jeudi 30 décembre 2010

Curiosité malsaine

Cette semaine, je ne me souviens plus exactement quand, j’ai fait quelque chose d’anti-moi. La veille, une amie, MB, m’a donné des nouvelles d’une ancienne amie, AA, me disant qu’elle était allée fouiner sur son Facebook. Sans nous y intéresser particulièrement, nous sommes allées fouiner sur d’autres Facebook et finalement, le lendemain matin, j’allais espionner cette fille, AA, que je pourrais aisément traiter de folle, mais que je me contenterai encore de qualifier d’ancienne amie, AA, juste pour savoir.

Savoir quoi? Aucune espèce d’idée parce qu’en fait, je m’en fiche pas mal. Mais, sans doute pas tant que ça puisque j’ai investi (mauvais choix de mot) au moins une dizaine de minutes à farfouiller dans ses photos et à remonter ses statuts dans le temps. Après, j’ai eu honte. Je roule encore sur ma « tinquée » de honte, d’ailleurs. Je devrais l’épuiser dans la journée de demain.

Généralement, je ne suis pas quelqu’un de particulièrement curieux. Disons que quelqu’un qui commence à me parler de quelque chose et qui arrête, comme pour se faire supplier, ça ne marche pas avec moi. Je réponds par une réplique du genre « Ça adonne bien, ça ne m’intéresse justement pas » ou encore « Je m’en sacre ».

Je ne suis pas non plus une curieuse sociale. Malgré toutes les tentatives mon homme pour converser au sujet de la vie du voisinage, je suis peu (voir pas) réceptive. Premièrement, je trouve que ça ne me regarde pas et deuxièmement (et surtout), je m’en sacre comme l’an 40. Cette fois, pour AA, j’ai été tentée, je me suis laissé aller et là, je cuve. Elle m’a tellement pompé mon air dans le passé, c’est comme si je me proclamais coupable en m’y intéressant (ben oui, on s’est chicanées… c’est tellement poche). Bon assez sur elle.

Parlant de Facebook, en furetant avec MB, elle m’a montré une photo d’une grand-maman exhibant sa petite fille à une statue grandeur nature (ou à peu près) de la Sainte Vierge et s’émerveillant de la réaction de la petite fille (d’environ un an). Mon avis? La statue était carrément traumatisante et le regard de la petite était plus méfiant que contemplatif. Là où j’ai eu un choc, c’est en voyant un commentaire d’une autre petite fille de la grand-mère en question (adulte celle-là) sous la photo. Bref mais intense : « Old Bitch ». Wow!! En considérant que tout le monde de l’énoncé est bilingue, ça fesse, non?

Bon, j’avoue, la photo était complètement « weird » mais JAMAIS je n’aurais osé traiter ma grand-mère de vieille chienne sur son propre Facebook (ma grand-mère n’a pas de Facebook…) ni même JAMAIS tout court. En voyant cela, j’ai vécu le choc des générations. Seulement sept années de différence et une conception complètement divergente du respect.

Demain, j’ai un brunch chez mes parents. Je compte bien m’endormir ce soir en priant pour ne pas avoir droit, pour la troisième fois en moins de deux semaines, au même discours de propagande antisémite de la part de mon père. La première fois, c’était cocasse. La deuxième fois, ça m’a fait légèrement sourire parce que j’en avais parlé à mon chum et que je me disais « Je te l’avais dit », mais une troisième fois, je ne suis pas certaine que je saurai retenir mes commentaires…

Bon, c’était un peu éparpillé comme billet mais j’avais comme un trop-plein de choses à dire. Pardonnez mon manque de rigueur et de cohérence, c’est l’effet que me font les vacances (qui achèvent, verrat).

Tourlou!

mardi 28 décembre 2010

2011 : So What?

Je ne m’enfargerai pas dans les fleurs du tapis, 2011 me fait peur. Eh oui, je suis comme ça. Je dors mal, peu, depuis presque une semaine. Hier soir, mon homme m’a demandé si quelque chose me tracassait. J’ai répondu que non. Pourquoi lui mentir? Je ne lui ai pas menti, j’y croyais à ce moment. Pourtant, après ne pas m’être endormie (alors que lui, oui), j’ai réalisé que c’était faux.

2011 n’est pas encore arrivée que c’est déjà une emmerdeuse. Premièrement, j’ai espéré un changement professionnel pendant tout l’automne 2010. Je pensais que ce n’était qu’une formalité, une question de temps. J’avais encore tort. Rien ne s’est passé. Pire encore, mes options, mes espoirs ont été assassinés, les uns après les autres. Et encore pire? L’entreprise qui m’emploie a été vendue. Il peut arriver le meilleur comme le pire.

Aussi, mon patron, qui sera là encore un peu, le temps de passer le flambeau, a voulu que je prenne un cours à l’université. En structure. Pour sceller des « bogeys » et des « lifts ». Super. Il me le paie. Que c’est gentil. Et ma vie le mercredi soir de 4 h à 7 h? Mon garçon que je ne verrai pas ce soir-là? Est-ce qu’il me le rembourse aussi?

Parallèlement à cela, nous avons fait l’acquisition d’un nouveau véhicule. Pourquoi? Parce que c’était tout un casse-tête de courir de tous les côtés avec un enfant qui va à la garderie dans toute la ville avec une seule voiture. Un beau CR-V 2006. La famille Honda s’agrandie, encore. C’est notre cinquième Honda. C’est joyeux un nouveau véhicule, non? Oui, mais nous nous appauvrissons pour aller travailler. Est-ce que c’est moi ou c’est réellement pathétique?

Côté famille, mine de rien, mon petit bisou aura deux ans cet été. Déjà. C’est tellement facile maintenant qu’il marche, parle et mange (presque) tout seul. On le comprend (relativement) souvent et il se développe à la vitesse du son. Mais je ne veux pas un enfant unique. J’ai personnellement détesté. Je songe donc à lui concocter un autre être humain qui voudra le suivre partout et qui en fera son idole. Il est où le problème? Notre fils est sans doute l’enfant le plus facile qui a vu le jour de ce siècle. Bon, j’admets qu’il bouge toujours, sans cesse, constamment, « non-stop » mais il pleure rarement, reste fâché entre 0.7 et 22 secondes et dort jusqu’à au moins 7 h 30 la fin de semaine. Deux choix, IL est extraordinaire, ou c’est nous qui le sommes.

N’étant pas d’un naturel « frais chié », je dois pencher du côté du petit garçon. Ce faisant, les chances qu’un deuxième soit aussi facile sont minces, et il me semble que c’est toujours mieux que le plus dur se fasse en premier, non? En résumé, je veux un autre bébé mais j’ai la chienne. De quoi? De la grossesse, de l’accouchement, de l’allaitement, du re-retour au travail, de l’argent, de ma motivation générale après, de mon corps et d’un milliard de choses.

Tant qu’à faire dans la psychanalyse, allons-y. J’ai du mal à penser que tout peut bien aller deux fois de suite. Ce que ça implique? Fausse couche, grossesse nauséeuse ou pire, à risque, accouchement catastrophe, bébé encore plus gros, qui pleure tout le temps, qui ne veut pas dormir la nuit, un grand garçon jaloux, et tellement d’autres choses.

Je vais loin, selon vous? Eh bien, dans ma tête, c’est toujours comme ça. Et ce n’est rien, il y a bien des choses que je n’ose pas écrire.

Autre chose, je suis en dépression sportive aigüe. Il est impossible de croire que j’ai déjà été obsédée par ma forme physique, mon apparence et mon alimentation. Sérieusement, j’ai honte.

Sur ce, la bière Rickard’s Dark est excellente et moi, je n’ai plus rien à dire… pour le moment.

lundi 27 décembre 2010

Je n’aime pas… 2

Les téléphones cellulaires. Bon, pas tant le téléphone lui-même que la paranoïa qu’il inspire. Soudainement, on panique parce que je n'ai pas de cellulaire et que je suis difficile à rejoindre. So? Laissez un message sur ma boîte vocale, si ça me le dit, je rappelle!

Les téléréalités. Moi, ça ne m’intéresse pas. Du tout.

Les gens qui détestent les chats. Moi, personnellement, les chiens, je n’aime pas. Je n’en veux pas, et je n’en aurai pas. Pourtant, je ne traite pas les propriétaires de chiens de caves et je n’ai pas envie de vomir sur leur bête quand je la vois. Tu es type chien? Alors tant mieux, pas moi. Arrête de me convaincre que ton chien est plus intelligent que mon chat. Mon chat est sélectif, c’est tout.

Faire à souper. J’adore cuisiner mais en arrivant du travail, quand je cours de 4 h 5 à 5 h sans pause pour faire cuire comme je peux quelque chose qui ne sera jamais plus que « c’est bon pour ce que c’est »… Aucun fun là-dedans.

Écaler des œufs cuits durs. Super, mon chum adore ça. En fait, il me regarde avec des petits yeux brillants (comme un enfant qui voit un énorme suçon coloré) en me demandant du regard s’il peut. Gâte-toi!

Le désordre. Pourtant, je suis la plus traîneuse qui soit. Résultat? Je passe mon temps à commenter et à angoisser sur le désordre. Sans le combattre.

Le yogourt sans gras. Beurk.

Éplucher des clémentines. Surtout quand j’ai une bouche bien grande (pas la mienne) qui ramasse le fruit de mes efforts sans qu’il ne m’en reste au bout du compte. Mais il est tellement mignon…

Quand mon chat hurle. J’ai tout essayé pour le faire taire quand ça lui prend. Rien de fonctionne. RIEN. Il hurle fort, longtemps et à des heures discutables. Il s’exprime. C’est une forme d’intelligence. Ça ne dure que quelques minutes à la fois.

Plier un drap contour. WTF!?

L’odeur de creton-swing. C’est certain que cette odeur-là a été créée pour me mettre à l’épreuve. Ces temps-ci, ça sent autour de la bâtisse le matin quand j’arrive au travail.

Les rouleaux de papier de toilette qui ne veulent pas… Je cherche une façon d’exprimer ma pensée… Qui ne veulent pas, tout simplement. Quand on est l’heureux élu qui change le rouleau et qu’il faut gosser 5 minutes et dérouler (ou « échiffer ») 50 tours avant d’avoir la largeur en entier… moyennant une petite montagne de retailles à côté de la toilette. C’est encore pire quand c’est en pleine nuit et qu’on n’a pas pris la peine d’allumer pour ne pas trop se réveiller. FAIL.

L’horrible sonorité de la guitare-jouet que mon garçon a reçue de son grand-père à Noël. En fait, c’est plutôt la manie de mon chum de se mettre à en « jouer » dès qu’il la voit… Ça donne l’impression de l’ambiance d’un bistrot égyptien un peu comme dans le film OSS 117 : Le Caire, nid d’espion.

En terminant, je commence à m’habituer à mon clavier de portable. Lentement, mais sûrement.


samedi 25 décembre 2010

Le Père Noël n’est pas cernable

Un jour, on m’a dit (et j’ai été crédule) que nous créions la gène chez nos enfants, que nous en étions la cause. On m’a dit que les enfants étaient purs et sociables jusqu’à ce qu’on s’en mêle. Hier, le 24 décembre, le Père Noël est apparu dans le salon et mon fils, à qui je n’ai jamais parlé contre (ni en faveur) du Père Noël, a eu la peur de sa vie. Même les larmes étaient de la fête, c’est dire qu’il ne jouait pas la comédie. Ensuite, j’ai su que mon chum était pareil à son âge. J’ai donc conclu que la peur du Père Noël est génétique et que le type qui m’avait élaboré sa théorie de la timidité est un craqué mental.

Pour rester dans le thème de Noël, cette année, mon amoureux et moi nous faisions un « bas de Noël ». Bon, avec les années, le bas est devenu une grosse poche, faute d’espace mais le principe est resté. Donc, cette année, après une année de vache maigre l’an passé, j’étais en feu. J’ai magasiné, rempli la petite poche de polar rouge cousue de mes blanches mains à la machine à coudre (mine de rien, c’est un exploit). Je me suis laissé aller. Mon meilleur achat? Des boutons de manchettes en forme de blocs LEGO double de trois noirs. Un coup de cœur. Vive internet et FedEX.

Donc, hier soir, de retour du Party de Noël, vers 1 h du matin, nous avions hâte alors nous avons décidé de se donner nos « bas ». Dans le sien, une dizaine de morceaux. Dans le mien, trois. Un kit de parfum (que j’ai acheté moi-même et que j’ai voulu dans mon « bas »), une petite pochasse de bonbons à la réglisse de la Piazzetta et… après le troisième item, je suis restée complètement figée sur le divan, silencieuse (on en profite) et le regard fixe. Ce n’était pas une demande en mariage, c’est fait. Ce n’était pas non plus des billets pour un voyage (J’aurais été déçue…). Non, c’était l’outil par lequel je vous écris. Un ordinateur portable. Un bébé, rien que pour moi. Un beau portable HP stylisé. Juste pour moi. À moi. Je ne savais pas quoi dire. Je n’ai pas osé le « T’es fou!!! » ni le « Tu n’aurais pas dû ». J’ai donc fait la statue. Moi qui me trouvais folle avec mes boutons de manchettes, mes deux jeux de consoles vidéo et mon chandail des Oilers. Bon. Alors maintenant, j’ai MON ORDINATEUR À MOI!!!! Mais je vais niaiser mon chum longtemps sur le concept du « bas de Noël ».

Pour rester dans le thème de MON cadeau, LE cadeau, il faudra que je m’habitue à la position des touches. Ça viendra. J’étais tellement sous le choc hier soir que ça m’a pris plus de deux heures m’endormir. La nuit fut courte!! MAIS J’AI MONORDINATEUR!!! Fini d’emprunter celui de mon amoureux ou encore de m’isoler dans le bureau. J’avais tellement hâte de vous en parler!! Le plus mignon, la raison pour laquelle il me l’a offert. Je cite à peu près : « Pour une fois que tu as une réelle passion (l’écriture), il faut que tu l’exploites et tu as besoin d’un outil pour le faire. » Wow. C’est pour des phrases comme celle-là que je l’ai marié… et pour ses fesses…. entre autres. Je vous laisse sur ces détails.

Bon repos!

mardi 21 décembre 2010

Vide

Sans réfléchir, je laisse aller mes doigts sur le clavier.

Les mots se succèdent à un rythme fou.

Le claquement des touches qui reviennent à leur place après avoir accompli leur fonction première est une douce musique dans la maison silencieuse, où seul le ronronnement de la ventilation se fait entendre, séquentiellement. Pourtant, rien n’apparait sur l’écran. Des mots, oui, mais rien derrière. Que sont les mots s’ils ne font ni mal ni bien? Rien de plus que des lettres alignées les unes près des autres.

Ces mots, vides, nuls, mal agencés, ne tiennent pas la route. Dès qu’ils apparaissent et que des yeux s’y attardent, les miens, l’annulaire droit vient frapper vigoureusement sur LA touche, celle qui veille hypocritement sur toutes les lettres, les menaçant à tout instant de les faire disparaitre. Et c’est précisément ce qui arrive. Les lettres, les mots, les phrases et même les paragraphes disparaissent plus vite qu’ils ne sont apparus, ne laissant derrière eux qu’une pensée amère, un sentiment de vide.

Je parle trop pour finalement, ne rien dire. Cette fois, rien n’y fait. C’est tout.

samedi 18 décembre 2010

Entre deux partys de bureau

Hier, je ne me suis pas saoulée. Je ne me suis pas retrouvée à quatre pattes aux pieds de mon patron à dire des absurdités soutenues de mimiques suggestives. J’ai bu deux bières, une coupe de vin et demie et deux « shooters » dont un qui avait tout du Pepto-bismol, y compris mon enthousiasme à me l’enfourner.

Pourtant, ce matin, au lever, je me suis souvenue pourquoi, depuis plus de deux ans maintenant (bon, j’ai été enceinte neuf mois…), je bois très peu d’alcool : Maudit qu’on dort mal. J’ai eu chaud et froid (en même temps), je rêvais à des affaires bizarres tout en me demandant si je dormais, j’avais un genre de mal de ventre et la bouche pâteuse. Ce matin, point de mal de tête mais un genre de regret. Je suis certaine que j’aurais eu autant de plaisir si j’avais omis les deux « shooters » (en tout cas, celui de Tequila Rose) et si je m’étais limitée à une seule coupe de vin.

Constat général de la soirée? Outre le souper moyen (on s’y attendait, quand même) et les quelques (plusieurs quelques) bonhommes vraiment « pleins » et collants, c’était une belle soirée. J’ai été à la fois surprise de voir les soudeurs habillés en être humains et propres (sauf un, qui n’était pas propre) et scandalisée de voir d’autres soudeurs sortir dans une soirée plutôt chic en espadrilles, jeans, coton ouaté et casquette. Hello?

Si certaines conjointes m’ont neutralisé (temporairement) le bonheur par leur seule existence, d’autres, par contre, furent de belles découvertes. Une, entre autre, à qui j’ai dit que son chum (un soudeur de la shop) ne m’aimait pas, a passé le reste de la soirée à rire de lui à ce propos parce qu’elle me trouvait fine. À la fin, il m’a dit que j’étais ben fine, et belle. Je n’en demandais pas tant. C’est fou ce que l’alcool peut faire.

Parlant de conjointe, je vous ai parlé de la blonde de mon (très bon) ami qui ne m’aimait pas? Je pourrais, tel qu’on me l’a suggéré, vous inventer des histoires abracadabrantes du genre :

« Comme ils sont passés chez moi juste avant pour que je donne son cadeau à mon ami, j’en ai profité pour suggéré à mon chat de s’étirer sur ses jambes pour donner de l’originalité à ses collants. Puis, en sortant de la maison, elle s’est retrouvé les fesses étampées dans les escaliers non déneigées (et cachant une belle glace sous cette neige) que j’avais pris soin de négliger, sachant qu’elle passerait. Ensuite, une fois là-bas, dans l’énervement du moment, et avec mon rhume, j’ai éternué dans son décolleté et, malheur, ai renversé ma bière dans son sac à main.

Un peu plus tard, alors qu’elle sortait de la salle de bain en même temps que moi, une belle traînée de papier hygiénique débordant sous sa robe, j’ai omis de la tenir au courant de ce fait pour qu’elle ait réellement l’air stupide. »

Mais non. En fait, nous sommes devenues amies. On a parlé de tout et de rien et, à ma grande surprise, elle a accouru pour s’asseoir à mes côtés pour le repas. Au risque de me répéter, c’était une belle soirée. Sauf la musique. Vous ai-je déjà mentionné que je ne suis pas de type DJ? C’est fait. Je ne sors pas dans les bars et ne l’ai jamais fait et savez-vous, c’est entre autre à cause de la musique. Un vrai mal de cœur auditif. C’est certainement pour ça qu’il y a autant de gens qui sont malades quand ils sortent dans les bars (rien à voir avec l’alcool).

Sur ce, ce billet se devait d’être court mais c’est un « Fail ». Demain, j’ai une autre soirée. Encore du côté de mon chum. J’espère être de retour de l’extérieur (St-Pierre-de-Broughton ou quelque chose du genre aller-retour demain) à temps pour qu’il me reste à manger. Si ça se trouve, je vais peut-être même apprendre à plier des draps contours. Des fois, la vie est drôlement faite, non?

Bonne nuit.

mercredi 15 décembre 2010

Orgasme spontané

Tout va, je vais, quand soudainement, la tension monte, mes yeux oscillent dans leur orbite, ça chatouille, je tremble, je ne suis plus en contrôle de mon corps. La tension monte à son apogée puis, c’est l’explosion. Cette sensation, c’est plus qu’un plaisir, c’est un soulagement. Une fois, deux fois, trois fois, parfois plus. Parfois, coup sur coup, parfois séparé de plusieurs minutes, de plusieurs heures, de plusieurs jours.

Il se passe rarement plus de quelques secondes entre les yeux qui virent à l’envers et le fameux « Atchou », véritable spray de morvsalive. À tout coup, j’ai le regard vide, la bouche à demi ouverte et plus rien n’existe. Qu’on en finisse! Sérieusement, l’acte d’éternuer est un réel bonheur! J’ai toujours trouvé que l’éternuement était un peu comme un orgasme spontané. Non, je ne le ferais pas par plaisir, tout le temps, mais quand ça chatouille, tchoumons qu’on en finisse!

Aujourd’hui, sans être craquée mentale au point de compter, je vous dirais que j’ai vaporisé mes microbes sur ma manche de chandail au moins une cinquantaine de fois. Ma plus longue séquence? Cinq fois en ligne. Rendue là, aucun plaisir.

Vous l’aurez deviné, j’ai un bon rhume. J’ai récemment eu un contrat de contamination à grande échelle. On m’a même offert de l’argent par tête rendue malade. Sans blague, sans être un déchet humain (pas très loin mais…), j’ai relativement mal à la vie. Je sonne le rhume, je sens le rhume (je traine le Vicks et les pastilles dans ma bourse) et j’ai l’air d’un rhume.

Mais comment peut-on avoir l’air d’un rhume? Bouche entrouverte pour laisser entrer l’air, pauses pendant la mastication (encore pour l’apport d’air) lors des repas, yeux vitreux, peau blême ET, surtout, contour des trous de nez croutés rouges, limite « galés ».

Ayant un souci particulier pour la mode, j’ai cru bon agencer trois cadavres… *atchou… atchou… atchou…* de boutons, non quatre (tous du côté gauche de la bouche, donc proche du nez), avec ce magnifique nez rougi et douloureux. Mais pourquoi toute cette attention? Parce que j’ai mon party de bureau vendredi, voyons! Étant tout de même réaliste, je suis consciente que ce nez rouge (et tellement douloureux) et luisant (le Vicks, pas la morve) jouera sans honte à la vedette ce soir-là. Pourquoi vouloir être belle quand on peut être une plaie humaine?

Pendant que je vous parle, je réalise (en plus) que j’ai choisi une belle camisole magenta, ou fuchsia, je ne fais pas vraiment la différence, pour compléter mon kit de rougeurs. Je pense presque à mettre du vernis assorti… dommage que je n’en aie pas.

Dire que je vous ai attiré avec un titre à caractère sexuel pour vous parlez de mon rhume! Ceux qui me connaissent se doutaient bien que ça ne me ressemblais pas! Pour les autres, vous le saurez dans le futur, ces titres sont généralement des arnaques!

Finalement, pour clore le sujet du party et le billet, tant qu’à y être, j’aurai des « preuves » à faire pendant la soirée. La blonde d’un collègue (et ami très proche) ne m’aime pas. Disons que ça s’est amélioré à la deuxième et troisième rencontre mais après la première fois, ça ne faisait pas. C’est ce qui se passe généralement. Je ne suis pas facile à aimer. On m’adore ou on m’endure, très peu de nuance entre les deux. Disons que ceux qui ne sont pas tenaces ne m’aimeront jamais. Est-ce que je vais me forcer pour qu’elle m’aime? Non. Pourquoi j’en parle alors? Parce que ça me tente. J’ai bien hâte de voir comment ça va se passer.

Au plaisir!

lundi 13 décembre 2010

J’aime

Plier des serviettes. C’est géométriquement conçu pour être plié et faire une belle pile. Rien à voir avec les diaboliques draps contours.

Les sandwichs au beurre d’arachides et bananes. Tellement. Avec un bon verre de lait froid. Le summum de la gastronomie. Miam.

Les boîtiers d’ombres à paupières. J’ai eu droit à une prime avec achat la semaine dernière et c’était un beau boîtier de huit couleurs différentes. Elles sont nacrées et scintillantes. À chaque fois que je passe à côté, je les regarde quelques secondes. J’ai honte de vous en parler.

Trier les vêtements que j’étends sur le sèche-linge selon un système qui varie d’une fois à l’autre. Pour les couches, c’est par modèle ET par type de couleur (chaude ou froide). Quand je les mets sur la corde à linge (qui a arraché la dernière fois que je l’ai utilisée), j’essaie de faire « matcher » les épingles à linge avec les couleurs. Non, je ne prends pas de pilules pour ça.

Me mettre du Vicks dans le nez pour dormir. On dirait que ça dort mieux. Quand je le fais trop longtemps (quelques semaines), j’ai de la misère à arrêter.

Manger mes céréales dans un verre. C’est plus compliqué, ça met du punch.

Mon grill-cheese avec du ketchup. Je trempe. J’aime le ketchup.

L’humour absurde. Je connais toutes les chansons du premier album des Denis Drolet par cœur. Et Jean-Thomas Jobin aussi. Ah! J’oubliais Marc Labrèche! Un génie!

Utiliser certains mots qui n’existent pas comme panfiche (panneau-affiche) ou gourdasse (gourde). J’aime bien rajouter le suffixe « asse » à la fin des mots, quand ils s’y prêtent.

Savez-vous, on dirait que « je n’aime pas » plus de choses que j’en aime… Est-ce ce qui fait de moi une « chialeuse »?

samedi 11 décembre 2010

Ça s’est passé un vendredi

À première vue, c’était un vendredi comme les autres, banal, mais où j’avais à travailler une partie de l’après-midi. J’avais une rencontre importante, ce pourquoi j’ai été engagée à mon emploi actuel, le fruit de mes efforts. La rencontre était longue (interminable) et il a fallu sortir dîner avec l’inspecteur, ce que nous fîmes, mon collègue (et très bon ami) et les deux gars de la RBQ (dans deux voitures séparées).

Il était passé midi, j’étais affamée, étourdie même et notre premier choix de resto s’est avéré une mauvaise idée parce qu’il y avait une file. Après s’est rendu à notre deuxième choix, avons commandé, discuté, mangé, été déçus (moi, à tout le moins), avons payés (j’ai payé) et nous sommes partis, encore dans deux voitures.

J’étais relax, le pire était fait (il y en avait plus de fait que ce qu’il restait) et le fin de semaine était tout près. Voyant une file un peu longue, j’ai décidé de prendre une autre rue que celle qui était « prescrite ». C’est tout près de chez moi, je connais l’endroit, tout est sous contrôle. Super, en arrivant près du feu de circulation, il passe au vert, je garde ma droite pour tourner à droite quand soudainement : « Crouchhhhhhhhhhh » suivi de : « MAUDIT MALADE » (de ma bouche, suivi de termes non-recommandés)!

Là, tremblante, j’ai commencé à réciter une série d’insultes destinées au conducteur de l’autre véhicule. Après s’être rangé en plein milieu du boulevard, je lui ai hurlé que son idée était mauvaise et nous sommes allés causer plus loin, dans l’intimité d’un stationnement de Maxi. En fait, nous n’avons pas discuté parce qu’il était figé. Un vieux bonhomme à l’air sonné avec un sourire con qui n’était pas foutu de dire quelque chose.

En sortant du véhicule, fouettée directement au visage par une bourrasque de vent glacial, je n’ai pu retenir un : « LA VOIE DU MILIEU C’EST PAS POUR TOURNER À DROITE !!!!! ». Sans qu’il ne parle, nous avons échangé certaines informations par écrit. Furieuse, hors de moi, enragée, bleue, à cause de cet accroc, et à cause de l’absence de réactivité du bonhomme.

Il n’y avait aucun doute, le gars me m’avait pas vue, il était sans doute trop vieux pour conduire. Comme c’était ma première expérience de tôle froissée en plus de 11 ans, et que j’ai une belle naïveté (que je déteste), je me suis dit que c’était tellement évident que le gars était coupable qu’il n’y avait pas lieu d’alerter tout le monde. J’ai cru à mon monde idéal coloré avec des petits anges nus qui virevoltent avec des suçons colorés jusqu’à ce que j’appelle mes assurances en arrivant à la maison, 2 heures plus tard, et que je sache la version du vieux fou.

« Je l’ai contourné parce que j’étais pressée, je me suis faufilée en montant sur le banc de neige et je lui ai rentré dedans! » Come on! J’ai un Honda Civic (pas trop de type banc de neige), je suivais ma voie depuis au moins 150 pieds et IL N’Y AVAIT MÊME PAS DE BANC DE NEIGE! Bâtard!

J’ai appelé la police et un agent s’est pointé à la maison pour avoir ma déclaration vers 18 h. C’était le sosie de Superman, mon fils en a eu peur, il était pince-sans-rire, semblait emmerdé d’avoir à se taper ça (en plus, je lui ai fait une belle reconstitution avec les « Totos » de mon garçon) mais, avant de partir, à ma réplique : « Ce qui me déçoit c’est de me faire traiter de menteuse par un vieux que tout le monde va croire plutôt que moi » il a rétorqué : « C’est générationnel, plus ils sont vieux, moins ils admettent leurs torts ».

Ça a remis à l’endroit toute ma journée. J’ai senti qu’il m’avait crue. Je vais quand même avoir à payer les réparations de ma voiture (qui est bien moins touchée que la sienne) mais je ne paierai pas pour lui. Idéalement, logiquement, il aurait (ses assurances) tout payé, parce que c’est lui qui a voulu me monter dessus, en ne me voyant pas mais c’est comme ça.

En résumé, si vous vous faites rentrer dedans, appelez la police.

jeudi 9 décembre 2010

Je n’aime pas…

Échapper mes clés dans la neige. Je sais, François Pérusse l’a déjà faite celle-là mais c’est tellement vrai!!! Surtout quand il y a une petite couche de quelques pouces à peine et que je suis nu-mains. C’est l’insulte suprême.

Me rincer les mains à l’eau trop chaude. Ça vient juste après les clés dans la neige.

Le fromage de chèvre. C’est comme ça. N’essayez pas de me convaincre, je trouve que ça commence à goûter mauvais avant même d’être dans la bouche. Je ne suis pas difficile, un peu capricieuse, et ça, ça ne fait pas.

Attendre deux tours sur un feu de circulation. Voyons donc, au Saguenay, c’est illégal! Un truc pour que ça avance, les gars, pesez donc sur la pédale quand la lumière passe au vert. Essayez-le, c’est surprenant!

Le café Tim Hortons. Non, il n’est pas bon. Pas dégueulasse mais pas bon. À chaque fois que je suis désespérée et que j’en prends un, je me demande pourquoi j’ai encore fait ça.

La mauvaise haleine. Dis comme ça, ça peut sembler évident mais je vous jure, il y en a plusieurs que ça n’a pas l’air de déranger. Il y a un homme qui travaille pour la même entreprise que moi, que je vois très rarement mais qui empeste une pièce dès qu’il y met les pieds. Le dégueu absolu.

Me faire marcher sur les pieds par mon fils quand il a ses bottes et qu’il est soit excité, soit fâché. Sérieusement, c’est la sensation la plus « gossante » qu’il m’a été donné d’avoir depuis ma naissance. Je me ferais tatouer toute une journée plutôt qu’endurer ça une minute.

L’eau embouteillée. De base, je trouve ça inutile (sauf en usine ou sur la route) mais je trouve en plus que certaines marques goûtent mauvais. La Nestea est la pire. Mes préférées? La Dasani et la Aquafina. Étrangement, ce sont toutes deux des eaux embouteillées à partir de l’eau de la ville…

Avoir mal au cœur. Parlez-moi donc d’une sensation difficile à évaluer. Présentement, ça fait trois jours que j’ai mal au cœur, que je me demande, toute la journée : « Est-ce que j’ai mal au cœur » ou que je dis « On dirait que j’ai mal au cœur » en ayant froid du corps et chaud de la tête. Des fois je me mets à saliver trop liquide, puis ça passe. Et ça revient. Et ainsi de suite. Trop bizarre. Je préfère encore me faire marcher sur les pieds par mon fils avec ses bottes.

mercredi 8 décembre 2010

Le temps, cet instable

Allez, je m'improvise poétesse, soyez vigilant... je suis encore verte!


Tard le soir, lorsqu'il est l'heure, il fait la course

Toute la nuit, à grande vitesse, il passe

Au matin, encore une fois, se presse

Puis, une fois sortis de la maison, il s'arrête


Ce temps qui file, qui manque trop souvent

Celui qu'on cherche, qu'on poursuit

Devient soudainement un rampant

Lorsqu'on a besoin de lui


Dès lors, il s'arrête, se pose

La précipitation, c'est terminé

L'urgence s'est essoufflée

Peut-être qu'un repos s'impose ?


Indécis, il admire ce qui l'entoure

Il s'arrête, respire, se ferme les yeux

Considère la sieste avec sérieux

Quoi faire d'autre lorsqu'il fait jour ?


C'est alors qu'il s'étend par terre

Tantôt si pimpant

Soudainement si amorphe

Le temps est un bipolaire


Dès qu'on veut s'en débarrasser

Il colle à nous tel un manifestant

À l'instant où nous le cherchons vraiment

Il dort à poings fermés

mardi 7 décembre 2010

La chasse aux cons

Je ne sais pas ce que j’ai ces temps-ci, j’en veux aux cons, on dirait. J’ai toujours pensé que ce type de personnes ne valait pas la peine qu’on s’y attarde mais là, il faut que j’en parle.

Hier, j’ai écrit un billet sur mon autre blogue. J’avais un sujet ET une petite envie de créer de la controverse. Rien de sérieux, juste envie de faire bouger l’eau un tout petit peu. Un manque d’attention peut-être? Peut-être.

Le sujet traité était le suivant : Une équipe d’analystes sportifs qui se sont fait prendre en ondes alors qu’ils n’étaient pas censés l’être. Un classique. Ils ont dit des vulgarités, parlé de « cul » et sacré gros comme le bras pendant la minute et quelques que ça dure. Bon, moi, personnellement, je les trouve cons. J’ai du mal à comprendre qu’ils prennent la chance de se laisser aller à des répliques telles que : « Se pomper le dard » ou encore « la calèche du sexe » quelques secondes à peine avant d’entrer en ondes à une émission en direct. Tout cela entrecoupé de maints « calisse » et « tabarnak ».

Mon billet était bon. Je suis fan de mon écriture, c’est bien. Là où ça me gosse, ce sont tous les idiots qui m’ont fait des commentaires me traitants de Sainte-nitouche, féministe, oreilles sensibles et ceux disant : « Au moins, ça prouve qu’ils sont humains », « Ils se font du fun, ils ont bien le droit » ou encore « en dehors des ondes, c’est leur vie privée, ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent ». Ben oui, et quoi encore?

Je ne suis pas scandalisée, outrée, offensée. Non, tous ces mots que j’ai entendus (excepté se pomper le dard, ça c’était nouveau), je les connais et les ai entendus très souvent. Je travaille dans un domaine propice, avec bien des hommes. Je les trouve juste pathétiques. Épais. Irréfléchis.

Je pourrais aisément invoquer tous les saints à mon travail, à chaque minute que Dieu fait (c’est un thème) sur mes heures de travail. Je pourrais aussi parler de sexe fort et sans aucun respect pour les autres. Je pourrais, et personne ne pourrait remettre en question mes compétences. Par contre, ils pourraient se demander si je sais vivre, et avoir sérieusement peur de me voir agir devant des gens « importants ». Bon, je fais peur, mais c’est pour d’autres raisons…

Pourtant, quand je parle avec des gens, au travail, j’élève mon niveau de langage d’un cran par rapport à la maison, et je choisis mes sujets. Je dois être vraiment conne pour me soucier de ça, non? Ce que les gens ont retenu de ce billet? Je ne suis pas capable d’entendre les gens parler de sexe et sacrer. Et vous, qu’en pensez-vous? Je devrais vous mettre le lien… Voilà!

Mon autre billet...

dimanche 5 décembre 2010

Mon premier Noël

Ce titre vous a fait peur? N’ayez crainte, je ne vous raconterai pas en détail mon premier Noël à vie. En fait, vous n’aurez pas de détails sur rien, ou peut-être, mais seulement un léger retour sur ce party de Noël de bureau (de mon conjoint) de vendredi dernier.

Comme vous l’avez lu juste avant que je m’y rende, la motivation était partie magasiner, alors que moi, je devais me « crinquer » à me « crinquer ». Finalement, je me suis quand même bien réussie et j’ai eu du plaisir. Étrange n’est-ce pas? Outre la bouffe qui était, après réflexion, pas « vargeuse » (j’adore ce mot), les petits courants d’air frais qui dansaient autour de nous, les odeurs de toilette/poubelle/creton-swing qui nous chatouillaient trop souvent les narines (et le mal de cœur en passant), la Budweiser-jaune pipi-qui-dégazait-dès-qu’on-la-versait-dans-le-verre (mine de rien, mettre autant de traits d’union, ce n’est pas agréable) et certaines personnes vraiment trop bizarres pour être cernables, c’était bien.

J’étais légèrement « Overdressed » ou encore, il y avait des gens qui n’étaient pas assez chic, c’est selon, mais en gros, j’étais jolie. Je ne dis pas que je me serais « cruisé » si j’avais été un homme mais au moins, je n’aurais pas eu envie de vomir rien qu’à me voir. J’avais même réussi à camoufler quatre boutons, ce n’est pas rien!

En plus, j’ai du « jus » pour écrire quelques textes intéressants (question de point de vue) dans le futur. Genre sur le snobisme alimentaire (mon snobisme à moi, pas celui du gars à notre table qui n’a mangé que du pain pour souper… rien d’autre).

Finalement, j’ai réalisé que mon chum faisait lire certains de mes billets à ses collègues. Assumons-nous, qu’ils disent (qui ça?). En tout cas. On m’a dit aussi que certains billets étaient trop longs et que je ferais mieux de raccourcir, ou encore de publier en deux fois. J’ai dit que j’allais y penser. J’y ai pensé et, je vais poursuivre dans ma voie. Vous m’aimez comme je suis, n’est-ce pas?

Celui-là est court mais, ça n’a rien à voir avec ce qu’on m’a dit, c’est qu’il est 10 h et que j’ai un tas de linge à plier avant d’aller dormir! Bye!

vendredi 3 décembre 2010

C’est Noël qui commence...

Trop tôt. Bien trop tôt. J’aimais ça, avant. Maintenant… non. À force d’avoir hâte, d’en trembler en me levant le matin, et de me coucher déçue, j’en suis venue à dire « Ah non… pas encore… » plutôt que « Yes! Un autre party plein de monde saoul qui taponnent et qui disent n’importe quoi! ». Heureusement, le réveillon ne sera pas comme ça.

Ce soir, donc, party de bureau. Celui de mon chum. J’aurais voulu être top canon, la plus belle, la mieux habillée, la mieux coiffée et la mieux maquillée sauf que… J’ai des boutons, j’ai acheté les vêtements qui m’allaient le mieux (les moins pires donc), je suis en chicane avec mes cheveux et côté maquillage, mon vouloir dépasse de beaucoup mon pouvoir.

D’ici là? Je cours chercher mon fils, nous allons chez l’ostéo, nous courons chercher Papa, allons reconduire le fils chez Grand-Papa (A-papa qu’il dit) et A-Maman dans la ville voisine, revenons à la maison, nous préparons, et courons au party. La vie est une course folle. Au moins, semblerait-il que les gens qui se saoulent trop sont en baisse… J’ai hâte de voir.

Bonne soirée et bon « premier Noël de l’année » à moi…

mercredi 1 décembre 2010

Jeux de mots

Patate. Pourquoi pomme de terre? Qui a jugé que patate était un mot indigne?

Serrer. Pourquoi ce mot, qui veut dire « squeezer » est majoritairement utilisé pour dire « ranger » et que si peu disent « ranger »?

Dessour. Un jour, quelqu’un, quelque part, a vu, imaginé, rêvé un « r » à la fin de dessous. C’est devenu « dessour ». Il y en a même qui l’ont encore plus dénaturé. « Sour ». « Mon morceau de patate est tombé sour la table ».

Matante. Mononcle. Là d’où je viens, on n’a pas de tantes et d’oncles, mais des matantes et des mononcles. « Ma matante m’a donné un Monsieur Patate comme cadeau. Et mon mononcle a signé dans la carte ». Étrangement, pour moi, une « matante », c’est un type de personne, du genre version féminine de « bonhomme ». « Un bonhomme et sa matante nous ont coupé sur l’autoroute avec le pick up trop gros pour la ligue.». Ça vient généralement avec la coupe de cheveux « matante » (la boule frisée) et des légumes trop cuits (pas dans le pick up, mais si jamais on va manger chez eux…).

Échalote. Je rêve du jour où quelqu’un va me demander d’aller lui acheter des échalotes et où c’est ce que je ramènerai. La personne, d’un air pantois et peut-être suffisant, me dira, « Je t’avais demandé des échalotes ». Ce jour-là, je prendrai aussi des oignons verts avec moi, juste au cas où…

Peccadille. Pacotille. Je ne fais pas vraiment la différence entre les deux.

Déjeuner. Égout. Saoul. Tous des mots sur lesquels je mets toujours un chapeau, alors qu’il n’y en a pas.

Canceller. Céduler. Word ne les souligne pas, mais ces mots n’existent pas. Je ne veux pas qu’ils soient acceptés. On peut tellement facilement dire « annuler » et « planifier ». C’est quoi le problème avec ceux-là?

Censé. Sensé. Censé : Supposé. Sensé : Avec sens. Certains disent « faire du sens ». C’est un anglicisme, non?

Estimé. Quoi? Vous êtes sérieux? Une soumission formelle, sérieuse avec en grosses lettres majuscules : ESTIMÉ. Soumission, ça ne vous dit rien?

Sou. Officiellement, le sou est mort il y a belle lurette. Mort et enterré. Vous pouvez l’utiliser dans des expressions telles que « Je n’ai pas un sou » ou encore « Ça génère de gros sous » mais sinon, restons-en à notre bonne vielle « cenne ». Il n’est pas impoli de se faire dire « Il vous revient 14 cents » après avoir acheté votre sac de croustilles. C’est simplement vrai. L’expression « Changer 4 trente sous pour une piasse », c’est imagé. En fait, il faudrait dire « Changer quatre 25 cents pour 1 dollar ».

Coucouâ. C’est cacao. Arrêter de me sortir le « coucouâ », pu capable. En plus, cacao, c’est plus facile à dire.

Chambre de bain. Je n’aime pas ça. J’aime mieux salle de bain.

Manger. Comme verbe, ce mot est super. Comme nom commun, pas certaine. Sauf dans la phrase : « Les matantes aime le manger trop cuit, donc le manger mou ».

Culottes. Techniquement, des culottes, ce sont des sous-vêtements. Pourtant, moi, je l’utilise comme « pantalon ». Mon fils dit « papaon ». Je devrais peut-être faire comme lui? Mais je ne lui vole pas sa version de « rhinocéros », ok? Je ne serais pas capable de le répéter. Il y a environ 5 syllabes…

Chesseuse. Sécheuse qu’on dit. S’il-vous-plaît.

Si les chansons qui nous restent dans la tête sont des vers d’oreilles, ces mots sont des perce-oreilles. En plus d’être source de haine, ils puent. Euh…

À bientôt, pour la suite peut-être?