jeudi 2 juillet 2015

Des mots, des mots

Être parent vient avec une quantité infinie de responsabilités, allant d'éviter que son poupon déboule les escaliers (plus de deux fois) jusqu'à insister sur l'importance. de l'honnêteté, en passant par la transmission d'un langage à la fois convivial et suffisamment élaboré pour que la progéniture soit apte à exprimer ses besoins/désirs de façon claire.

Je suis une femme intelligente, j'ai le verbe facile, je suis capable d'agencer les mots de belle façon... Sur le point du langage parlé courant, je l'échappe parfois (constamment). Ciel que je suis vulgaire. Et je ne sacre même pas, vous imaginez!

J'insiste sur l'utilisation de termes corrects, comme asseoir plutôt "qu'assir" ou poivron plutôt que piment, mais s'il faut que je m'exclame sans réfléchir, je lâche sans gêne un "what the fuck" ou un "shit de marde". Pas de chance à prendre, ce dernier est scatologiquement bilingue.

J'essaie, j'essaie. Je suis d'ailleurs en train de roder " zutten de fluten", et ça vient tranquillement. Mais c'est léger. Pour une coulisse de yogourt sur le chandail ou un mini-wheat broyé sous le pied, ça peut aller, mais pour les cas de force majeure, comme l'incrustation d'un Lego 1 x 1 sous la plante du pied ou des fragments de crotte sous les ongles suite à un changement de couche musclé, c'est trop peu. Mais entre le ridicule "zutten de fluten" et les trop gras "shit de marde, fuck de shit, chienne-truie, ou saloperie de merde" il doit bien y avoir quelque chose, non?

En attendant de trouver les bons mots, je vais continuer de travailler à réfléchir avant de parler et qui sait, je trouverai peut-être la clé de la sagesse.

1 commentaire:

  1. Bonjour Emia,

    pour ma part j'utilise le Zut de Bob qui est devenu pour ma grenouille et moi le mot passe-partout... Je te le donne si tu veux :)

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