mardi 2 novembre 2010

La notion du temps

La semaine dernière, mardi, j’ai eu une conversation téléphonique avec une personne (qui d’autre?). À la toute fin, avant de raccrocher, la personne m’a dit qu’on me recontacterait en début de semaine prochaine (cette semaine) par téléphone pour une bonne nouvelle ou par courriel pour une mauvaise. Toute la fin de semaine, j’ai élaboré toutes sortes de théories quant à la notion du temps. Je m’explique.

Si on dit « en début de semaine », on insinue forcément que la semaine se divise, en plus des sept jours que nous connaissons, en plusieurs phases. Ma vision des choses est la suivante : un début, jusque là ça va, un milieu, et deux fins. Quoi? Deux fins? Oui, deux fins. Laissez-moi finir!

Si j’étais LA personne en charge de définir de façon universelle les phases de la semaine, tout irait comme suit :

Début de semaine : de lundi 7 h à mardi 12 h (midi)

Milieu de semaine : de mardi 13 h à jeudi 12 h

Fin de la semaine : de jeudi 13 h à vendredi quand on s’en va du travail

Fin de semaine : de vendredi quand on a fini à dimanche soir quand on se couche

Bon, apparemment, ce n’est que ma vision à moi parce que nous sommes mardi soir, donc officiellement en milieu de semaine, et je n’ai toujours pas reçu l’appel ni le courriel. En fait, j’en attendais deux, de deux personnes différentes, en début de semaine, et tout indique qu’ils partagent la même vision des phases de la semaine.

Ce soir, en arrivant, j’espérais, sans en mettre trop, pour éviter LA déception, une tonalité intermittente du téléphone (qui indique un message sur la boîte vocale). Au son de ladite tonalité, j’ai eu les deux sentiments en même temps : soulagement ET déception. Normalement, c’est un OU l’autre mais avec moi, c’est souvent les deux. Je ne prends pas de chance. La chute est moins brutale.

Malheureusement, je ne pouvais pas prendre le message tout de suite, parce que j’avais un long souper à préparer pour mes hommes, en plus du lave-vaisselle à vider et je suis du genre à laisser le suspense durer, surtout quand ce n’est pas « urgent ». Finalement, ce n’était qu’Ameublement Tanguay qui voulait me dire que la garantie de notre lave-vaisselle était sur la fin et qu’il serait bien (pour eux, disons) qu’on envisage la garantie prolongée. Ben oui. Comme si c’était ça que je voulais, ce soir, parler de mon lave-vaisselle.

Finalement, je pense que c’est moi qui ai raison, et les gens qui ne m’ont pas encore appelée qui ont tort. C’est tout.

Bonne soirée!

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