de la personne homosexuelle. Elle résulte d'un choix inconscient de sa part, pour vivre sa sexualité. »

    RépondreSupprimer