lundi 12 septembre 2011

En ce moment...

Ce n’est pas faute d’essayer, je vous le jure, mais écrire pour moi, ces derniers temps, c’est comme… c’est comme… pas facile. Il me vient des idées parfois, et je fais aussi des enchaînements de mots harmonieux, magnifiques, époustouflants, mais question contenu, on repassera.

Au travail, ça a été, aujourd’hui, une journée correcte, sans plus. Longue et [insérer antonyme de « palpitant » de votre choix]. Outre de m’attarder sur la pilosité éparse de certains et sur le choix de vêtements douteux de certains autres, les faits marquants manquent de piquant. N’était-ce pas une fabuleuse allitération en « q »?

En effet, j’ai cru remarquer, sur la population générale, oui, mais notamment sur mes collègues de travail, que la gestion pileuse fait parfois défaut. D’accord, vous êtes des hommes, soit, mais saviez-vous que vous pouvez entretenir certaines régions, même si elles vous semblent réservées à l’usage féminin?

Vous savez, on dit « des » sourcils parce qu’on en compte généralement deux, d’environ la même largeur, au-dessus de chaque œil. Je ne vous demande pas de vous « trimer » le dessous, juste de tracer une limite nette entre les deux. Le petit espace entre les deux, qu’on appelle « glabelle » en passant (mot découvert à l’époque des tournois annuels de dictionnaire en famille) doit être moins pileux que ses copains sourcils pour avoir droit à son titre officiel de glabelle. Si jamais vous avez réellement peur d’avoir l’air « fif » avec la glabelle « sur le cuir », il vous suffit d’en laisser un peu, et le tour est joué. Magique.

Puisqu’on fait dans la pilosité, saviez-vous que les poils sur le nez, c’est aussi séduisant qu’une femme avec une moustache. Ou un quelconque poil noir dans le visage outre les sourcils et les cils? Les oreilles, ça passe toujours, parce qu’on ne les a pas en pleine face, mais le nez, non. Pas plus que les poils de barbe oubliés sur le pourtour des narines ou de la bouche. Il faut choisir, on rase la barbe, ou on la garde, mais on se branche. Je ne trippe pas trop poils de cou, et de dos, et d’épaules, mais ils ne distraient pas quand on vous a malheureusement à six pouces de la face.

Puisqu’on se questionne sur les habitudes d’hygiène de la société, j’ai une autre question pertinente. Comment se fait-il que certaines personnes viennent travailler avec une chemise, en plus d’être de style douteux et de couleur indéfinissable, sale (en deux endroits distincts), trop petite et trouée? Euh? Bon, j’avoue, j’ai acheté une paire de jeans troués récemment. Neuf et troués. Il fut une époque où c’était contre mes principes, mais j’ai cédé parce que je me trouvais top dedans, et ils sont neufs et propres. Toujours est-il que, femme ou pas, un petit coup d’œil dans le miroir le matin, avant de partir, non? Il n’a pas de poils sur le nez, celui-là, malgré une pilosité explosive, mais la question qui me vient en tête est : est-il impossible de gérer à la fois le poil et les vêtements? Et votre femme, là-dedans???? ELLE EST OÙ? Elle trouve ça correct que vous soyez laid, poilus et odorants?

Finalement, et je m’en sors quand même mieux que prévu avec ce texte, demain, je dois aller en usine pour faire installer et tester une pièce sur un équipement, qui est devenu malgré moi « mon » produit. Le problème est que personne ne veut ce produit, donc je suis la millième prise avec. Et je ne le connais pas si bien que ça. Et j’y vais seule. Et ça m’énerve un peu. Et la dernière fois que je suis allée dans ce secteur, je me suis faite « cruiser » par le top des cons. Prions qu’il n’y soit pas demain… Ouf.

Je m’étais ennuyée de vous, gang.

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